Aller au contenu

Sleeping Beauty - Julia Leigh - 2011


alfie

Messages recommandés

A haunting erotic fairytale about Lucy, a young University student drawn into a mysterious hidden world of beauty and desire.

 

Un film australien sur une jeune fille sans le sou et solitaire qui finit par travailler dans un étrange manoir/bordel. Quand un client la choisit, elle est droguée et le client peut lui faire ce qu'il veut... sauf la pénétrer ni laisser de marques. Le lendemain, la jeune fille ne se rappelle de rien et reprend le cours normal de sa vie.

 

Avec Emily Browning dans le rôle principal :

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 10 months later...

Je replace

 

[vimeo]22389416[/vimeo]

 

Présenté en sélection officielle, une oeuvrette tordue dans un monde de fétichisme/prostitution/traite des blanches...enfin c'est ce que le trailer sous-entend. Des images froides évoquant Salo ou Belle de Jour, et surtout y'a Emily Browning

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je replace aussi du coup :

 

Elle enchaîne dans le genre, Emily Browning. Bon, y a pas de robots géants dans celui-là, c'est déjà un handicap.

 

Sinon, ça a l'air très beau et très dépressif, en plus il y a la caution Jane Campion, donc c'est parfait pour Cannes !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 weeks later...
  • 6 months later...

Bon ben ça avait tout du et en fait j'ai pas du tout aimé

Y'a une esthétique irréprochable et une histoire déviante à la clef, mais toutes deux ne sont jamais réellement transcendées : ça se regarde, de manière quasi antipathique, les émotions filent toutes. Agaçant.

Le film intrigue plus dans ses sous-intrigues que dans le coeur même de son récit (la prostitution sous sédatif) sauf que le film enquille les scènes gratuites : quelle est cette relation qu'entretient Lucy avec ce junkie ? Elle passe la nuit avec son collège, et après ? Pourquoi un documentaire sur les rongeurs ? Pourquoi ces scènes dans le laboratoire (et on lui fait quoi au juste ?) ?

A côté de ça, le film ne va pas bien loin dans la perversion, même si il y a bien une scène un brin gênante avec un vieux dégueulasse. C'est très abscons, jusque dans ses dernières minutes

Lucy crie t-elle en voyant le vieux raide ou en découvrant qu'elle se fait tripoter ? Si on doit compter sur la seconde possibilité, on y croit pas, la fille sait quand même pertinemment dans quoi elle a foutu les pieds...Et la signification du plan final ? Gné ??

 

 

 

Il reste Emily Browning (qu'on voit SOUS TOUTES LES COUTURES, avis à la population donc), belle et talentueuse (c'est sûr que c'est pas Sucker Punch qui allait favoriser ses talents d'actrice). Bref, c'était pas bien.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Du sous-Chantal Akerman/Haneke traversé par un imaginaire érotique assez pauvre (ah bon, miss Leigh, c'est ça que vous croyez que les hommes font quand ils sont seuls avec une femme ?).

Une réflexion finalement assez fade et agaçante sur l'impuissance et la mort, qui aime se regarder penser qu'elle est profonde. Heureusement, Emily Browning est d'une beauté à tomber par terre.

 

Sleeping Beauty c'est un peu une version inversée et tiède de Salo.

Du Georges Bataille menthe à l'eau.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 weeks later...

Vu en salles aujourd'hui et mon avis rejoint celui de Jeremie et Mister Ouine.

 

En fait il y a deux films en un:

 

Le premier, intéressant par moment, est celui qui concerne l'intrigue de "prostitution" où par brefs instants j'ai retrouvé les bonnes pulsions jouissives que j'avais eu en salles avec des films comme eyes wide shut ou martyrs (oui dis comme ça bizarre, mais c'est un film sur des vieux qui se tapent des jeunes d'une manière assez orgiaque).

Mais dans cette partie, manque de la musique, du cul et de la perversion, de la mise en scène (malgré un très beau travail sur la lumière) ...

 

Le deuxième, bien puant, sorti tout droit des mauvais films des nighties, genre Ken loach ou Al Hartley, qui est une succession de n'importe quoi pour faire du remplissage sociologique pour plaire aux critiques genre cahiers du cinéma (?). Une succession de scènes inutiles qui plombent totalement le rythme et le côté envoûtant des scènes de prostitution (comme toutes les scènes avec le mongolo en pyjama! c'est son frère, un ancien amant??? Des scènes qui servent à montrer que chacun a son addiction, la mère l'alcool, le frère les drogues et la soeur le sommeil et le cul??? Bref apparemment je ne suis pas le seul à ne pas avoir compris ça me rassure)

Bref pour montrer un peu de cul, il fallait un alibi cinéma chiant avec pathos obligatoire.

 

Le genre de film qu'on a envie de furieusement remonter.

 

Quant à la petite polémique sur l'interdiction aux moins de 16 ans, je pense qu'une interdiction aux mois de 12 ans aurait été plus appropriée.

Mais d'un autre côté, en fait non, puisque je ne serai pas allé voir le film en salles

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Moi j'ai appris pour la polémique seulement après avoir vu le film : d'un côté on s'en fout un peu, c'est pas ça qui aurait permis au film de marcher Après ce sont les raisons : j'ai entendu parler que le film était accusé "d'incitation à la prostitution". N'importe quoi.

 

Pour continuer un peu l'hypothèse du final tout seul dans mon coin une connaissance m'a apporté un autre éclairage

face à la mort, Lucy craque et vit de plein fouet le deuil non digéré de son "ami"

. Bref, éclairage ou pas, ça fonctionne pas quand même

Par contre, à défaut de l’apprécier, c'est un film qui hante, aussi curieux que cela puisse paraître. C'est déjà ça...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

D'accord avec toi, c'est vrai qu'à défaut d'être pleinement réussi, le film ne laisse pas indifférent et continue à hanter après la vision, surtout sur grand écran.

 

Quant à ton l'analyse de ton copain, je pense qu'il devrait s'inscrire sur le site. Ou que tu me donnes son portable pour je lui paye la place pour m'accompagner la prochaine fois que j'irai voir un film pour autiste. Son analyse est cohérente et raccroche bien divers pans du film, bravo.

 

Ce que l'on ne comprend toutefois encore pas, c'est pourquoi elle serait aussi raide dingue de cet ami, complètement débilos, limite clodo, moche et finalement aussi lubrique que tous les autres hommes qu'elle se tape (voir la scène il veut mater ses nichons). Si cet ami incarnait une forme de pureté face à tous les autres pervers, on comprendrait mais là c'est pas le cas...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Moi j'ai appris pour la polémique seulement après avoir vu le film : d'un côté on s'en fout un peu, c'est pas ça qui aurait permis au film de marcher Après ce sont les raisons : j'ai entendu parler que le film était accusé "d'incitation à la prostitution". N'importe quoi.

 

 

D'accord avec toi là aussi.

 

En fait je pense que pour les bobos de la commission de contrôle, dès qu'un film ne dénonce pas avec de gros sabots la prostitution, c'est qu'il la présente sous un jour favorable.

Toujours le même problème.

Comme dans le récent reportage Hitler apocalypse : le commentaire audio qui suit les images, au lieu de rappeler simplement des faits historiques, ne cesse d'inciter lourdement sur la personnalité criminelle et intolérable du Fuhrer, pour éviter qu'on puisse le taxer de la moindre fascination.

 

Le film ne fait pas l'apologie de la prostitution mais heureusement il évite tous les clichés inhérents aux genre sur les pauvres filles en détresse qui vendent leur nénette pour un crouton de pain à la fin du mois avec une méchante mère maquerelle derrière. L'héroïne assume sa liberté, ce qui a du déranger la dite commission.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 

Ce que l'on ne comprend toutefois encore pas, c'est pourquoi elle serait aussi raide dingue de cet ami, complètement débilos, limite clodo, moche et finalement aussi lubrique que tous les autres hommes qu'elle se tape (voir la scène il veut mater ses nichons). Si cet ami incarnait une forme de pureté face à tous les autres pervers, on comprendrait mais là c'est pas le cas...

 

Oui alors bon là, ça n'appartient qu'au personnage

On sait juste qu'ils se connaissent depuis un temps, qu'il est probablement junkie...il a son importance, c'est un fait, seulement la réalisatrice préfère s'adonne aux non-dits. Dans un autre cas pourquoi pas, mais ça n'aide pas à cerner le personnage de Lucy (qui pour le coup, est volontairement borderline). Mais on en sait suffisamment pour comprendre qu'il occupe son aspect le plus vulnérable...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 year later...

FUYEZ ! FUYEZ !

 

bon j'avoue que je pensais vraiment ressentir des émotions (perverses) par rapport au film et franchement la seule émotion que j'ai eu c'est de mettre stop.

 

C'est chiant et long. C'est beau enfin deux trois scènes car le reste c'est toujours le même principe de mise en scène. plan fixe ou plan séquence puis je resserre

 

L'érotisme est d'un prétentieux sans nom,doublé d'un sexisme assez incroyable. Tout les mecs n'ont pas envie d'écraser une cigarette sur une femme et tous les vieux ne se frottent pas contre des jeunes filles, ou disent des cochonneries.

 

Mais la fin vient inverser les choses car perso je vois finalement ces jeunes femmes comme le dernier plaisir d'homme qui souhaitent avant tout finir leurs vies a cote de quelqu'un et non seul

 

d’où le dernier plan, ou la vie s'échappe du vieux fripon.

 

Enfin voila rien de bandant ou de perturbant.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...