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El nino de la luna - Agusti Villaronga - 1989


Jeremie

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Ohlala, quelle déception

 

Malgré un bref passage au festival de Cannes (sélection officielle quand même), il me semble que ce Nino de la luna n'a eu aucune distribution dans notre hexagone, que ce soit au cinéma ou en vidéo. A vérifier (si l'envie vous pousse...).

J'avais placé quand même pas mal d'espoir dans un titre pareil, bien qu'inconnu : très joli sujet (j'ai pas pu m'empêcher de penser à la chanson de Mecano ) dirigé par un auteur passionnant (A glass cage c'était et ça reste du pur claquage de beignet), le tout certifié d'une collaboration avec Dead Can Dance à la musique (sans parler du second rôle principal qui est incarné par Lisa Gerrard). Alléchant me direz vous...

 

David serait donc l'enfant de la lune et possède des pouvoirs puissant le connectant directement à l'astre. Il est arraché de son orphelinat par une organisation recueillant des enfants aux pouvoirs tous plus spéciaux les uns que les autres. Parmi les cobayes adultes, David se lie avec une jeune femme alcoolique qui pourrait bien servir à la naissance d'un enfant semblable...

 

On a pourtant confiance en Villaronga dès les premières minutes du film, sans parler de la critique favorable du nouvel obs (un brin prétentieux ça non ?) qui ouvre le film. Encore faut-il être passionné par ce qui se passe à l'écran : la froideur de la mise en scène servant merveilleusement le malaise d'un film comme In a glass cage, mais se marie assez mal avec un thème aussi magique et dépaysant. Malgré un soin particulier dans les scènes nocturnes, jamais Villaronga ne semble posséder par le potentiel fantasmagorique de son histoire, délaissant durant de très longues séquences les aspects les plus surnaturels qui la compose. Même l'enfant titre (incarné par un mioche frappé du syndrome tête à claque) à peine à utiliser ses pouvoirs, sans doute faute de budget.

Totalement ronflant.

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