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ZOO - Peter Greenaway - 1985


Jeremie

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Oliver & Oswald Deuce sont frères jumeaux et travaillent tous deux dans un Zoo où ils lient leur amour pour les différentes espèces humaines et ses évolutions. Leur vie respective s'arrête pourtant le jour où leurs deux épouses meurent dans le même accident de voiture, causé par la fuite d'un cygne. La seule survivante, Alba, perd une jambe et devient un curieux objet de désir et de fascination pour les deux frères...

 

Si Meurtre dans un jardin anglais développait une esthétique complexe, elle n'en restait pas moins assez froide : ici Greenaway pousse un peu plus le vice de littéralement transformer son métrage en véritable œuvre d'art, faisant de chaque plan une toile baroque. ZOO marque alors une scission distincte dans la filmographie du cinéaste, qui donnera à présent le maximum de couleur à ses œuvres, quelque part entre théâtre obscur et tableau de maître.

Une fois de plus, je me suis laissé transporté sans aucun problème dans le récit du film, partagé entre une vraie beauté picturale et des éléments plus nauséeux (les décompositions d'animaux, véritable leitmotiv du film). Le sujet devance de quelques années le Dead Ringers de Cronenberg (auquel je n'ai jamais accroché, aouch) avec ses jumeaux désespérés dont la relation vire à la fusion morbide.

Très étonné de voir Frances Barber (en connasse formidable, mais nanti d'une poitrine affreuse) et Joss Ackland ensemble à l'écran quinze ans avant Giorgino, Boutonnat devait aimer Greenaway, je n'en doute point

 

Et puis bon, like usual, le score de Nyman est tétanisant

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