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Scott Pilgrim Vs. The World - Edgar Wright (2010)


kevo42

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J'ai adoré. J'ai pourtant eu du mal à rentrer dans le rythme du film (avec toutes ces ellipses, le film ne laisse pas le temps de souffler), mais une fois que j'ai réussi à trouver un second souffle justement, c'est vraiment passé tout seul. J'ai pu m'attacher aux personnages (et c'était pas gagné pour Scott Pilgrim) et apprécier cette histoire finalement bien classique mais visuellement sublimé par la réalisation époustouflante d'Edgar Wright.

Y'a juste un truc que je comprends pas: comment cette tête de niais de Scott Pilgrim fait pour sortir avec toutes ces chouquettes...

 

J'ai vu le film en DVD, j'ai qu'une envie, le revoir en blu ray, le son à fond.

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Pop, geek, postmoderne et rafraîchissant

 

Pas super marquant pour autant mais ça reste une petite friandise acidulée que j’ai pris plaisir à déguster.

 

Je croyais que c’était moins axé sur un seul pan de geekitude (l’univers vidéo ludique) – qui n’est d’ailleurs pas forcément mon domaine de prédilection – mais ça reste bien quand même.

 

12 000 idées à la minute : le logo universal façon retrogaming, les onomatopées visibles (lisibles) à l’écran, la jauge de pisse (yeah !), les fights (martiaux ou musicaux) et j’en passe.

 

J’ai des images ultra sympas qui me restent en tête comme lorsque Scott se fait envoyer valser dans le décor par Lucas Lee (grand moment de poilade ) ou gravit la pyramide pour combattre Gideon.

 

Michael Cera passe bien (pourtant, dans l’absolu, je ne peux pas trop saquer sa tronche) et Kieran Culkin est excellent en coloc’ gay cafteur (running gag très drôle).

 

La BO dépote bien aussi !

 

Sex bob-omb powa

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  • 10 months later...
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Je m'attendais tellement à détester que j'ai presque été agréablement surpris, presque hein

 

Le gros point positif au départ est que le film est totalement "autre" dans sa construction. C'est cet enchaînement de transitions aléatoires, habiles et fluides qui a maintenu mon intérêt pendant une bonne partie du film. On ne sait jamais où le film va nous entrainer d'une seconde sur l'autre et c'est très agréable de se laisser surprendre. Puis le procédé perd de son sens quand on nous annonce les 7 combats à venir. Par ailleurs, plus on avance, plus la tatane prend de la place et moins elle semble inspirée. Je me suis fait violence pour tenir sur la fin.

 

Parce que bon, comme d'autres camarades l'ont déjà souligné, l'histoire en soi n'a aucun intérêt. Je ne me suis pas un seul instant identifié à Scott l'endive bras ballants pour qui toutes les filles semblent craquer, ni compris sa passion pour (et le succès incroyable de) Ramona le bovin boudeur sans autre personnalité que sa couleur de cheveux.

 

Enfin il reste cet aspect "geek" dont la gratuité m'a laissé très perplexe. Du logo universal 16-bits, aux innombrables "VS" et musiques de jeux video, de la barre de pipi aux onomatopées écrites partout, je n'ai pas absolument pas compris ce que tout ceci était censé apporter. Eventuellement cela pourrait représenter la vision du monde d'un gars intoxiqué aux mangas et jeux vidéos, sauf que le geek de la bande qui vit le nez dans sa console, c'est Neil, Scott il sait même pas aller sur internet. Rien pigé

Et puis sans même aller sur le terrain du geek, il y a plein de détails superflus balancés sans raison ni but, par exemple toutes les petites notes qui nous expliquent quel partie du mobilier appartient à quel colloc. Ca reste affiché 2 secondes à l'écran, on n'a pas le temps de lire et on s'en branle complet, la question de la propriété du mobilier n'étant plus jamais abordée par la suite, alors quel intérêt ?

J'imagine que ce genre de broderies devaient bien passer dans la bd (que je n'ai pas lu), mais sur écran ça pollue plus qu'autre chose.

 

A côté de ça on trouve quelques idées un peu creusées et originales, comme le délire sur les végétaliens avec leur université, leur pouvoirs psychiques, leur police avec girophare vert,... C'est fun, ce n'est pas photocopié d'une autre oeuvre et ça fait avancer un peu l'histoire.

Et puis il y a le personnage du colloc gay qui est de loin le plus intéressant. Dommage qu'il n'ait pas droit à une conclusion.

 

Bref un film capable d'être très original (un peu), comme bêtement référentiel et vain (beaucoup).

 

"Continue ?"

Non, merci !

 

 

Facebook qui un jour va tomber comme Aol.

 

Les écrits restent, on en reparle dans 5 ans

 

Le forum se souviendra qu'une fois dans sa vie, en 2010, Cyril a eu raison

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