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Los Bastardos - Amat Escalante (2008)


FUCK YOU BILL MURRAY

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A Los Angeles, comme chaque matin, Fausto et Jesùs, deux travailleurs mexicains clandestins, attendent au coin d'un terminal de bus dans l'espoir d'être embauchés. Les tâches sont ingrates et très mal payées, mais la nécessité de gagner un peu d'argent leur met une pression intense.

Aujourd'hui, ils ont trouvé un travail beaucoup mieux payé.

Aujourd'hui, leur outil de travail est un fusil à canon scié.

 

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Difficile de parler de ce film sans en dire trop, sans gacher les effets de surprises réservés aux spectateurs (je ne parle pas seulement de LA scene qui a fait jazzer tout les festivals ou le film a été diffusé, mais aussi du scénario dans sa globalité, habilement bien écrit, sachant saper les attentes et les suppositions des spectateurs).

Bref, moins vous en saurez, mieux vous vous porterez.

En tout cas, si vous aimez le cinéma de Reygadas, Haneke ou Dumont (comment ne pas penser a 29 PALMS ?), foncez !

 

J'avais tres moyennement apprécié SANGRE, le premier long d'Escalante, mais LOS BASTARDOS fait preuve d'une étonnante maitrise de l'écriture et du langage cinématographique, toujours a deux doigts de se péter la gueule dans ce genre d'exercice (temps morts, montage minimaliste, plans séquences en plan fixe).

 

Un "film choc" diront les journalistes.

Oui, mais tellement plus que ca.

 

Ca sort en France fin janvier, si mes souvenirs sont bons.

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En parlant de Cannes, la presse Mexicaine a relayé une histoire que la presse francaise visiblement ne s'est pas pressé de diffuser :

 

http://bellaciao.org/es/spip.php?article5175

 

En gros, l'acteur Rubén Sosa (celui qui joue Fausto) aurait subit un bon vieux délit de sale-gueule a l'ancienne par les douaniers a son arrivée a Cannes, a base de fouilles, d'humiliations verbales (les flics ne voulaient pas le croire qu'il était acteur et qu'il venait pour le festival), mise a poil et détention sans motif pendant... 3h30 !

"Meme au Mexique je n'ai jamais été aussi mal traité" dit-il dans l'article.

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L'équipe du film en a parlé lors de la première en remerciant la police Française sous les hués de la salle.

D'ailleurs, pour ceux qui n'ont pas encore vu le film, Fausto c'est le mec sur la photo dans mon dernier message. Pas l'endive à gauche, ni le bogoss à droite, mais le gars au milieu. Il fait 40 kilos tout mouillé, parle d'une voix fluette et avec Cyril, on a failli lui arracher la main quand on l'a lui a serré. Un vrai tueur quoi.

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  • 4 weeks later...

pour moi le claquage de beignet se sera transformé en coup du lapin... Le film est clairement contemplatif, et pour ceux qui n'accroche pas à ce principe.... aoutch, ca va faire mal

 

Après ca raconte pas grand chose, mais ca le fait bien, rien a reprocher au film hormis la mauvaise impression d'avoir vu une idée de court métrage étalé sur un long (c'est à la fois sa force et sa faiblesse, puisque la violence latente prend plus de sens avec la durée, je sais pas si je suis clair )

 

bref, j'ai somnolé la première heure trente, claquage de muffin puis un suppo et au lit. Il me parait presque spoileresque de citer funny games et le cinema de Haneke en comparaison.

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Alors vous avez aimé ou pas ?

 

J'ai l'impression qu'il n'y a pas eu de claquage de beignet chez les zonebissiens

 

Bah j'avais bêtement rematé votre vidéo à Cannes, et donc, bien qu'étant au delà des contingences critico-matérielles, j'attendais le twist

 

Sinon, plutôt bien aimé, partagé entre des moment où jme suis un peu fait chier, et le talent indéniable du bonhomme.

 

Par contre, j'ai craint par moment

la bonne vieille scène de viol filmé en plan séquence, ou autre truc pas très respectueux des grands parents histoire de choquer

, qu'il a la bonne idée d'éviter.

 

(J'adore le générique )

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Cyril je te hais !!!

 

Vu hier en avant-premiere aux Halles, et j'ai cordialement deteste.

Une idee de court qui aurait tenu 10 minutes, etalee sur 1h30 de plans fixes et de silences.

A un moment, on se dit qu'on a tellement souffert qu'on a bien merite quelque chose, un denouement, une peripetie ou n'importe quoi. Et quand on voit le resultat final, ben bof bof bof quoi...

 

Je suis meme pas reste pour les questions/reponses avec le realisateur a la fin de la projo.

Contemplatif, certes. Mais chiant, non merci...

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Cyril je te hais !!!

Mouaaaaaaaah, Los Bastardos/Undead même combat ?

 

C'est à dire ?

Tu dis ca parce que d'autres le disent mais sans savoir de quoi tu parle, c'est mignon

Donc Undead j'avais survendu le film avant de le voir, puis après descendu une fois vu.

Alors que Los Bastardos je connaissais même pas, puis j'en ai parlé après l'avoir vu.

 

Donc même combat ?

Blaireau

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Cyril je te hais !!!

Mouaaaaaaaah, Los Bastardos/Undead même combat ?

 

C'est à dire ?

Tu dis ca parce que d'autres le disent mais sans savoir de quoi tu parle, c'est mignon

Donc Undead j'avais survendu le film avant de le voir, puis après descendu une fois vu.

Alors que Los Bastardos je connaissais même pas, puis j'en ai parlé après l'avoir vu.

 

Donc même combat ?

Blaireau

Oui je sais mais l'occasion était trop belle quand même !

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elle etait surtout courte, je pense honnetement que le public etait soit "souffle coupé", soit passablement ennuyé. les questions n'ont pas fuser mais etait quand même plus direct ou d'une certaine manière plus pertinente. les traductions dans un sens plus dans l'autre n'ont pas vraiment pas aider à rythmer cette fin de seance.

Je pense aussi que beaucoup ont du apprecier de pouvoir discuter de manière plus intimiste après la seance ce qui est normal ceci dit.

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  • 2 months later...

 

"Tu vois, le monde se divise en deux catégories. Ceux qui ont un pistolet chargé, et ceux qui creusent. Toi... tu creuses..."

 

Ma petite chronique du film, parue dans le numéro 9 du magazine NOISE (http://www.noisemag.net) et postée également sur mon blog :

http://blackcatboneseditions.blogspot.com/2009/03/mfm-08-los-bastardos.html

Si le cœur vous en dit...

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  • 4 weeks later...

[FebioFest 2009]

 

Ouais donc parce qu'il faut quand meme que je mette mes impressions ici, c'etait sympa Tout le monde a deteste dans la salle, mais perso dans un exces de masochisme j'ai trouve ca autant foutage de gueule qu'excitant au final. Le generique demonte en effet !

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