Jeremie Posté(e) le 9 septembre 2008 Share Posté(e) le 9 septembre 2008 Bien deçu quand même...Toujours eu une grande fascination pour l'illustration de Peyrolles, qui d'ailleurs n'est absolument pas mensongère : Beineix y dépeint un monde iréel, traversé de figures paumées, un univers en permanance tiraillé entre le sale et le kitch.Baroque c'est bien le mot : mise à part les scènes de jours, on sent le tournage en plein studio, donnant un charme irrémédiable à ce décor anxiogène et bigarré. Les premières images, giallesques mettent le ton : une voix off qui parle en rime, une lune cerclée de nuages rouges sang, une jeune femme poursuivie dans la rue puis retrouvée égorgée sur le pavé, le sang se mêlant alors à l'eau cradingue du caniveau.Tout est déjà dit en quelque sorte. Torturé par le suicide de sa sœur, qui n'a donc pas supporté le viol dont elle a été victime, Gérard (Depardieu donc ) se débat comme un beau diable pour trouver le violeur, écumant les rues tortueuses de la basse ville. Bien que partageant le lit d'une andalouse survoltée (Victoria Avril, aussi chaudasse qu'inssuportable), il tombe irrémédiablement amoureux d'une superbe créature des quartiers riches. Beineix sublime comme il peut la belle Kinski sur fond de musique vieillotte, mais bon perso je préfère de très loin la demoiselle dans La féline La lune dans le caniveau s'étire sur de longs dialogues assez chiants, fait tilté quelques instants (un combat avec rondins l'intervention de deux horribles putes, la vision de la cathédrale au bord de la falaise...) mais ennuie profondément. C'est joli et ça mène malheureusement pas à grand chose. Pour le coup, je reste à mon 37°2 le matin qui est passionnant même en version longue Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Basculo Cui Cui Posté(e) le 9 septembre 2008 Share Posté(e) le 9 septembre 2008 Pour le coup, je reste à mon 37°2 le matin qui est passionnant même en version longue j'ai jamais reussi a le voir en entier ! entre les poils sous les bras de beatrice dalle et l'atroce musique de yared, c'est juste pas possible ! mais j'y arriverai un jour Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Commissaire Tanzi Posté(e) le 9 septembre 2008 Share Posté(e) le 9 septembre 2008 Jamais vu. Le titre fait très "Mon cul sur la commode" Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Basculo Cui Cui Posté(e) le 9 septembre 2008 Share Posté(e) le 9 septembre 2008 par contre, j'ai fortement apprecié "apres la sieste, le réveil" Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Natale Posté(e) le 10 septembre 2008 Share Posté(e) le 10 septembre 2008 J'aime quand wonkley dit du mal d'un film Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nicolas Posté(e) le 23 novembre 2008 Share Posté(e) le 23 novembre 2008 Je ne suis pas d'accord avec tout ce qui est écrit au-dessus. Revu ce couteux objet atmosphérique, basé sur Goodis, tournée à 90% à Cinecitta, qui fit couler beaucoup d'encre à sa sortie, et notamment lors de sa présentation à Cannes, unanimement sifflée.L'ayant encore bien en tête, je l'ai regardé directement accompagné du commentaire audio de Beinex. Vraiment passionnant, riche d'anecdotes et de p'tites histoires dans la grande du cinéma. On apprends notamment qu'à l'origine le film durait 3h40 Et qu'il est vain d'espérer en voir plus un jour, Beinex nous apprenant qu'un bureaucrate de Gaumont a tamponné la demande de destruction de tout le matériel de son film pour éviter des frais de stockage.C'est un régal, il balance à tout va sur Depardieu, sur les actrices, sur Berlusconi, sur les critiques, sur la profession, sans jamais donner l'impression d'aigreur. Singulier rendu d'exercice.Le film, lui, est à l'image du souvenir qu'il laisse au spectateur : une déclaration d'amour à Kinski, dans l'univers crasseux et alcoloo de Goodis aux parfums de Fassbinder et de Genet, d'une ambition visuelle quasi autistique, d'un refus de la concession nourri d'un orgueil incroyable. Il a plus que jamais cette dimension d'oeuvre maudite, certes loin d'être parfaite mais dont justement toutes les aspérités nourrissent le rendu. En un mot comme en dix, cela vaut vraiment le détour.Et pour les plus bisseux, la scène d'intro avec Katya Berger d'"Anthropophagous" est une petite touche qui n'est pas pour déplaire. La copie présentée sur le DVD M6 est assez inégale, d'une définition parfois douteuse mais globalement cela reste honnête. Très beau mixage sonore, valorisant judicieusement la (très belle) musique de Yared.En bonus caché, le premier court de Beinex. [dmotion]12602107[/dmotion] Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Woermann Posté(e) le 24 novembre 2008 Share Posté(e) le 24 novembre 2008 Le film, lui, est à l'image du souvenir qu'il laisse au spectateur : une déclaration d'amour à Kinski parce qu'elle le vaut bien : http://nostalgiakinky.blogspot.com/ Sinon,souvenir d'un film longuet mais qui ne m'avait pas déplu (un petit air de "Coup de coeur" de Coppola ),j'aimerais bien le revoir tiens... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
guncrazy Posté(e) le 20 juillet 2009 Share Posté(e) le 20 juillet 2009 Pour fêter les 40 ans de l'alunissage d'Appolo 11, il foooo voir ce film. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tomfincher Posté(e) le 20 juillet 2009 Share Posté(e) le 20 juillet 2009 Si la lune avait vraiment été dans le caniveau, ça aurait été vachement plus facile d'aller dessus. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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