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Crash (Collision) - Paul Haggis (2005)


Stéphane

Messages recommandés

Tout simplement pour bibi le meilleur film de l'année, la plus belle claque depuis Mystic River comme le dit si bien la jaquette.

Crash est un mix entre du Micheal Mann, du Spike Lee moins virulent, du Altman.

Le film raconte un moment de la vie de quelques personnes de différentes classe sociale. Les histoires se croisent le temps d'un infime moment mais avec des repercutions sur la vie de tous pour leur bonheur ou leur malheur.

Le réal montre une amérique qui doute d'elle même, rempli de préjugés sur "l'autre" surtout quand il n'est pas de la même communauté. une société qui tourne en rond et qui s'auto détruit d'elle même.

 

La mise en scène est magnifique, la musique envoutante et les acteurs sont tous époustouflants.

 

Magnifique film.

Modifié par Invité
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  • 2 weeks later...

Vaaaaaachement bien.

 

Heureusement que j'ai pas tenu compte des critiques qui comparaient le film à Magnolia sinon je me serais jamais déplacé !

 

Des histoires qui s'entrecoisent donc, qui ont toutes pour thème le racisme, plus ou moins directement.

Le plus grand exploit du réal c'est de réussir à caractériser ses personnages en 30 secondes, et de les rendre tous attachants, même ceux qui semblent pourris. Deuxième grande force du film d'ailleurs, les personnages font vrai, ils ont tous leurs forces et leurs faiblesses (à part peut-être le serrurier qui semble vraiment sans reproche), et d'ailleurs Haggis prend un malin plaisir à nous mettre en face de nos préjugés pour mieux nous retourner comme des crêpes.

Pour que le tout tienne la route il faut que les acteurs assurent et c'est le cas dans l'ensemble, les connus comme les moins connus, voire les pas connus du tout, tout le monde se défend bien.

 

Rien à redire sur la mise en scène, le réalisateur mène parfaitement sa barque, aidé par une photo granuleuse réusie et une musique atmosphérique qui va bien.

 

Moins chiant et prétentieux que Magnolia, moins pathos que 21 Grams ou Mystic River, un vrai bon film qui vous noue le bide et vous fait monter les larmes aux yeux lors de certaines scènes.

 

Un seul petit reproche, difficile à exprimer. Le tout est presque trop parfait, tellement minutieux dans son rythme et sa construction qu'il atténue parfois l'émotion qu'on peut ressentir. Mais c'est un détail.

 

En tout cas d'ores et déjà un des tous meilleurs films de l'année, et un prix à Deauville amplement mérité.

 

5/6

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Vraiment pas mal, mais j'ai du mal à être dithyrambique, c'est un peu trop calculé pour être honnête.

 

Beaucoup de très belle scène servis par un très bon score et des musiques qui vont bien, de très bon personnage, des situations vraiment intense.

 

Beaucoup aimé donc, mais l'impressions de mettre fait un peu avoir, je re-évaluerais le film avec le dvd.

 

Sinon au générique, le nom de Tony Danza, après vérification c'est bien le même que pour Who's the Boss?, il joue un Fred, mais la impossible de savoir qu'elle est ce personnage ????

 

PS SPOILER: c'est vraiment foiros le coup de Sandra Bullock qui se vautre dans l'escalier.

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Sinon au générique, le nom de Tony Danza, après vérification c'est bien le même que pour Who's the Boss?, il joue un Fred, mais la impossible de savoir qu'elle est ce personnage ????

 

Il joue l'assistant du réalisateur, celui qui lui fait retourner une scène parce qu'un acteur n'a pas un phrasé assez "black".

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  • 3 weeks later...

Découvert à l'instant. Et déçu. Déçu car j'ai trouvé le film sur-écrit. Chaque séquence, bien que parfois assez joliement intenses en elles-mêmes, trouve malheureusement trop bien sa place dans l'ensemble. Sans comparer forcément à Magnolia ou ce genre d'histoires croisées, on a du mal à être surpris, tant tout arrive à pic comme il coutume de faire (les rencontres entre les personnages, Sandra Bullock qui se casse la gueule dans l'escalier, la petite qui vient utiliser sa cape protectrice, ...). Je dis pas que c'est valable tout le long du film, ou qu'il faille par conséquent rester hermétique à ce qu'il passe, mais ça joue quand même sur la crédibilité et la force du film. C'est d'autant plus dommage que la mise en scène est impeccable (alors qu'Haggis est scénariste à la base), le score de Mark Isham brillant, et les comédiens tellement bons qu'on serait près à tout leur pardonner.

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Dieu que c’est mauvais. Outre le fait que le film soit trop écrit (donc ultra prévisible), il est plombé par ce foutu schéma « fautes-rédemption » appliqué à tous les personnages. Du coup, certaines situations virent au ridicule (Bullock qui se casse la gueule sur son parquet trop ciré par sa femme de ménage latina ! T.Howard et sa crise identitaire régressive du ghetto ! Le méchant Ludacris qui libère les gentils réfugiés asiatiques — dont un s’extasie devant un téléviseur, ouah quelle imagerie pertinente pour cette découverte des terres de l’Oncle Sam !) et le sacro-saint film choral de L.A. devient le tremplin idéal pour ces performances d’acteurs, qui, bien évidemment, cassent leur image histoire de décrocher un p’tit quelque chose doré. Ça ressemble un clip de 2h00 pour SOS Racisme…

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y'a quand même des persos qui ne changent pas dans l'histoire. TU sais très bien que quand tu n'utilises que la mise en scène et non pas les dialogues ou le montage pour montrer ce que ressent un perso tu tombes facilement sur des plans explicatifs. Parfois trop explicatif. Comme De Niro qui pense face à un Los Angeles flou avec une belle musique comme dans Heat.

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Des persos qui ne changent pas ? Combien sur la pléthore à l'écran ? Les persos principaux changent tous, c’est le processus même de l’histoire : Dillon, Bullock, Howard, Ludacris, Philippe, Tate… Et ne me parle pas des troisièmes rôles du genre Danza qui, lui, ne bouge pas ! Pour Mann, on compare pas le mec qui a créé Walker Texas Ranger (même si son Million Dollar Baby est brillant – merci Eastwood !) à celui qui a réalisé Thief, Manhunter ou The Insider !

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Pas d'accord.

Les personnages ne changent pas (à part Bullock qui a un rôle inintéressant et superflu de toute façon), le réal montre juste leurs différentes facettes. Matt Dillon est un raciste et un enculé par exemple, mais ça ne l'empêche pas d'aimer son père et de sauver une femme coincée dans une bagnole en flammes. Pas de rédemption là dedans, juste un type avec des qualités et des faiblesses.

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Pas de changements chez les personnages ? S’ils montraient « vraiment » plusieurs de leurs facettes, on aurait droit à diverses étapes dans leur évolution, ce qui, ici, n’est pas le cas. Un exemple : Matt Dillon. On nous le présente tout d’abord comme un flic haineux et raciste, mais qui, contaminé par le calvaire de son père et sa compassion, se rend lui aussi utile à l’humanité en sauvant une brave métisse qu’il avait sévèrement tripotée auparavant. Idem pour Ludacris, vilain braqueur du ghetto qui se mue en hôte involontaire de réfugiés clandestins après s’être fait tirer les oreilles par un Terrence Howard en pleine crise de black attitude. Itou pour Ryan Phillippe, le p’tit keuf idéaliste qui devient un flippé de la gâchette après une rencontre houleuse avec des homeboys pas sympas. La même pour Bullock qui craint les latinos tatoués (c’est vrai, ça fait peur !) mais qui change d’avis devant la gentillesse de la bonne vieille mama latina ménagère. Plusieurs facettes selon toi, mais je n’en vois que deux à chaque fois, et en plus, il est rarement (voire pas du tout) question de retour à l’état initial pour les personnages précités.

Pour Mann, il est vrai que Walker Texas Ranger, c'est mieux que Miami Vice ou Crime Story, hein ?

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Un exemple : Matt Dillon. On nous le présente tout d’abord comme un flic haineux et raciste, mais qui, contaminé par le calvaire de son père et sa compassion, se rend lui aussi utile à l’humanité en sauvant une brave métisse qu’il avait sévèrement tripotée auparavant.

 

Ben désolé, pas d'accord, encore !

Le flic ne devient pas gentil parce qu'il voit son père décliner. Il peut éprouver de la compassion pour son père tout en restant un raciste, comme il peut sauver une femme coincée dans une bagnole quelques heures après l'avoir tripotée. C'est son boulot. Il n'y a pas d'évolution, c'est la même personne dont on voit un autre aspect.

Comme Ludamachin qui libère les clandestins. Il braque des riches pour leur piquer leur caisse mais ça ne l'empêche pas d'être dégoûté quand il voit que son receleur va fourguer les chinois comme des animaux. On peut être un gangster et avoir ses limites morales !

N'empêche que ce n'est pas pour autant qu'il va arrêter ses conneries.

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Un exemple : Matt Dillon. On nous le présente tout d’abord comme un flic haineux et raciste, mais qui, contaminé par le calvaire de son père et sa compassion, se rend lui aussi utile à l’humanité en sauvant une brave métisse qu’il avait sévèrement tripotée auparavant.

 

Ben désolé, pas d'accord, encore !

Le flic ne devient pas gentil parce qu'il voit son père décliner. Il peut éprouver de la compassion pour son père tout en restant un raciste, comme il peut sauver une femme coincée dans une bagnole quelques heures après l'avoir tripotée. C'est son boulot. Il n'y a pas d'évolution, c'est la même personne dont on voit un autre aspect.

Comme Ludamachin qui libère les clandestins. Il braque des riches pour leur piquer leur caisse mais ça ne l'empêche pas d'être dégoûté quand il voit que son receleur va fourguer les chinois comme des animaux. On peut être un gangster et avoir ses limites morales !

N'empêche que ce n'est pas pour autant qu'il va arrêter ses conneries.

 

Bon, ben on sera jamais d'accord alors !

Pas grave, je vais aller parler avec moi-même dans un coin tranquille !

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on voit un moment de leur vie et que le racisme c'est pas seulement le gros facho qui va voir la psg au Parc. Tu peux être raciste et aider un noir qui crame. Parce que tout raciste est aussi humain et non pas le diable en personne. Et que toute personne non raciste à cause de sa couleur de peau peut être raciste avec une personne d'une autre communauté (le personne de la femme noir qui à la fin dit "parlez moi anglais". Tout le monde est raciste. Je le suis et je l'avoue. Mais j'irais aider un noir qui se fait tabasser (enfin si ils sont pas trop nombreux, les agresseurs pas les noirs). Et oui quand je vois des noirs touchés des allocs alors qu'ils viennent d'arriver ca me fait chier car moi je touche rien et qu'on me dira "toi t'es blanc alors ferme ta gueule car t'as déjà du pot".

 

Le noir qui libère les clandestins c'est parce que lui aussi en tant que noir vient surement d'une famille d'esclaves.

Bullock c'est plus simple. Elle voit à la télé (comme tous ricains) des hords de noirs et de latinos devaster les villes. Elle flippent (voir Moore). Mais sa femme de ménage n'est pas latino pour elle puisqu'elle bosse pour elle.

 

Tu crois que les élécteurs du FN voit le mec noir qui est dans leur parti (je ne sais plus son nom) comme un "négre". Non comme un français. Ils s'en foutent de sa couleur puisqu'à les même idées que les leurs. Un musulman qui vote Le Pen sera considéré comme un bon français et non pas un sale arabe. C'est la même communauté politique.

 

Le but est de dire que tout le monde a des aprioris sur tout le monde. Tout le monde est raciste mais certains pensent qu'ils ne le sont pas parce qu'ils viennent d'une communauté noir ou latino. C'est exactement ce que montre Singleton dans Boy's in the Hood quand le film noir arrête un noir. le racisme est partout même entre gens de même communauté.

Heureusement qu'il n'ya pas de redemption pour ces personnages. Car il n'y en a pas dans la vraie vie.

 

Sinon Mann a 30 ans de carrière l'autre non. Et Miami Vice c'est quand même bien pourri.

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Bon, ben on sera jamais d'accord alors !

Pas grave, je vais aller parler avec moi-même dans un coin tranquille !

 

 

 

Comme ça on pourra enfin dire que Fausto copie.

 

 

 

 

 

 

Cette blague, j'en connais qui vont passer à côté !

D'ailleurs, il n'y a que les plus de 50 ans qui me la sortent !

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Sinon Mann a 30 ans de carrière l'autre non. Et Miami Vice c'est quand même bien pourri.

 

Je te parle d'un film Joe, je ne t'ai pas demandé une dissertation sur le racisme dans le monde !

Cela dit, Crash reste un gros pensum indigeste aussi finaud qu’un discours de Dieudonné.

Pour Miami Vice, ça n’engage que vous les cocos, puis d’abord, j’ai pas commencé sur Mann moi… (alors bon, ton 30 ans de carrière, il sert pas à grand-chose, hein )

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Je te parle d'un film Joe, je ne t'ai pas demandé une dissertation sur le racisme dans le monde !

Cela dit, Crash reste un gros pensum indigeste aussi finaud qu’un discours de Dieudonné.

 

ben justement .. crash est une vraie et bonne analyse du racisme et c'est plus fin qu'un film de Spike Lee. qui lui ne voit que les blancs racistes

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