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Street Kings - David Ayer (2008)


TortueRocket

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Alors Keanu Reeves est un flic assez drepressif aux methodes expeditives et sans ethiques du moment qu'il a le sentiment de buter des gens qui le merite. Il se retrouve confronte a la mort d'un collegue qui va lui faire mettre a jour la corruption totale de son service de police.

 

Ca se regarde, c'est bien foutu, Keanu Reeves est bien dans son personnage de flic autiste et violent. Le film est plein de flics pourris, de dealers de drogues, de kidnappeurs d'enfants pour pedophiles, on a la triple dose de gangstas, dans tout les registres possibles. L'histoire patine pas mal par moment mais ca vaut quand meme le detour.

 

Mention pour la scene ou Keanu balance un escabot a la main dans la gueule d'un criminel pour le faire deraper dans des barbelet et lui soutirer des infos et une fois qu'il a les infos il le laisse dans les barbelets et se casse :D:D J'aimerai bien voir ca dans Paris plus souvent :D:D

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  • 2 weeks later...

Pareil que Tortue. Le flic campé par Keanu est vraiment intéressant, il a sa morale bien à lui qui ne le rend pas trop caricatural malgré ce qu'onpeut craindre au début.

 

J'ajoute qu'on ne peut que regretter qu'une histoire aussi sympa n'ait pas eu droit à un réalisateur avec plus de personnalité parce que ça aurait pu donner quelque chose de vraiment bien. Faut avoir un peu plus de couilles que ça pour retranscrire l'esprit de James Ellroy sur un écran.

 

Bon ça reste meilleur que le Dahlia Noir quand même !

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Bien aimé aussi, bien rythmé, pas caricatural ni déja vu, bien sec et nerveux comme apres un bon café.

Keanu bien, Forrest bien, Laurie bien, le cast entier est bien.

Une intro qui va direct dans la gueule, un coup de tranche de pelle sur le crane, un coup d'escabeau dans les pattes, des coups de bottin sur la gueule de The Game, bref du bon polar pas chiant et bien foutu. C'est vrai que ça manque de prestance mais c'est quand même très bon.

Muy bonita Martha Higareda:

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Dans le flot des sorties estival, Au bout de la nuit aura conquis plus de 300 000 personnes. Je fais donc partie des chanceux qui ont pu voir un excellent exemple d'un bon polar, noir, violent, efficace et très bien rythmé (les deux heures du film passe à une vitesse incroyable).

 

La présence au scénario de James Ellroy (l’histoire originale est également issue de l’esprit du Dog) n’est pas étrangère à la qualité de certains dialogues (Tom [Reeves] : je ne sais pas qu’elle sorte de niakway vous êtes, vous avez des yeux en apostrophes, vous parlez comme des negros, vous faites du business comme des juifs,..)

 

Mais en ce qui me concerne la révélation est David Ayer, qui signe avec Street Kings un film nerveux, rentre dedans, qui a le désir (et qui réussit) de coller au plus proche de la réalité du quotidien de flics de terrain. Et en regardant sa filmographie, je constate juste que le bonhomme est derrière le scénario de Training Day (certains élément sont similaires dans Au bout…), S.W.A.T. (le film tel qui n’est soi disant pas un chef d’œuvre, je ne l’ai jamais vu par contre quand on sait que Snyder était attaché au projet jusqu’au début du tournage, on peut juste imaginer ce que le réalisateur de l’Armée des morts auraient fait avec un sujet aussi porteur en adrénaline et en suspense), Dark Blue, Bad Times ou encore Fast & Furious.

Bref, la volonté d’Ayer est de nous proposé des tranches de vie des forces de police dans ce qu’il y a de plus beau (la résolution d’enquêtes, secourir des victimes) et ce qu’il y a de plus abjectes (la trahison à un corps de métier, à une idéologie, la corruption politique). Mais également de tisser finement cette ligne invisible qui sépare le bien du mal, et que ce soit dans Fast & Furious, Training Day ou Au bout de la nuit, la frontière est mince, mais ça, c’est peut être une évidence que le scénariste / réalisateur n’expose jamais littéralement. Il a l’intelligence de s’intéresser avant tout au récit et aux faits car c’est à travers les personnages et le récit que ces idées transpirent ostensiblement.

 

Voilà j’ai passé un très bon moment, le film m’a emporté pendant deux heures dans le L.A. des gangs, des cadillac, du hiphop game (deux featuring de marque avec la présence de The Game et de Common). Une bande son à l’image du film, très urbain à noter pour Gourbenj qu’on peut entendre un morceau de Ice Cube.

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