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Noriko's Dinner Table - Sono Sion (2005)


guncrazy

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Strange but suggestive, "Noriko's Dinner Table" reps less a sequel to helmer Sion Sono's previous horror satire "Suicide Club" than an existential parallel. "Table" follows two teenage sisters who shed their identities to join a quasi-prostitution ring. Although told through a cascade of flashes forward and back, the puzzle doesn't quite form a complete picture by the end, which may leave genre fans frustrated but the arthouse crowd intrigued.

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Une reviewhttp://www.blisty.cz/2005/7/11/art24059.html‹

Et pour finir un extrait sous titré anglaishttp://download.kviff.com/movies/high/high_0988.wmv‹

 

Putaing. Suicide Club étant l'un de mes films de chevet:

JE VEUX VOIR CCCCCEEEEE FFFFFIIIIILLLLLLLMMMMEEEEEUUUUUUUHHHHHHHHH

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Comme la dame au-dessus.

 

J'avais été très intrigué par le début glaçant avec ses lycéennes qui se suicidaient en masse le sourire aux lèvres, mais au fur et à mesure que le récit avançait j'étais de plus en plus perplexe, puis franchement atterré.

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Pourtant le film a été acheté il y a déjà un bon moment, lors de sa diffusion à Deauville.

En 2003 alors. Quand meme.

 

Sinon, Noriko's Dinner Table fait 158 min, ce qui devrait éloigner les décus de Suicide Club et ne laisser que les gens de bon gout.

 

D'autre part, sur IMBD Sion est crédité pour un autre film en 2005 : http://www.imdb.com/title/tt0456748/

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  • 2 months later...
J'avais été très intrigué par le début glaçant avec ses lycéennes qui se suicidaient en masse le sourire aux lèvres, mais au fur et à mesure que le récit avançait j'étais de plus en plus perplexe, puis franchement atterré.

Moi au contraire j'ai adoré la fin : spolier:

Un véritable foutage de gueule qui te demande tranquillement de rentrer chez toi la queue entre les jambes. Couillu!

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  • 1 year later...

J'avais pourtant utilisé le moteur de recherche; sorry "Allan"...

 

 

 

 

Après les sorties respectives à venir des trois titres coréens "Guns & Talks", "A Family" et "Springtime" le 16 avril prochain, suivi – au mois de juin – par le sulfureux film japonais "Flower & Snake" de Takashi Ishii (interdit aux moins de 16 ans), KubiK est fier d'annoncer celle – au mois de juillet – de "Suicide Club 0 : Noriko's Dinner Table" de Sono Sion ("Suicide Club", "Exte").

 

Adapté de son prorpe roman, "Suicide Circle: The Complete Edition" (Jisatsu Saakuru: Kanzenban), "Noriko's Dinner Table" constitue une sorte de préquelle à son succès mondial, "Suicide Club". Non pas moins sulfureux, "Noriko's Dinner" donne nombre de clés aux nombreuses questions restées en suspens dans son prédécesseur, tout en développant son propre univers. L'histoire reprendra, notamment, le fameux suicide collectif des 54 lycéennes se jetant joyeusement sous une rame de métro et dont les images ont fait le tour du monde.

 

 

 

Avec cette sortie, l'éditeur KubiK Vidéo cherche à contribuer à la découverte d'un artiste majeur japonais, célébré poète et artiste de rue engagé dans son pays et dont la foisonnante filmographie est resté inédite à ce jour en France (en-dehors de la rétrospective organisée à l'Etrange Festival de Paris 2006).

 

La date de sortie et les détails de l'édition seront communiqués ultérieurement.

 

 

 

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  • 2 weeks later...
  • 4 weeks later...
  • 3 weeks later...

Bastian vient de poster l'info sur le forum Hkmania

 

en bonus du film "Noriko's Dinner", il y aura un petit film moins connu, mais pas moins digne de votre intérêt: "Suicide Club" Sortie prévue en coffret collector avec pleïade de bonus au mois de janvier 2008.

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  • 2 weeks later...
  • 5 months later...
  • 3 months later...

 

 

La date de sortie du coffret "Suicide Club"

 

incluant

 

"Suicide Club" en version uncut et

 

"Suicide Club 0: Noriko's Dinner Table" en version originale de 2h40 et

 

un reportage exclusif de Julien Sévéon sur "La Jeunesse Japonaise")

 

est désormais fixée au 21/03/2008.

 

 

 

Plus guère besoin de présenter l'oeuvre culte de Sono Sion, qui a fait couler beaucoup d'encre depuis sa sortie en 2002; sauf à indiquer que la présente version est celle UNCUT (à la différence de la version HK ou anglaise, par exemple), qui en rajoute dans l'hémoglobine et dans le portrait tout sauf sympa de l'extraordinaire Genesis.

 

"J'aime montrer mon amour aux bêtes...surtout à coups de talons dans leur tronche !"

 

 

Mais sous les effets souvent chocs, Sono Sion traite également des délicats problèmes de la surmédiatisation / consommation et du taux particulièrement élevé des adolescents au Japon.

 

 

A ce propos, "Noriko's Dinner Table" est un parfait complément de sa réflexion dans cette histoire racontée du point de vue des trois membres d'une même famille, dont Noriko, qui s'en va rejoindre une mystérieuse agence, qui "loue" des personnes pour jouer des anciens amours ou défunts auprès de familles éplorées; sa soeur, qui va être aspirée dans ce cercle infernal et leur père, impuissant face aux tragiques événements.

 

 

Une sortie événementielle à ne rater sous aucun prétexte.

 

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  • 4 years later...

Ca ne rigole pas autour de la table de Noriko....

Etonnante suite - ou complément - à "Suicide Club", "Noriko's Dinner Table" ne cherche certainement pas à séduire, ni à faire plaisir, et en rajoute une couche au niveau de la critique des valeurs de la cellule familiale au Japon - et par extension dans le monde occidental.... le film ne parle pas d'un malaise national, mais bel et bien mondial. Le film ne va pas chercher à séduire les amateurs d'hémoglobine (les rares scènes sanglantes sont majoritairement issues de recyclages du suicide d'ouverture de "Suicide Club") mais prend un malin plaisir à tourner le couteau dans la plaie de quiconque pourrait être confronté à des conflits "parents-enfants" - que l'on se place d'un côté ou de l'autre. Perso je n'ai pas de soucis avec mes vieux et mes enfants sont trop jeunes pour me faire des crises de sales gosses... Mais une chose est certaine, c'est que si les choses venaient à mal tourner entre mes filles et moi, je réfléchirai à deux fois avant de revoir ce film qui - à mon sens - possède la capacité de foutre leur nez dans leur merde à ceux qui viendraient à culpabiliser quant à leur relation familiale. Les personnes non concernées pourront sans doute voir cela d'un oeil détaché, mais pour les autres, difficile de ne pas être interloqués. Et si j'avais vu le film à sa sortie, sans doute me serais-je dit que cela ne peut concerner qu'une société en orbite comme le Japon, avec leur obstination technologique unidirectionnelle, qu'elle s'oriente vers le taf, la pop musique ou les copains virtuels, mais force est de constater que l'Occident a suivit le même chemin et s'avère identique... Il ne faut pas comprendre que le Moyen-Orient (ou autres pays non occidental) emprunte des voies opposées qui valent mieux que cela (l'abrutissement des masses y existe d'une manière antinomique par rapport à ce que nous vivons mais existe tout de même - ben oui, ça fait partie de ma réflexion), mais tout simplement que la perte des valeurs simples va à tous nous péter à la gueule un jour ou l'autre.

Bon, je me relis et je me trouve un peu lourd, mais c'est ce que m'inspire ce salaud de film terriblement touchant et pourtant tourné en vidéo moche sur plus de 2h30min. Allez demander à Michael Mann ou Tony Scott (RIP) d'en faire autant....

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pour ma part, c'est le chef d'oeuvre de Sono Sion. Pas le plus parfait niveau technique et plastique, mais dans sa narration (une voix off ultra présente et jamais chiante) et son sujet c'est - imho - le plus puissant.

Et il serait temps que le film soit réhabilité à sa juste valeur.

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je n'ai pas d'enfants, donc je n'ai pas la meme sensibilité de grille de lecture que toi.

 

Ceci dit, je le trouve effectivement plus universel que Suicide Club (pour prendre un précédent), qui avait pour lui une comparaison de société de consommation très ancrée Japon (ou entertainement asie). Je suis plutôt simple dans mes lectures de message de film, mais Noriko c'est une vision cynique hyper crue de la différence générationnelle et du total manque de communication qui naît de l'absence de compréhension des uns et des autres. Parce si Noriko est paumée, son père l'est totalement aussi. C'est pas juste une vision unilatérale, ça explore la cellule familiale et la construction d'identité dans et autour de cette derniere. A bien regarder c'est là la finalité du film via le Watashi wa Noriko à la toute fin. On est dans pile dans le schéma narratif de Sono avec la déconstruction violente afin de forger l'individu. Sauf que contrairement à Himizu (qui a finalement plein de points communs matriciels), Noriko évite l'hyperbole constante. C'est sur le fil, plutot casse gueule (la toute fin), mais ça reste plausible (et totalement Murakinien dans l'ame - les bébés de la consigne automatique, dont l'apport est surement notable).

 

(ca fait trois ans que je remanie mon brouillon de texte sur Noriko, sans m'en satisfaire. Un jour j'y parviendrai!)

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Je pense que je te rejoins sur la "vision cynique hyper crue de la différence générationnelle et du total manque de communication qui naît de l'absence de compréhension des uns et des autres", mais c'est justement ce que je ne veux pas limiter au Japon - ou à l'Asie - uniquement. Le fait est que nous ayons un mode de consommation similaire qui s'est justement uniformisé avec le temps. Il n'est pas le exactement le même, mais il tend vers quelque chose de similaire. Le comportement de l'individu au travers de périphérique comme le téléphone portable ou l'ordinateur tend à le démontrer.

Mais comme tu dis, cela fait trois ans que tu cogites sur l'interprétation de ce film, et je ne l'ai vu que ce soir... autant dire que mon interprétation n'est de loin pas définitive. Comme je le dis, ma lecture brute est lourde, mais elle est gavée d'interrogations qui sont nées sur le moment, ce que nombre de films qui se veulent "réflexifs" ne parviennent finalement pas à générer.

C'est ce que le rend fascinant.

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C'est pour ça que je disais que le film était "plus universel". Une famille reste une famille.

Par contre, il reste quand même un paquet de scories que je trouve particulièrement applicables à la cellule familiale ou sociale japonaise. Grosse pression de toute part, perte de repères, père immensément absent (la constante du salaryman), sans compter que le père Sono lâche en sous texte frontal sa propre relation au père.

 

L’intéressant qui découle du talent de Sono Sion à emphaser les choses, c'est que Noriko's Dinner Table au premier degré aurait été un film super chiant. En exagérant et délayant le genre au maximum (le coup de la location de famille, ça rentrerait dans une case cyberpunk plutôt facilement, ou un film d'horreur), l'idée directrice est renforcée et devient sublime.

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