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Ratboy - Sondra Locke (1986)


Léo

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Los Angeles. La nuit, un enfant monstre mi-humain, mi-rat hante les décharges des collines de la ville, effrayant les adolescents. Deux clochards capturent la bête et dans l’espoir d’en tirer une belle somme, décident de convoquer la presse grâce à un message qu’intercepte Nikki, une jeune femme ambitieuse qui se fait passer pour une journaliste. Sentant qu’elle tient là une histoire incroyable, elle parvient, à son tour, à leur reprendre Ratboy et lui fait mener la grande vie. Limousines, réceptions dans le gratin des stars d’Hollywood, l’enfant rat est devenu l’objet de toutes les convoitises. Il fait la une des journaux, passe à la télévision. On lui donne même un garde du corps chauffeur. Mais une nuit, il décide de s’enfuir… il est devenu dangereux.

 

Première réalisation pour Sondra Locke, une oubliée des 70's qu'on a quasiment tous découvert dans L'EPREUVE DE FORCE au côté de Eastwood mais aussi dans WILLARD...

 

Bon, je vais pas y aller par quatre chemins, ce RATBOY est une véritable catastrophe ! Sondra Locke tente de nous faire son ELEPHANT MAN à elle et y joue même le rôle principal( non ce n'est pas elle le ratboy), mais bon, n'est pas David Lynch qui le veut...

 

Tous les gros clichés du gentil freak qui rêve de se faire une place dans la société sont réunis : le pauvre enfant rat, sauvage et agressif lorsqu'il est découvert puis finalement apprivoisé devient petit à petit sociable, et même heureux de sa nouvelle vie faite de strass et de paillettes. Mais parmi tout ce p'tit monde y'a pleins d'imposteurs, de buisness mans verreux et de faux amis hypocrites. Bref, le retour à la réalité est dur, fuite, rebellion etc etc...

 

En plus d'un scénario usé et prévisible comme c'est pas permis, 'faut se farcir une mise en scène fade, une direction d'acteurs juste pas possible... Et puis mon dieu c'que c'est mièvre, mielleux et pleins de bons sentiments. La fin est assez hallucinante d'ailleurs, on a l'impression de se matter le générique de la petite maison dans la prairie.

A noter que celui qui se cache sous le masque de l'enfant rat(censé avoir une douzaine d'années donc) est en fait Sharon Baird, un danseur/comédien d'1m50 qui s'est retrouvé propulsé star du Mickey Mouse Club dans les années 50. Au moment du tournage il avait... 43 ans !

 

Distribué par la warner et co-produit par la boîte du père Eastwood, Ratboy est un énorme bide, assassiné par la critique. N'oublions pas non plus sa nomination pour la plus mauvaise actrice aux Razzie Awards 88.

Une pensée pour la pauvre Sondra Locke, ce truc aura tout de même mis fin à sa carrière d'actrice !

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Vu à l'époque en avant-première Starfix et je me joins aux concert de louanges : UNE PURGE !!!!

 

Après nous avoir infligé ça, peu de temps après la Sondra a commençé à couiner à la cruauté mentale contre le grand Clint qui l'avait largué : peine perdu, nous avions choisi notre camp !

 

ROCAMBOLE

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merci les gars ! autant de réponses pour une telle merde, ça m'fait chaud au coeur !

 

C'est ce que je me disais...ce film atteint 2 pages de thread. Grandiose ! Vive Zonebis !

J'allais dire la même chose, 2 pages pour un film de merde.

En plus, j'ai envie de la voir cette daube maintenant, il attise ma curiosité le raton.

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