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Urban Legend - Jamie Blanks (1998)


Nicolas

Messages recommandés

 

10 ans déjà !

 

Aaaaah cette fameuse et déjà si éloignée période post-scream avec tous ses rejetons... ça vous manque pas ?

Reste que cet URBAN LEGEND demeure pour moi l'un des plus sympathiques avatars de cette lignée. A condition evidemment de ne pas être allergique au cahier des charges Neal Moritz, et aux slashers qui se cherchent une raison d'être, comme içi l'exploitation en tapisserie des mythes urbains.

 

Sympathique, déjà parce que c'est l'un des rares à retrouver une ambiance digne de celle qu'on avait dans les années 80 dans les produits de ce type... il se détache assez nettement des tristes slashers format video des 90's. Le scope envoie le bois, la photo nocturne est de toute beauté et donne à ce campus une ambiance vraiment délectable...

Palme à l'intro avec Natasha Gregson Warner qui chante à tue tête le "total eclipse of the heart" de Bonnie Tyler. Une façon habile de prendre le spectateur par les sentiments.

Il faut néanmoins reconnaitre que le film a quand même du mal à capitaliser comme il le voudrait sur les fameuses "légendes urbaines". Vu le potentiel, on peut rester frustré. Quant aux invraisemblances et situations idiotes qui flattent l'indulgence habituellement dans ce type de produits, elles sont beaucoup trop nombreuses pour que le film emporte l'adhésion... on pourrait les énumerer sur 50 lignes...

Mais la plus grosse ironie du film ... ou quand la fiction rejoint une triste réalité...

 

 

C'est d'avoir confié à Rebecca Gayheart, le rôle d'une psycho killer dont le moteur -la vengeance de son bien aimé tué accidentellement dans un accident de la route par la sotte rousse du film, renvoie au fait divers, lui bien réel, dont les tabloïds US ont fait choux gras... lui donnant cette fois la vedette dans le rôle de l'écraseuse fatale de piéton, en hummer.

 

 

Côté cast, participation sympa de Robert Englund, Tara Reid avant de sombrer dans l'enfer de la real tv, de la cellulite, de la friture et des bourrelets, Jared Leto décoratif et un peu simplet, Joshua Jackson expédié dans le film de manière hallucinante, Michael Rosenbaum avec des cheveux et des poils... quant à Alicia Witt, elle est quand même bien rousse.

Bref, sans être un must, il vaut quand même mieux qu'une "mortelle saint-valentin"... même si la suite est meilleure.

 

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On aime bien Michael Rosenbaum et son chien bien cuit (et ses poils).

 

C'est le slasher des années 90/2000 qui m'a le plus plu. J'aiune tendance à être tolérant avec le film, car il est déjà bien emballé (comme l'a indiqué Harry Beau), ce qui ne fut pas le cas de beaucoup de neo-slashers par la suite. Le score lui aussi donne une ambiance bien étrange (la scène d'ouverture, par exemple) et quelle belle photo nocturne!

le casting est équilibré, mention + à Danielle Harris en contre-emploi.

Il n'y a que le final pseudo-gothique qui est un peu ridicule à mes yeux (le responsable de tout cela change de psychologie à 180° comme on giflerait une fesse blanche qu'elle devienne rose de suite) et gache un peu le tout. Rien que voir Tara Reid se faire courser en talons, le film gagne déjà ses galons.

C'est aussi la bande annonce cinéma que je me repasse le plus souvent, comme ça, rien que pour le plaisir (de Leonard).

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Palme à l'intro avec Natasha Gregson Warner qui chante à tue tête le "total eclipse of the heart" de Bonnie Tyler. Une façon habile de prendre le spectateur par les sentiments.

 

Tu parles pour toi là

 

C'est effectivement techniquement chiadé (Jamie Blanks fait mumuse avec sa louma comme un chef) mais c'est tout de même très creux derrière cet esthétisme léché. Le plus marquant est que les meurtres sont d'une platitude déconcertante, ce qui est le comble pour un slasher.

 

Reste une perle, cette superbe citation du directeur du campus à la responsable de la sécurité au sujet d'un ado ayant disparu: "Nous sommes le week-end ! Il est probablement dans un motel avec une fille. Ou avec un homme. Ou avec un animal. Est-ce que je sais moi ? Vous n'avez jamais eu 18 ans ?"

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Suite à ce thread épique, j'ai proposé à ma moitié et à mes deux monstres de revoir ce chef d'oeuvre hier soir, nonbstant la 60aine de films empilés qu'on a pas encore vus.

Ils ont dit oui

Et on a encore aimé. J'ai cette fois ci fait beaucoup plus attention au Score de Christopher Young, qui est vraiment tonitruant et joue un role pas si négligeable que cela dans la tension générée par certaines scènes.

Pour le reste, c'est conforme à l'idée que j'en avais toujours eu, à savoir un film vraiment très soigné d'un point de vue visuel (la scène ou Tara reid se fait courser avec le plan général des escaliers est tout simplement sublime et a du etre ultra compliqué à éclairer, tout comme la scène où Alicia Witt croise de janitor pour la première fois.

Le scénario tente de marcher dans la direction de Scream, avec un sens beaucoup moins référentiel et moins ironique. Mais c'est (quelque part) la Moritz touch que j'apprécie bien. exploitatif, faire semblant d'etre intelligent et pas dupe de la chose tout en s'y enfonçant bien confortablement. Je te baise : pas à sec et au gravier, mais quand même bien profond. c'est ce que semble dire le film

 

A noter dans la bande annonce plusieurs scènes coupées au montage final. La seule présente sur le Z1 est celle de la culbute de Tara Reid, à la fin de la featurette.

 

Pour ma part, c'était sur le z1 sorti en 1998 et le 5.1 était absolument sublime. les scènes d'extérieur avec orages, pluie et tout le bastringue circulent à 180° de l'arrière vers l'avant avec une précision et une répartition sonore assez incroyable. ca m'a même surpris par rapport à certaines éditions récentes ou le mixage sonore n'est pas aussi soigné. Par cotre le transfert visuel n'est pas très top.

 

Et la voix de Natsha Greggson Wagner défonce tout. Bonnie Tyler a du s'arracher ses meches Top Color de fureur

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Comme vous m'épatez à vous souvenir de tous ces détails! (Et je dis ça sans moquerie, croyez-le!)

Je me souviens avoir bien aimé le film en son temps. Il m'en reste l'ambiance générale - nuit et lumière réussie- et l'impression d'un slasher assez soft, comme dit plus haut ce qui est plutôt un comble mais permet aussi d'expliquer son succès "grand public" à voir le temps qu'il est resté sur les rayonnages de loueurs.

 

PS: je dois manger plus de poisson?

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  • 10 years later...

Revu l'an passé, et bon moment pour moi aussi. C'est sympa, ça se mate bien, et même si un paquet de trucs sont cons comme la lune tout au long du film, ça fait partie des petits slashers 90's que je garde sous le coude pour revoir de temps en temps !

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