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Splatterhouse - Namco - 1988


Jeremie

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Une (presque) saga sur laquelle il fait bon de revenir

 

Ceux qui se branlaient devant les décapitations de Barbarians et pestaient contre la suggestion de Alone in the dark devaient alors être aux anges aux commandes du massif Rick, un étudiant possédé par un masque aztèque dès plus singulier.

Le premier volet, bien que posant les bases du jeu et s'avérant déjà très réussi, ne touche que les salles d'arcades et la Pc-Engine : on en a même oublié l'existence d'une version mainstream sur Nintendo, avec des personnages en super deformed tout mignon

 

 

Le culte (pour les plus siphonés) se mettra en marche avec le second volet en 92 et sa suite l'année suivante, s'ajoutant à la liste des plus belles exclusivités de la Megadrive.

A l'encontre de Streets of rage et de son ambiance néon 80's décontracte et fun, Splatterhouse semble boosté à Evil Dead et à Re-Animator, étalant avec vigueur son goût pour les décors cramoisis et les créatures indicibles et dégoulinantes...mais alors vraiment dégoulinantes !

 

Le troisième volet est plus retors (on farfouille la maison pour retrouver sa dulcinée, et c'est pas de la tarte !), avec cette fois possibilité de gagner en surpuissance via une barre d'énergie. L'ambiance et les effusions gores y sont eux, intactes.

 

On ira, entre deux pains monstrueux et de l'éclatage de tête à la barre à mine , y desceller un subtile malaise : son ambiance horrifique surchauffée et poisseuse, sa musique Midi excessive, sa violence graphique sans limites, ses images qui suintent...quelque chose qui, à la manière de titres comme Le Pacte ou Clock Tower, bénéficient d'un cachet impossible à retranscrire sur console next-gen. Au moins espérons que ce volet en 3D sera suffisamment gore et bourrin pour nous éclater jusqu'au bout de la nuit

 

 

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J'ai eu le 2 sur Megadrive en vrai, et le 1 et le 3 sur emulateurs. Rien a ajouter : PESANCE !

 

Bon, ds l'absolu, c t pas non plus les jeux les plus fouillés et variés du monde hein, mais la dose de gore, le mauvais gout étalé sur nos écrans à l'epoque, ça suffisait à notre bonheur !

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