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Ballers (Stephen Levinson - 2015)


Nice Panda

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Les péripéties d'un groupe d'athlètes, retraités ou non, à Miami...

 

 

 

Alors, ce n'est ni plus ni moins qu'Entourage dans le milieu du foot américain. Tout sauf un hasard qu'on retrouve donc quelques producteurs communs aux deux séries.

 

Du coup, on a exactement les mêmes défauts et qualités.

C'est parfois rigolo, ça va vite, quelques-uns des persos sont attachants et le tout reste suffisamment distrayant pour se vider la tête un soir de grande fatigue.

 

Mais ça ressemble aussi à un cauchemar beauf, sorte de lecture 1er degré de l'univers de Bret Easton Ellis : superficiel, vulgos, étouffé par la frime, sans aucune méchanceté ni profondeur.

Et partageant, sans même chercher à s'en cacher, la même fascination douteuse pour le luxe, le clinquant et le bling-bling - tout l'esprit de la série pouvant être résumé lors de la scène finale de cette première saison où décrocher un gros contrat et devenir millionnaire est vu comme l'aboutissement de l'existence...

 

Dans le genre sportif,il est permis de préférer l'esprit de Eastbound and Down...

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