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Hannibal [Bryan Fuller, 2013]


Serge A. Storms

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Des étudiants disparaissent et le FBI n’avance pas dans son investigation. L’agent Crawford recrute alors Will Graham, un profiler extrêmement doué, socialement limité, qui apporte une assistance précieuse. Pour l’aider à se concentrer, Crawford fait appel au Dr Hannibal Lecter.

 

Le premier épisode vient d'être diffusé sur NBC la semaine dernière, Mads Mikkelsen dans le rôle d'Hannibal Lecter, pas encore vu mais tout ça a l'air intriguant !

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  • 2 weeks later...

J'ai regardé le premier épisode et je me suis un peu emmerdé.

La série ressemble à du CSI mélangé avec du Dexter donc rien d'original à sous mettre sous la dent. Bon je n'attendais rien de révolutionnaire mais le tout fait un peu périmé.

Là en plus on nous colle un flic torturé bien relou, une psy qu'on sait quelle va finir avec et un Hannibal pas du tout flippant.

J'aime bien Mads mais il n'est pas sublimé là dedans.

J'attends de voir la suite qui peut être intéressante mais je ne m'attends pas à finir la saison.

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  • 2 months later...
  • 5 weeks later...
  • 2 years later...

Enfin terminé ce qui s'est avéré être un long calvaire...

 

Résumons : malgré l'apparente inutilité de la chose, la saison 1 s'était plutôt révélée être une bonne surprise, grâce à une ambiance macabre à souhait et un esthétisme pompier qui servait, paradoxalement, l'ensemble.

On était plus proche d'une relecture 2.0 du Millenium de Chris Carter que d'une énième adaptation de Thomas Harris mais le tout avait, au moins, le mérite d'une certaine originalité.

 

La saison 2, après un bon début, commençait à patiner dans la semoule.

La faute à un Hannibal tellement omniscient qu'il en devenait ridicule, un rythme languissant et un ton qui dérivait vers le sentencieux bien lourdingue...

 

Quant à cette troisième (et dernière, du fait d'audiences catastrophiques), elle se vautre avec délice dans la fange en atteignant ce que j'ai peut-être vu de pire en matière de prétention et de rendu abscons.

Toute la première partie (qui condense, fort maladroitement, les arcs des bouquins Hannibal et Hannibal Rising) atteint l'exploit de parvenir à allier une vacuité digne d'un trou noir et une prétention auteurisante tellement appuyée qu'elle en devient antipathique.

 

Rythme anémique. Acteurs sous Prozac. Dialogues philosophico-mes couilles qui évoquent certains des sketchs des Inconnus. Réalisation qui se résume à des ralentis (à peu près 7258 plans de sang qui goutte durant l'ensemble de la série) et un protagoniste en chef qui cuisine en débitant des aphorismes qui ne veulent rien dire...

 

Non seulement le show ne raconte rien mais il prend des plombes pour le faire. Sans oublier, par-dessus le marché, d'en plus nous regarder de haut...

Ça m'a rappelé les envies de suicide qui ont pu monter en moi lors des pires moments de Lost.

 

Et si on laissait tomber un peu le perso pour passer à autre chose ?...

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