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Dead Set - Yann Demange (2008)


Benj

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Ca se regarde. C'est pas révolutionnaire, surtout en ce moment ou le zombie s'accommode à toutes les sauces, mais pour de la télé, y'a bien pire.

On n'évite pas certaines figures imposées du genre, mais avec une durée de 2 heures bout à bout, on ne s'ennuie pas trop. De toute façon, les habitués des reality show verront certainement des clins d'oeil qui m'ont certainement échappés.

Et pis c'est à peine plus long que Mindhunters que j'ai vu hier soir à la télé, et c'est bien moins con.

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Dead Set aurait pu s'appeler "4 Days Later", c'est vraiment excellent et extremement gore sans jamais etre cheap, aucun temps mort, une bonne pincée d'humour noir dans certaines scenes et dialogues mais le ton est assez 1er degré et pessimiste, de meme on flippe assez devant ce "film" qui aurait eu sans mal sa place dans les salles!

 

En clair, Dead Set c'est 30% de dawn of the dead, 60% de 28 days later et 10% de Shaun of dead! En clair, les zombies courrent vite et la camera est souvent en mode epileptique, seules mini critiques à faire sur Dead Set ainsi que qq incoherences et un ptit manque d'originalité (ou hommage/reference trop appuyé) c'est selon sinon c'est du tout bon!

 

A voir sans tarder! et faut que qqun confirme qu il y a des sta! car a 15€ sur play, ca vaut franchement le coup!

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  • 1 year later...

Bien sympathique et gore, drôle et dynamique....

Ca manque peut-être un peu de substance et c'est bien dommage avec un sujet pareil. Il faut dire aussi qu'Endemol est derrière le projet et que si la télé-réalité est effectivement attaquée via la présence d'un producteur putassier et de participants crétinoïdes, ça reste très soft comparativement au potentiel critique de la chose. Dommage mais ça n'empêche que ça se regarde bien, 5 épidoses en 140 minutes, ça se voit d'une traite, il y a des moments de tensions, des instants d'humour pas toujours très fin (les amateurs de pipi-caca ont même droit à un tout grand moment télévisuel), il y a du gore, et même une femme à poil (mais c'est furtif, autant vous prévenir tout de suite).

Et il y a bien des sta sur le DVD anglais.

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  • 1 year later...

J'ai pas encore maté ça (à peine le début qui m'a bien donné envie de voir la suite) mais j'ai lu cette critique qui m'a fait dire qu'il y avait quand même un vrai fossé en France entre les critiques un peu "classiques" et les bisseux / amateurs de ciné de genre. En tout cas il m'a donné envie de voir la série

Et il s'est fait tomber dessus à bras raccourcis par les fans de zombies-flicks dans les commentaires, à plus ou moins juste titre.

 

Dead Set - L’horreur à gerber

 

 

“The following programme contains very strong language and scenes of horror some viewers may find disturbing. It’s best suited for wide-screen viewing and surround sound, and should be watched in a darkened room.” La mise en garde est sans ambiguïté, ensuite, si vous décidez de regarder Dead Set, vous ne pourrez vous en prendre qu’à vous-même.

 

J’ai souvent beaucoup de respect -et une admiration certaine- pour ce que font nos voisins anglais en matière de séries télévisées, mais cette fois je dois admettre que j’ai encore des hoquets à l’idée des cinq épisodes qui ont été diffusés sur E4. Rien ne nous est épargné - cela dit au bout d’un moment s’habitue et après avoir consommé quelques pastilles de menthe, l’envie de vomir se dissipe légèrement.

 

Sur le site officiel, Dead Set est présentée comme un spectacle gore. Les critètes que recouvre ce qualificatif ont dû salement évoluer depuis mon adolescence parce que là, c’est presque insoutenable, et pas seulement en raison de la pauvreté du scénario qui est plus que largement compensée par la violence et les maquillages. Aucune restriction d’âge n’est mentionnée (et j’ignore si le critère existe en Grande-Bretagne), mais Dead Set n’est même pas un spectacle pour teenagers.

 

Je sais qu’on avance souvent que l’outrance des films de ce genre finit par provoquer le rire (nerveux plus que de joie, parce que malgré tout on ne se sent jamais vraiment à l’aise). L’argument est que cela est tellement invraisemblable que c’en est drôle. Il faut tout prendre au deuxième ou au troisième degré, discerner la critique et la dérision derrière les cascades d’hémoglobine qui se déversent devant vous. Là, non. On n’a pas envie de sourire, et encore moins de rire, car tout est fait pour que l’histoire soit réaliste, pour que l’imaginaire soit réduit à la portion congrue, pour que vous vous sentiez happé par la fiction. Ce qui d’ailleurs fonctionne parfaitement, il faut reconnaître cette qualité au scénario imaginé par Charlie Brooker, caricaturiste et humoriste.

 

Dead Set, c’est l’histoire d’une émission de télé réalité, The Big Brother Show, une espèce de Loft Story dans lequel des adultes vivent ensemble, enfermés dans un décor sous le regard permanent de caméras de télévision. Les téléspectateurs votent chaque semaine pour éliminer l’un des acteurs du show.

 

Brusquement, se déclenche en Grande-Bretagne une attaque de zombies. Ils tuent leurs victimes en les égorgeant, puis leur dévorent un morceau du corps (le plus souvent les viscères) et poursuivent leur chemin à la recherche d’autres proies. Les victimes se transforment en zombies affamés et la contagion des morts-vivants se répand comme un incendie dans un champ de blé. Elle gagne jusqu’aux studios de télévision et aux locaux où vivent enfermés les participants du Big Brother Show.

 

Ces derniers sont tellement stupides que, dans un premier temps, ils pensent que tout cela fait partie de la production télévisée et que ce n’est dû qu’à faire augmenter les taux d’audiences. C’est la seule critique qui est formulée au cours de la série. Pour le reste, tout est gratuit, rien est expliqué, on n’en sait pas plus à la fin. Le but est simplement de montrer de l’horreur (dépeçage, explosions de crânes, découpage de cadavres, un des personnages est même séparé en deux par la meute et continue à proférer des injures, etc.)

 

Les deux premiers épisodes devraient suffir à vous faire une idée. Bien que le pire est qu’au bout d’un moment, on se sent pris par une fascination morbide. Comme si entretenir la nausée était le seul moyen de la rendre supportable. Je ne pensais pas utiliser un jour la “patate évanouie”. Au moins Dead Set aura servi à ça.

(Edit: D’abord merci pour vos commentaires. Il se trouve que j’ai juste du mal avec la pratique qui consiste à asséner des arguments à coups de marteau parce qu’on part du postulat que le seul moyen de transmettre un message est de l’envelopper dans une émotion violente. Je suis plutôt sensible à la rhétorique, à l’explication, au développement étayé et non au recours systématique à la symbolique.

Le problème de Dead Set est celui de la simplification extrême: il part de l’idée que sans recours à l’outrance, le message ne sera pas compris, sinon entendu. J’ai juste un peu plus confiance dans la capacité de perception de nos semblables, mais peut-être que je me trompe.

Ajoutons que le phénomène zombie est très réducteur. Il ne peut véhiculer qu’un seul message critique qui, à la longue, devient répétitif: nous conservons nos instincts animaux et nous restons des dangers potentiels, la civilisation n’a pas réussi son oeuvre.

Sincèrement, je n’ai pas besoin de voir un type coupé en deux par une meute enragée pour me rendre compte de ça.

La “critique sociale” ne va donc quand pas chercher bien loin. Mais je suis bien conscient que nous vivons dans une époque où la simplification fait office de règle commune et ou la violence sert de parabole démonstrative.)

 

http://seriestv.blog.lemonde.fr/2008/11/07/dead-set-lhorreur-a-gerber/

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Bon au final c'est pas mal du tout, mais qu'est-ce que c'est ultra balisé et conventionnel. C'est dommage parce que le pitch Bigbrotheresque promet une histoire un peu différente, et il n'en est vraiment rien. On est sur le basique du film de zombies, et à force d'en voir ça devient quand même très très répétitif. tous les poncifs du genre y passent, c'est dommage ! Cela étant dit la photo bien sombre et l'ambiance assez poisseuse permettent de passer un bon moment. Mais en fait ça manque vraiment d'humour et de satire. Et j'ai trouvé la fin toute moisie et sans imagination.

(je comprends pas pourquoi un film de zombie un peu sombre doit toujours se finir systématiquement mal..)

 

 

Apparemment des candidats marquants de Big brother UK font des cameos, mais ne les connaissant pas (la présentatrice non plus) ça fait pas grand effet !

 

Et sinon par rapport à l'article ci-dessus, j'ai trouvé ça dans la moyenne de violence d'un Romero, peut être un chouilla au dessus et encore. Mais bon, comme quoi c'est subjectif !

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  • 2 years later...

Mini-série horrifique anglaise d’auguste réputation.

 

Je m’attendais à mieux mais ça reste pas mal.

 

Disons que c’est super efficace, à défaut d’être particulièrement inspiré.

 

En gros, c’est un énième truc de zombies mais avec un background différent (le tournage de l’émission Big Brother) qui permet une critique acide de la vacuité de la tétine de verre et de la real TV (cf. l’incrédulité bêtasse des candidats lorsqu’une survivante tente de leur expliquer la situation extérieure ou le personnage complètement dummy de Pippa).

 

C’est jamais chiant, très gore aux entournures et les personnages sont assez bien fichus (mention spéciale à Patrick, le producteur enfoiré qui cristallise le côté peu reluisant de la nature humaine dans un contexte de pure survie

... la scène où il crève est grandiose ! ).

 

 

A l’arrivée, c’est pas un chef-d’œuvre du genre mais ça se laisse bien voir

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  • 1 year later...

Sans intérêt pour ma part. C'est gore mais surtout hystérique, et j'ai trouvé ça horriblement mal filmé (pourtant les aspects "parkinsonniens" de Rec ou Cloverfield ne m'avaient pas dérangé une seconde).

 

Et puis la repompe ouverte de scènes ou dialogues des films de Romero, même pour l'hommage, ça fait un peu fainéant

 

C'est gore et sans espoir, mais c'est bien peu.

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Moi, j'avais tout juste adoré.

 

Une ambiance qui fait croire à la réalité de la situation et parvient, en un quart d'heure à peine, à installer le ton anxiogène que Walking Dead recherche en vain depuis son début...

Il fait même partie de mon top des zombie-flicks avec les Dawn of the Dead et Day of the Dead de Romero et le 28 Days Later de Boyle.

 

Que tout ecci ne nous fasse tout de même pas oublier que l'important, c'est de continuer de danser !

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