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Gerardmer 2010


Jeremie

Messages recommandés

http://www.filmsactu.com/

 

jour 3, featuring mr klaus.

 

C'est celui qui relève constamment sa mèche ?

Si oui, faut qu'il aille chez le coiffeur.

Si non, il est où ?

 

J'aime bien le fait que juste Rurik ait le droit à un petit bandeau, et pas Christophe Lemaire (enfin, je connais pas filmsactu, peut-être qu'il fait partie de l'équipe ou que c'est évident pour tout le monde).

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Joli résumé de Jérémie

 

Ce n 'est de loin pas le pire Gérardmer, sans doute que le pote de David n'y était pas il y a 7-8 ans quand on se bouffait de l'éctoplasme bridé à tous les coins de salles....

 

Pour ma part, plutôt satisfait dans l'ensemble, je n'ai pas vu de grosses purges à l'exception de "Les témoins du Mal" qui refoule d'un peu partout quand même et "Zone of the Dead" qui avait pour lui la chance d'être projeté devant un public prêt à encaisser n'importe quoi, parce que sans ça, il faut quand même dire que c'est du gros gros Z, du genre à faire passer Richard J. Thomson pour Sergio Leone! Attention aux dialogues référentiels d'une subtilité qui fait froid dans le dos.... "It's already dawn..." clame un Ken Foree visiblement pressé de quitter le plateau.... ooouuuuuuuuuuuuhhhhhhh......

 

Il faut souligner le contraste brutal qu'on a pu observer entre "La horde" et "Amer". Le premier, "Un film pour le public" dixit Dahan... le second "Un film qui n'est pas fait pour le public" selon ses auteurs... Au final, les deux films divisent, mais pas de doute à ce sujet, mieux vaut être égoïste que prendre son public pour de grosses burnes... encore que je n'ai pas détesté "La Horde"....

 

Pour le reste, on ira voir dans les thread dédiés à tel ou tel titres, mais je tiens quand même à dire que l'organisation / sécurité s'est montrée parfois puante en interdisant l'accès à des séances sous prétexte de salles pleines alors que moultes sièges vides nous entourraient (Cyril se fait refouler de la projo de "Terreur aveugle" alors qu'un tiers des sièges sont encore libres!!), ou pire encore, avancer des séances de 15 minutes! Inutile de dire que quand tu débarques à la séance pil poil à l'heure et qu'on t'annonce que le film a commencé depuis 15 minutes, tu as comme des envies de meurtres. C'est le respect du public façon géromoise... ou plutôt Public System, les pauvres habitants de la région n'y pouvant évidemment rien du tout.

Le petit truc en plus qui m'a fait marrer: les agents de la sécu qui évacuent les membres du jury jeune en hurlant, la machoire serrée et le regard furtif, tels des men in black protégeant Barack Obama échappant à une tentative d'attentat. Tellement ridicule

 

Mais ne laissons pas ces points noirs gâcher le souvenir d'un festival au final plutôt sympa, sans fulgurance particulière, mais pas détestable pour autant.... et qui permet surtout de passer du temps avec une bonne équipe de zonebissiens

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De retour a Praha, et petit bilan personnel du festival. Certainement pas la meilleure des 3 saisons de Fantastic'Arts auxquelles j'ai assisté, mais quand même pas trop de trucs nases, pas non plus de chef d'oeuvres transcendants, juste une sélection moyenne et sans vraiment de cohérence. Heureusement que la neige était au rendez-vous pour donner un peu de saveur à l'évènement (et surtout justifier nos vacances).

 

Content de revoir tout le monde et rencontrer quelques nouvelles têtes. Je ne sais pas si on reviendra l'année prochaine pour autant, c'est pas contre vous, mais ça revient un peu cher pour les films qu'on finit par voir

 

Petit message de Dao qui a passé un très bon moment, qui trouve tout ce nouveau monde gentil en particulier Francis et les suisses, qui attend toujours les spaghettis bolognaises du San Remo, qui a fait une overdose de neige vers la fin, mais qui se dit satisfaite que ses deux films préférés aient été récompensés (à savoir Die Tur, et 5150 Rue des Ormes).

 

En ce qui me concerne :

 

 

Die Tur : Le grand retour du réal de Kebab Connection. C'est assez efficace, même si ça manque un peu de pêche. Un brin de fraîcheur dans la programmation tout de même, des thèmes intéressants et plutôt exploités comme il faut, des acteurs bien dirigés et un joli dénouement.

 

Possessed : Comme d'hab, ça aurait gagné à durer 80 à 90 minutes au lieu des 120, et nous épargner les flashbacks démonstratifs et inutiles, car c'est pas déplaisant sinon. L'histoire n'est pas convenue, il y a quelques ressorts dramatiques sympathiques, et c'est correctement troussé.

 

Amer : Tout à fait inutile en soit (je comprends à moitié le rejet du public), sinon à prouver qu'on peut encore se servir de l'image et du son correctement pour conter des histoires et offrir des émotions à un public. Mais quelle démonstration ! J'en avais presque la chair de poule. Assurément la grosse surprise du festival pour moi.

 

5150, rue des ormes : Ostie !!! C'est bien plus soft qu'un Mum & Dad, mais les tenants de l'histoire sont aussi beaucoup plus intéressants. Dommage donc que le film se répète largement ou même se casse la gueule sur des situations assez pourries (le coup de la cassette, ou le théâtre de la partie d'échec), car le reste se tient, et il y a quelques petites touches humoristiques bien senties.

 

La Horde : "Ils ont bouffé le tchèque", ils ont bouffé aussi tout semblant de crédibilité. C'est assez mauvais. J'ai lâché prise dès la transition polar/zombie flick que j'ai trouvé juste catastrophique. Le reste est dans la moyenne de ce qu'on fait en France, avec des bons maquillages, pas de shakycam, mais des stéréotypes à la pelle (le vétéran d'Indochine - ma femme apprécie), des dialogues à chier et visuellement des choses assez inégales.

 

Dans ton sommeil : Je dois être le seul à avoir pris plutôt plaisir avec ce film d'ouverture. Ça pète pas plus haut que son cul, ça n'essaie pas de faire à l'américaine, à l'italienne, ou je ne sais quoi. Non c'est très français dans le bon sens du terme. On dirait une reconstitution glaciale style "Faites entrer l'accusé" ou "Le nouveau détective". Alors même s'il y a deux-trois trucs qui m'ont fait un peu sortir du film par moment, j'ai bien marché (plus que pour "A l'intérieur").

 

Splice : Je suis content de voir que Natali va toujours au bout de ses idées. Mais encore une fois zéro pointé à sa direction d'acteurs et un budget pas toujours à la hauteur de ce qu'il voudrait/pourrait faire. Ça reste un bon film hein, et c'est assez étonnant de ne pas le retrouver dans la sélection officielle.

 

Cargo : Celui-là, il nous a un peu tous surpris dans le bon sens. C'est super bien chiadé (même si on sens qu'il manque un peu d'argent/temps sur certains plans dans l'espace), et ça n'a certainement pas à être jaloux d'autres films de SF dans l'air du temps. Ca n'invente rien, mais ça combine d'une belle manière pas mal de bonnes idées d'autres classiques.

 

Doghouse : Super mysogine et con, mais plutôt fun (quoique bien moins inventif que Evil Aliens). Je me suis senti malade à la fin de la projo et j'ai vomi ma glace au chocolat au lait dans la neige.

 

Metropia : Réussi, j'en garde un bon souvenir, les personnages sont attachants et sans révolutionner, le film sait émouvoir comme il faut.

 

Zone of the Dead : J'avoue que je ne m'attendais pas à du Z en fait. Donc c'était plutôt un calvaire en ce qui me concerne. J'ai rien contre le Z, mais là ça m'a fait de la peine, des plages de dialogues abscons et de la caméra qui tremble devant un pauvre zombie mal éclairé.

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Petit message de Dao qui a passé un très bon moment, qui trouve tout ce nouveau monde gentil en particulier Francis et les suisses

 

J'ai tout de suite vu qu'elle était une femme de goût!!

Embrasse la bien de notre part. Enfin, de la mienne surtout....

 

 

Dans ton sommeil : Je dois être le seul à avoir pris plutôt plaisir avec ce film d'ouverture.

 

Non non, plutôt trouvé ça correct aussi. Ca se tient, sans rien apporté de nouveau, mais ça n'en a pas la prétention non plus.

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Petit message de Dao qui a passé un très bon moment, qui trouve tout ce nouveau monde gentil en particulier Francis et les suisses, qui attend toujours les spaghettis bolognaises du San Remo, qui a fait une overdose de neige vers la fin, mais qui se dit satisfaite que ses deux films préférés aient été récompensés (à savoir Die Tur, et 5150 Rue des Ormes).

.

 

Je plussoie. elle a excellent goût

Gros poutous à Dao de la part du gentil français. (et à toi aussi : le film d'espionnage en scope noir et blanc déchire )

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Bref si on n'est pas Francis, ou suisse, on n'est pas sympas!

Gerardmer 2010 ou Jean-Pierre François, le visionnaire.

U7dd4YcNg64

 

Trop de neige tue la neige.

 

DANS TON SOMMEIL : Jamais une ouverture d'édition n'avait été aussi terne. Quel navet... dans un sens, cela donnait bien le ton en demi teinte de fantastic'arts 2010. Un film oublié le lendemain après une nuit dans mon sommeil à moi.

 

POSSESSED : Aucune surprise, ni sur le fond, ni sur la forme. Un peu ennuyeux. Ca m'a pas emballé... mais on a vu pire dans ce rayon les précédentes années...

 

LA HORDE : Luc Besson et ses productions n'ont qu'à bien se tenir... l'intello beauferie est un concept sympathique avec ses limites : C'est une vraie diarrhée.

 

EL TOPO : Le classique de Jodo sur grand écran, moi je dis oui oui oui. Encore!

 

MOON : Le film positivement consensuel du festival. Cela reste du très classique, mais cela fait du bien de voir un film beau et intelligent de temps en temps... assez remarquable.

 

JEANNOT L'INTREPIDE : J'ai voulu faire le curieux. J'ai pas aimé. C'est toujours le risque.

 

AMER : Un drôle d'objet, pas totalement satisfaisant mais avec des qualités tellement évidentes et sursoulignées que je reviens pas dessus. Ne va pas au bout de son trip je trouve... pourquoi ces dialogues? On se demande... je suis resté extérieur du coup. Dommage.

 

HIERRO : Beaucoup aimé ce drame. Réalisation + interprétation haut standing. Une belle montée émotionnelle pour un portrait de femme borderline très touchant. Ca m'a captivé. J'aime.

 

THE DOOR : Alors là, je dois dire que j'ai pas du tout accroché. J'ai trouvé ça extrêmement antipathique. Sans une once d'émotion, pour moi indispensable à un tel sujet. C'est quand même bien tristoune, incolore et inodore comme grand prix. Grand prix de la tristesse, oui.

 

SURVIVAL OF THE DEAD : Plutôt très sympa ! J'ai eu très peur au début, et en fait le film est régulièrement jubilatoire. Romero parvient à se sortir du film formule avec le talent qu'on lui connait. Un p'tit cru vraiment appréciable.

 

ZONE OF THE DEAD : OH MON DIEU : Vla le nanar sorti d'on ne sait ou. Un peu longuet sur la fin, mais j'ai bien ri. C'est déjà ça!

 

ZOMBIE : Chef d'oeuvre absolu et définitif. Je ne l'avais pas revu depuis longtemps, quel pied! La copie n'a finalement pas claqué, merci à elle.

 

HALLOWEEN 2 : Révélation. On a retrouvé Poppy. J'ai aimé cette histoire de cheval. Tout le monde se déchaine sur ce film très déséquilibré. C'est quand même prenant et plus joliment filmé que la moyenne des slashers actuels. Je l'avais déjà vu, et le voir sur grand écran m'a confirmé que c'était très regardable. Y a de la grâce dans la brutalité.

 

LES TEMOINS DU MAL : Eh ben voilà, c'est très moyen. On n'y croit pas et c'était dimanche matin. Tout le monde avait envie de dormir. C'était nous les témoins du mal.

 

5150 RUE DES ORMES : Mon coup de coeur du festival ! Quand c'est drôle, c'est très drôle, quand c'est dérangeant, c'est très dérangeant. Je ne m'attendais absolument pas à un tel partage en vrille. Enfin un film original et détonnant. Aurait mérité le grand prix.

 

Globalement, une édition décevante, peu emballante, mais on a connu pire je trouve. Un regret, j'ai loupé le Natali et Doghouse pour cause de soirée Speedy Boum. Mais je me rattraperai vite...

Ravi de retrouver les habitués et d'apprécier la présence de nouveaux guest de qualité, même si tout ce beau monde fut un peu éparpillé cette année et les départs un peu brutaux. Merci le public system.

 

A tous merci, et à l'an prochain!

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