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Cannes 2008


Cyril

Messages recommandés

SÉLECTION OFFICIELLE DE LA 40e QUINZAINE DES RÉALISATEURS

 

Acné de Federico Veiroj

Aquele querido mês de agosto de Miguel Gomes

Boogie de Radu Muntean

Bureaux de Dieu (Les) de Claire Simon

Cant dels ocells (El)de Albert Serra

Cztery noce z Anna de Jerzy Skolimowski

De la guerre de Bertrand Bonello

Dernier maquis de Rabah Ameur-Zaïmeche

Eldorado de Bouli Lanners

Élève libre de Joachim Lafosse

Liverpool de Lisandro Alonso

Monsieur Morimoto de Nicola Sornaga

Nin Lang Zhi Nu de Yin Lichuan

Now Showing de Raya Martin

Pleasure of Being Robbed (The) de Josh Safdie

Resto della notte (Il) de Francesco Munzi

Salamandra de Pablo Aguero

Shultes de Bakur Bakuradze

Slepe lasky de Juraj Lehotsky

Taraneh de Tanhayie

Lonely Tune of Tehran de Saman Salour

Tony Manero de Pablo Larrain

Voyage aux Pyrénées (Le) de Jean-Marie et Arnaud Larrieu

 

La Semaine internationale de la Critique: La sélection

 

Ouverture

 

Areia de Caetano Gotardo, Brésil (court-métrage)

Les sept jours de Ronit et Shlomi Elkabetz, Israël

La Compétition

 

Das fremde in mir d’Emily Atef , Allemagne

Aanrijding in Moscou de Christophe van Rompaey, Belgique - 1er film

Better Things de Duane Hopkins, Royaume-Uni - 1er film

La sangre brota de Pablo Fendrik, Argentine

Les grandes personnes d’Anna Novion, France - 1er film

Snijeg d’Aida Begic, Bosnie/France - 1er film

Vse umrut a ja ostanus de Valeria Gaia Germanica , Russie - 1er film

Clôture

 

Beyond the Mexican Bay de Jean-Marc Rousseau, France/Mexique (court-métrage)

Desierto adentro de Rodrigo Pla, Mexique

La compétition des courts-métrages

 

Ahendu nde sapukai de Pablo Lamar, Argentine/Paraguay

Skhizein de Jérémy Clapin, France

Next Floor de Denis Villeneuve, Canada

A espera de Fernanda Teixeira, Brésil

Ergo de Geza M. Tothn, Hongrie

Nosebleed de Jeff Vespa, Etats-Unis

La copie de Coralie de Nicolas Engel, France

Les Spéciales

 

Longs métrages

 

Rumba de Dominique Abel, Fiona Gordon et Bruno Romy, Belgique

 

Révélation FIPRESCI de l’année

 

Lake Tahoe de Fernando Eimbcke, Mexique

 

Palmarès Festival de Morelia

 

Mi vida dentro de Lucia Gaja, Mexique

 

 

 

Eldorado de Bouli Lanners

Bon sinon pas de nouvelle de Martyr et de Vinyan

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Top Posters In This Topic

Blindness, le nouveau Fernando Meirelles en ouverture et What Just Happened de Barry Levinson probablement en clôture.

 

Sinon en compet se rajoute Entre les murs de Laurent Cantet et Two Lovers de James Gray.

 

Et dans le jury on a en plus l'actrice Jeanne Balibar et la "réalisatrice" (usurpatrice) Marjane Satrapi

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Tout les moyens sont bons pour se faire de la pub. L'infatigable Madonna sera à Cannes pour le prochain Festival, dans le cadre d'un gala de charité organisé par la Fondation américaine contre le sida l'amFAR. C'est Sharon Stone qui accueillera la star puisqu'elle préside, une nouvelle fois, la soirée qui se déroulera au Moulin de Mougins (Alpes-Maritimes).

 

 

 

Malgré les apparences ce gala n'est pas qu'un rencart glamour pour les stars vieillissantes (Elizabeth Taylor n'a pas pu venir, cette année, pour des soucis de santé) mais a également permis de récolter l'an passé 7 millions de dollars pour la fondation. Et la présence de Madonna dans tout ça ? Vrai élan charitable ou excès de zèle pour faire la promo de son nouvel album ? Inutile de rappeler les précédentes frasques de la chanteuse, prête à tout et n'importe quoi pour booster les ventes de ses albums...

 

Source: Ecran Large

 

Comment faire venir ZeCreep et Haribo en une news

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Donc si tout vas bien, une vidéo par jour sur le site ZoneBis lors du festival de Cannes: Mon compte rendu sur les films qu'on aura vu, les peoples qu'on aura pus emmerder, nos tronches qui se dégradent au fur et à mesure et tout le toutim !

Si l'accès au net est pas merdique et que j'ai la motive le soir, ça vas le faire !

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Donc si tout vas bien, une vidéo par jour sur le site ZoneBis lors du festival de Cannes: Mon compte rendu sur les films qu'on aura vu, les peoples qu'on aura pus emmerder, nos tronches qui se dégradent au fur et à mesure et tout le toutim !

Si l'accès au net est pas merdique et que j'ai la motive le soir, ça vas le faire !

 

MOUAHAHAHAH

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Voilà le résultat des 10 jours de festival. 43 films vus pour un festival qui contient de très bons films mais aucun franc chef-d'oeuvre et surtout beaucoup de mauvais films voire très mauvais films qui, à mon sens, n'ont rien à faire dans un festival comme celui là.

 

Selection officielle (en compétition) :

 

Leonera de Pablo Trapero : 2/6 : fil, sans saveur, sans émotions, sans grand intérêt. Thierry Frémaux voit 1500 films par an tu vas pas me faire croire qu'il a pas trouvé mieux (après tu vois que c'est produit par Walter Salles et tu comprends...)

 

Blindness de Fernando Meirelles : 4.5/6 : Meirelles prend le contrepied de ce qu'on pouvait attendre en se basant sur son pitch et livre un film très surprenant et finalement incroyablement touchant et humain rempli de scènes fortes et de moments très sensibles. On n'évite pas une certaine lourdeur mais bon, j'ai bien aimé.

 

Un Conte de Noël d'Arnaud Desplechin : 1/6 : Mon premier Desplechin entier et j'en retire rien. Je trouve le film très lâche, très dispersé dans son cynisme exageré. Je ne me suis pas ennuyé mais ça m'a laissé totalement froid.

 

Waltz with Bashir d'Ari Folman : 5/6 : Putain de bombe dans la gueule, c'est superbe, inventif, profondement humain et j'adore le côté Rock n'Roll de l'évocation de la jeunesse israélienne. Très fort. Un film qui mériterait un prix.

 

Linha de Pase de Walter Sales et Daniela Thomas : 4/6 : Beau film simple et touchant centré sur une famille brésilienne entre religion et foot (notamment). Il manque l'étincelle mais bon j'ai trouvé ça bien.

 

3 Singes de Nuri Bilge Ceylan : 2.5/6. J'aime bien le début mais le film s'enlise dans son languissement inutile et ses suspensions moites. Un peu saoûlant d'autant que formellement c'est assez loin du film précédent du cinéaste.

 

Serbis de Brillante Mendoza : 4/6 : Bon film sur une famillie philipinnes qui travaille dans un cinéma porno. L'ambiance est horriblement moite et étouffante (travail de la bande-son très aggressif) et on sent un film sur la brèche de l'explosion en permanence.

 

Gomorra de Matteo Garrone : 2/6 : Film de mafia banal (est-il possible d'être original sur un tel sujet ?) qui prend pour cadre une cité decrépie d'Italie. Le film est trop gourmand et suit plusieurs personnages dont aucun n'arrive à exister. Cette volonté d'exhaustivité enlève toute dramatisation et rend un film qui perd du coup pas mal de son intérêt.

 

Le Silence de Lorna de Jean-Pierre et Luc Dardenne : 5.5/6 : Une troisième palme ne serait pas volé. C'est absolument admirable et sublime de bout en bout. Un personnage de femme forte et infiniment touchante et une construction narrative géniale tout en ellipse. La fin terassante de beauté m'a laissé sur le carreau. Du cinéma profondément humain. Je trouve peut-être le film formellement moins abouti que leurs précédents mais je chipote car même de ce côté là ça reste du lourd. Un (quasi) chef-d'oeuvre.

 

Delta de Kornel Mundruczo : 5.5/6 : Immense coup de coeur pour ce film hongrois plastiquement à tomber avec une langueur superbe. On pense à Bela Tarr (il est d'ailleurs remercié au générique) et aussi à Kim Ki Duk. Une merveille. Je VEUX ce film au palmarès.

 

Two Lovers de James Gray : 2/6 : La douche froide. J'ai trouvé ça parfaitement anecdotique et le personnage de Joaquin Phoenix pas franchement sympathique. Un film totalement déprimant et désincarné avec une fin faux-cul hypocrite conformiste qui m'a bien fait mal au cul. Enorme déception.

 

L'Echange de Clint Eastwood : 4/6 : Le début est magistral dans sa reconstitution historique sublime et sa narration qui ne perd pas de temps. Malheureusement le film s'enfonce un peu dans sa deuxième partie et devient un peu trop pathos et lourdingue. On finit sur un épilogue aussi mélo qu'inutile. Angelina Jolie joue bien mais n'est pas forcément très crédible en mère qui souffre la disparition d'un fils. Je trouve par contre la mise-en-scène d'Eastwood toujours aussi passionnante (gros travail sur la photo une fois de plus).

 

Che de Steven Soderbergh : 4.5/6 : Premièrement les 4h30 passent comme une lettre à la poste et pourtant c'était pas gagné. Le film de Soderbergh est absolument passionnant parce qu'il est extrêmement radical. Très loin des biopics hollywoodiens classiques, Che est le récit de deux étapes décisives dans la vie du personnage : la rebellion contre Batista à Cuba et la rebellion en Bolivie. Quasiment deux histoires identiques, quasiment deux fois le même film. Sauf que les finalités s'avèrent totalement différentes. Le film est exigeant (c'est 4h30 de rebelles dans la jungle) et Soderbergh refuse absolument toute fictionalisation du personnage. Le résultat est fascinant. Vraiment une experience incroyable et un cinéaste qui propose quelque chose comme ça, c'est assez rare pour ne pas le snober.

 

La Femme sans Tête : 0/6 : Comment cette merde peut-elle se retrouver en compétition à Cannes ? Le film est absolument insupportable dans tout les sens du terme. Un film sur le trouuuuuuble d'une femme qui croit qu'elle a commis un crime et qui devient totalement passive, comme absente à elle même. Le résultat est imbuvable d'ennui et de tentatives d'ambiance bizarre totalement foiré. Un espèce de twist final totalement grotesque vient achever le spectateur. J'ai detesté de bout en bout.

 

La Frontière de l'Aube de Philippe Garrel : 5/6 : Superbe film de Garrel injustement sifflé par des spectateurs un peu bas de plafond. Une très belle histoire d'amour magnifiquement filmé par Garrel. Il a une façon de filmer les visages et les intérieurs d'appart parisien assez unique. Et puis il se dégage de ce film une espèce d'evanescence délicieuse qui porte en elle l'histoire du cinéma. Cette façon d'invoquer le cinéma muet rajoute à cette intemporalité amoureuse et universelle. Magnifique.

 

Adoration d'Atom Egoyan : 3.5/6 : Le scénario du film est assez riche et complexe pour maintenir l'attention mais il y a comme un didactisme appuyé dans le discours d'Egoyan qui m'a pas mal gêné. Toutes les scènes de conversation en webcam m'ont paru inutiles et bien lourdes. De même que quelques symboles de trop pas vraiment nécessaire. Maintenant le film reste émouvant mais ça ne va pas bien plus loin. On est malheureusement très loin d'Exotica.

 

Synecdoche, New York de Charlie Kaufman : 3/6 : Le début est absolument brillant. On retrouve l'univers de Kaufman mais il fait autre chose, il nous introduit un nouvel univers. Puis le film devient de plus en plus immateriel et complexe et finit par se perdre lui-même dans les méandres de sa propre mise en abyme exaspérante. En plus de nous refaire le coup d'Adaptation en beaucoup moins bien et moins poussé (ça reste l'exemple ultime de la mise en abyme quand même), le film nous lâche complètement dans son délire et devient horriblement fatigant. Vraiment dommage car une fois de plus le début est excellent.

 

My Magic d'Eric Khoo : 4/6 : Tout petit film naïf avec lequel on n'a pas envie d'être méchant. Le personnage du magicien est assez incroyable mais le film ne dépasse quand même jamais le stade de petit film familial. Le fils du réal qui a dix ans a composé la ritournelle qui revient sans cesse dans le film et qui finit par te manger le cerveau. Bref une semi-déception mais rien de honteux.

 

Il Divo de Paolo Sorrentino : 2/6 : Ca commence super bien avec une mise-en-scène ultra dynamique et inventive et une bande-son qui t'explose les tympans et puis en fait c'est deux heures comme ça ce qui fait qu'après la première demi-heure tu n'en peux déjà plus de ses travellings incessants et de ce montage hystérique. D'autant que c'est pour raconter la vie d'un politicien italien avec moults détails donc j'ai été rapidement largué. Ca finit par être une grosse boursouflure indigeste et lourdingue personifié par un acteur qui en fait des tonnes dans la retenue dans le rôle principal.

 

Entre les Murs de Laurent Cantet : 5/6 : Film très fort sur l'éducation qui a pour parti pris radical de ne jamais sortir de l'école. On est donc mis dans la peau du prof qui ne connaît de ses elèves que ce qu'il voit en cours. Et le film ne se fait jamais moralisateur ou idéologique puisqu'il se contente d'observer comment ça se passe, comment la relation prof/élève s'échaffaude. C'est vraiment très fort. Probablement le meilleur film sur le sujet qui ait été fait jusqu'à aujourd'hui.

 

Hors competition :

 

The Chaser : 1/6 : plus gros succès du cinéma coréen du moment j'ai trouvé ça tout pourri. Un espèce de thriller interminable et au scénario qui ne sait pas où aller. Bon j'ai un peu somnoler mais quand même c'est bien naze.

 

Vicky Cristina Barcelona : 5/6 : J'ai suradoré ce film lumineux ou surnage un Javier Bardem absolument irrésistible (il mérite un prix) superbement entouré. C'est touchant, c'est frais, les personnages sont hyper attachants, bref j'ai pris mon pied du début à la fin. Le seul film du festival qui m'a paru trop court !

 

Indiana Jones 4 : 2/6 : Deception cosmique ! A mesure que le film avançait ma déception et ma tristesse grandissait pour arriver à une fin absolument surréaliste et indigne d'Indy et de Spielberg qu'on pourrait rapprocher de la Momie 2 dans le genre délire complètement foiré et hors de propos. Le plus gros grief va au scénario qui ne fait que recycler les trois premiers (combien de scènes et de situations on retrouve dans les trois premiers films ?) sans amorcer quoi que ce soit de nouveau et quand il tente quelque chose il tombe dans un grotesque absolu.

Le pire est sans doute l'action totalement sous-traitée et je n'ai noté que trois ( ) scènes d'action de tout le film et aucune ne m'a fait l'once d'un millimètre de l'effet qu'à sur moi la poursuite en camion du premier film (qu'on retrouve quasiment à l'identique dans celui-là)...

Voilà il y a encore sans doute beaucoup à dire mais c'est très raté et c'est clairement un film qu'il ne fallait pas faire ou du moins pas comme ça. La deception et la tristesse est vraiment sincère.

 

Surveillance de Jennifer Lynch : 2/6 : LE nanar du festival. J'étais mort de rire devant ce film totalement improbable avec un scénario con comme la lune mais surtout des acteurs hallucinants en total roue libre. Il faut voir Bill Pullman péter un câble à la fin du film pour vraiment le croire. C'est absolument n'importe quoi. Après je n'arrive pas à savoir si toute la connerie du film est volontaire ou si c'est assumé comme tel. En tout cas mes potes et moi étions les seuls à se marrer dans la salle donc je crois qu'elle a un peu foiré son coup. Le film est là uniquement parce que c'est la fille de Lynch car ça risque de finir dans les bacs discount à 2€ d'ici quelques mois.

 

Le Bon, la Brute et le Cinglé de Kim-Jee Woon : 1/6 : Le western oriental du réal (comme dit dans le générique) bien foireux. Ca se veut un délire cartoon avec un hommage à Sergio Leone mais c'est à peu près raté sur tout les points. Beaucoup trop long, trop lourd, trop répétitif, le film s'enlise peu à peu et débouche sur une scène d'action dantesque et interminable sans aucun intérêt. Très raté et c'est vraiment dommage, ça aurait pû etre fun.

 

 

Un certain Regard :

 

Tokyo de Gondry Carax, Joon-Ho : Gondry 3/6 (j'adore le début mais je trouve la fin totalement absconse bien que jolie)

Léos Carax 0/6 (j'ai trouvé ça abominable, un foutage de gueule intégral et interminable. Mais il y a un côté tellement surréaliste dans son truc que je ne sais pas si c'est de l'inconscience ou du génie. Mais en l'état j'ai trouvé ça ignoble).

Bong Joon-Ho 5/6 (très beau, mise-en-scène géniale, sujet passionant, une espèce de naïveté romantique délicieuse, j'ai adoré).

 

Soi Cowboy de Thomas Clay : 2/6 : Le film foutage de gueule, nombriliste et totalement vide. Cependant je peux pas lui enlever une certaine fascination qu'il a exercé sur moi dans la relatio entre les deux personnages principaux. Et la fin m'est totalement absconse.

 

Tokyo Sonata de Kyoshi Kurosawa : 5/6 : Superbe film de Kyoshi Kurosawa qui commence comme L'emploi du Temps de Cantet pour dériver en drame familial. Un constat assez terrible sur l'état du Japon actuel et Kurosawa prouve qu'il peut aussi faire de très bons films qui ne sont pas fantastiques. Excellente surprise (j'en attendais pas grand chose).

 

Johnny Mad Dog de Jean-Stéphane Sauvaire : 3/6 : film sur les enfants rebelles au Libéria. C'est très brute, très aggressif dans sa forme, on ne peut s'empêcher de penser à La Cité de Dieu mais bon ça reste assez vide au final. Dommage.

 

La Fête de le Fille Morte de Matheus Nachtergaele : 2/6 : Ca commence assez mal avec le réalisateur qui demande à toute la salle de faire une minute de silence comme lui et son équipe le faisait chaque matin sur le tournage du film. Le réal ferme les yeux et commence à prier alors qu'a ses côtés l'une des actrices à l'air à moitié en transe. On se demande clairement où on est tombé. Puis le film commence. Ca raconte l'histoire d'un village amazonien qui vénère un jeune homme, le Saint, parce qu'il communique avec une jeune fille morte quelques années auparavant. L'intérêt c'est ce personnage de Saint totalement barge qui a des crises de colère absolument soudaines et incontrôlables. C'est quand même un Ofni total ce film fait par une bande de mystiques avec quand même des éléments bien glauques (une scène de relation sexuelle entre un père et son fils). Je trouve le film assez chiant mais j'ai été quand même fasciné par cet espèce de personnage de grande folle adulé par tout le monde. Une vraie curiosité.

 

La Nouvelle Vie de Monsieur Horten de Bent Hamer : 1/6 : Un film de vieux gâteux sur un vieux à la retraite. Très chiant avec un humour nordique qui n'a absolument pas fonctionné sur moi, j'ai trouvé ça passablement affreux et déprimant. Sur un sujet similaire Monsieur Schmidt a quand même largement plus de gueule.

 

Wendy and Lucy de Kelly Reichardt : 5.5/6 : Enorme coup de coeur pour ce film. C'est d'une humilité, d'une simplicité et d'une humanité sans faille. Michelle Williams porte tout le film sur ses frêles épaules et la voir se démener avec autant de volonté c'est magnifique. Et j'adore le fait que le film n'est pas sur le voyage mais sur une étape du voyage. L'anti Into the Wild. Une vraie merveille.

 

Tulpan de Sergey Dvortsevoy : 4/6 : Beau film Kazakh sur un jeune homme qui veut s'installer sur la steppe avec sa dourte et son troupeau mais qui doit trouver une femme. Et les femmes se courent pas après dans les plaines immenses du Kazakstan. Très belles chansons traditionnelles. Très joli film mais qui ne m'a pas ému outre mesure je dois dire.

 

Parking de Chung Moong-Hong : 1/6 : Film sans intérêt sur un mec qui a pas de chance un soir où il doit dîner avec sa copine. Il lui arrive tuile sur tuile et il rencontre plein de personnages. Ca aurait pu être sympa mais c'est juste nul, le film se dispersant pas mal et jouant sur un côté émotif totalement à côté de la plaque.

 

Quinzaine des Réals :

 

Dernier Maquis : 4/6 : C'est très bien, très naturel et plus complexe que ça en a l'air. Les moments simples entre ouvriers fonctionnent à merveille. Et même si je suis pas sûr d'avoir bien compris ce qu'il voulait nous dire à la fin peu importe, c'est un beau film très digne.

 

Le Voyage dans les Pyrennées : 3.5/6 : Comédie complètement loufoque et surréaliste. Il y a un peu à boire et à manger, des passages assez géniaux alternant avec des moments plus chiants mais on peut pas enlever aux Larrieu leur regard inédit et leur humour assez original. Plutôt une bonne surprise.

 

Acné : 3/6 : Chronique ado sympa et plutôt drôle qui touche au but par le côté universel de situations qu'on a tous vécu (plus ou moins). Voilà un bon moment même si ça ne démontre pas de talent particulier.

 

Elève Libre de Joachim Lafosse : 4/6 : Le film qui surprend. Ca commence comme une chronique ado puis peu à peu ça dérive doucement et le film s'enfonce dans une glauquerie assez maîtrisé et effrayante où un groupe d'amis de cet ado va l'initier à la sexualité. Enormement de rires nerveux dans la salle comme pour évacuer un malaise. Et effectivement Lafosse est très bon pour instaurer un malaise simplement au détour d'une discussion ou d'une situation. Dommage que la fin assez brutale laisse un mauvais goût dans la bouche. Bonne suprise néanmoins et grosse performance de l'acteur principal.

 

Le Reste de la Nuit de Francesco Munzi : 0/6 : Grosse daube. Film choral ultra prévisible et moins bien réalisé qu'un téléfilm c'est un peu une honte que ça se retrouve à Cannes. On y retrouve Aurélien Recoing horriblement doublé en italien mais qui parvient quand même à être mauvais et la sublime Laura Vasiliu échappée de 4 mois, 3 jours, 2 semaines et venue se perdre dans ce naufrage.

 

Monsieur Morimoto de Nicola Sornaga : 0/6 : Improbable daubasse sur un japonais quinquagénaire perdu en plein paris. En plus d'être totalement amateur, le film a l'indécence de durer plus de deux heures. Alros deux heures d'un personnage de japonais incompréhensible (heureusement que c'était sous-titré anglais) limite débile qui rencontre clochards et illuminés c'est proche du supplice. Probablement la pire chose vu à Cannes cette année.

 

Marché du film :

 

Martyrs de Pascal Laugier : 1/6 : J'ai trouvé ça ignoble dans sa forme, son message, sa façon de traiter la violence et c'est un film qui confirme une fois de plus que les français n'ont rien compris au cinéma d'horreur. Le 1 est pour le scénario qui parvient à mélanger plusieurs sous-genre de l'horreur, ce qui est la seule proposition du film.

 

Semaine de la critique :

 

Les 7 jours de Ronit et Shlomi Elkabetz : 1/6 : Nos Funérailles israélien assez nul où on ne fait que parler d'argent pendant deux heures (véridique !), totalement laid et d'une écriture assez pauvre. Sans intérêt.

 

Les Grandes Personnes d'Anna Novion : 2/6 : Jean-Pierre Daroussin est génial en papa poule totalement ringard, obsedé par les vikings qui emmène sa fille de 16 ans en Suède pour retrouver un trésor viking. Pour le reste, énième chronique ado mais assez raté cette fois et digression du scénar du niveau de Plus Belle la Vie.

 

dvdclassik.com

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LE PALMARES COMPLET

 

Palme d'or

Entre les murs de Laurent Cantet

 

Grand Prix

Gomorra de Matteo Garrone

 

Prix du 61e Festival de Cannes

Catherine Deneuve et Clint Eastwood pour l'ensemble de leur carrière

 

Prix de la Mise en scène

Les Trois singes de Nuri Bilge Ceylan

 

Prix du jury

Il divo de Paolo Sorrentino

 

Prix d'Interprétation masculine

Benicio del Toro pour Che

 

Prix d'interprétation féminine

Sandra Corveloni pour Linha de passe

 

Prix du scénario

Luc et Jean-Pierre Dardenne pour Le Silence de Lorna

 

Caméra d'or

Hunger de Steve McQueen (présenté à Un Certain Regard)

Mention spéciale : Ils mourront tous sauf moi de Valeria Gaia Germanica (présenté à la Semaine de la Critique)

 

Cool pour Il Divo qui était mon coup de coeur (plus d'info demain dans la video des derniers jours)

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