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See, le CINEMAgazine


Basculo Cui Cui

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  • 3 months later...
SEE GIT

 

Au départ, c’était une histoire de potes, une bande de mecs qui à la façon d’Océan’s Eleven, réunissait ses compétences et surtout ses énergies pour faire un casse et tenter de surprendre la concurrence. Ce n’était pas le casse du siècle et le magot n’était pas bien épais mais la perspective de creuser le sillon d’un certain plaisir professionnel à travers un canard de cinoche, nous avait bien excité.

 

Tout était allé très vite, d’abord le concept, puis la trame puis un et deux numéros zéros, le mag allait s’appeler SEE et son identité s’était déjà imposée à nos yeux. Beaucoup de portes auxquelles ont cognait restaient closes, c’était déjà la crise et investir dans le print relevait déjà d’une folie suicidaire mais cette énergie jubilatoire qui nous poussait, l’emportait largement et rien ne pourrait empêcher qu’un jour, SEE existe.

 

Puis il y eu Cannes 2012 avec ses journées studieuses et ses nuits festives. Puis il y eu des rencontres, d’abord humaines et ensuite financières, le projet fédérait, c’était forcément une bonne idée puisque ça plaisait à tout le monde et surtout à des investisseurs.

 

SEE, le nouveau mensuel du cinéma allait exister.

 

Le 25 octobre 2012, 100 000 exemplaires inondaient les kiosques hexagonaux et francophones, en couverture, Daniel Craig regardait fixement les lecteurs et l’aventure était enfin lancée. SEE ne nous appartenait plus.

 

Un mois plus tard, c’est Omar Sy qui regardait tout aussi fixement les lecteurs, certains lisaient même dans ses yeux « achetez-moi », et ils l’achetaient.

 

Et ce fut au tour de Leo DiCaprio de zyeuter les lecteurs, ce numéro 3 avait encore mieux démarré que ses deux prédécesseurs. La fin 2012, c’était pour nous l’occasion de sabrer le champagne en abondance et de fêter dignement l’existence de SEE.

 

Mais cette bouffée délirante allait vite être refroidie et pas seulement par les températures extérieures.

 

Car malgré l'ivresse, le constat était implacable après 3 numéros : il nous était impossible financièrement d'imprimer un numéro 4 pourtant prêt sur le plan rédactionnel.

 

Imposer un nouveau titre de presse semblait être une initiative de plus en plus complexe et périlleuse.. La réalité du marché nous avait rattrapé et la folie suicidaire remplaçait notre énergie jubilatoire.

 

Aujourd'hui, malgré une situation qui semble bloquée, le SEE staff cherche toutes les solutions possibles pour relancer la machine, et peut-être qu'à l'instar d’Océan’s Twelve, nous écrirons la suite de SEE avec un numéro 4 flambant neuf !

 

Nous sommes sincèrement désolés et dévastés de ne pas avoir respecté le contrat que l'on avait signé avec vous, chers lecteurs SEEnéphiles. Mais comme dirait Claude Lelouch qui fut notre parrain du numéro 1 : "La vie ne se déroule jamais comme on l'avait prévue".

 

Nous continuerons de faire vivre cette page en attendant de pouvoir vous en faire tourner de nouvelles en papier.

 

Le SEE staff.

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