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Mad Asia


Cyril

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Sinon j'ai appris hier que l'équipe de Asiexpo (festival sur Lyon) devrait s'occuper de faire quelques articles dans Mad Asia.

 

Voilà, je tenais juste à démentir cette info sortie de nulle part.

Sinon c'est la dernière fois que j'interviens sur un forum.

Voilà.

a+

gne ?

Ben qu'est-ce qu'il se passe-t-il ?

 

Bon et sinon, le prix ce sera 5,90 euros c'est ca ?

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cela dis Blood Heat est un bon film rate

 

Bon moi je me suis tape tout ca ce matin et c´est franchement pas mal meme si enormement de film (comme Transparent) sont deja connus des gens qui suivent les conseils de Sando Does Asia. L'interview de Tsui est cool, les articles pas mal torches et pas mal de trucs peu connus, comme Haze de Tsukamoto, donc je ne savais meme pas l'existence. C'est encore a des annees lumieres de HK Magazine ou des bons trucs de Sancho, mais ca fait tres plaisir a voir quand meme donc je repasserai a la caisse dans deux mois

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Je viens de récup ce Mad Asia (et j'ai pecho Eiga No Mura par la même occasion) et ce bouquin comble toutes mes espérances et bien plus encore.

 

Une multitude d'info, des interviews comme s’il en pleuvait, des sujets nombreux et varié, un bel objet.

 

Seul défaut sa périodicité, qu'est ce que j'aimerais avoir ça dans les mains tous les mois !

 

Un sans faute, merci encore.

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  • 4 months later...

 

Viens de sortir, la version avec Dvd ne sera pas dispo cette fois.

 

Survolé dans les grandes lignes ce numéro est encore un petit bijoux :huhuh:

Déjà 4 pages sur Save The Green Planet B)

 

Nan mais impressionné je suis par tout ce qu'il y a dans ce mag, autant Mad je commence à vraiment à avoir du mal à être rassasié (et pourtant je suis loin d'être négatif sur le sujet, mais le dernier numéro ma horriblement déçus) autant la c'est la panacée, peut être est ce du au fait qu'il soit trimestriel et que seul l'essentiel soit gardé ???

 

Pour ma part c'est du 100% bon.

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  • 4 months later...

 

Viens de sortir, et dixit un forumeurs de Hkmania

 

Il parle donc de Fearless (interview de Ronny Yu), de SPL (excellente interview de Wilson Yip), de Nausicaä, de Calamari Westler, d'Ichi the Killer et deux bigx dossiers sur les meilleurs films d'arts martiaux et sur les remakes Bollywoodiens.

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  • 2 months later...

donc le nouveau vient de sortir avec un sommaire des plus alléchant

 

 

Mad Asia n°6 vient de sortir, avec au programme de ce nouveau numéro : Paprika : critique + interview du réalisateur Satoshi Kon. The Host : critique + interview du réalisateur Bong Joon-ho. Negadon : critique + interview du réalisateur Jun Awazu. Dossier : les films de monstres géants oubliés du Japon. Dragon Tiger Gate. Dossier Catégorie 3. Best of film trash. Infernal Affairs 2 & 3 : critique + interview Andy Lau. Battle of Wits : preview + interview du réalisateur Jacob Cheung. Junji Ito, le maître de l'horreur. Interview carrière Ryuhei Kitamura + une floppée de chroniques et rubriques, touchant aussi bien à l'actualité qu'au passé des cinémas d'Asie.

 

Par contre pas de version avec dvd dommage

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  • 4 weeks later...

c'est un peu le syndrome gonflage de chevilles. Le cinéma asiatique, quel qu'il soit, est le fruit constant d'une poignée de fans harcore qui ont réussi à force d'en aprler, àconvaincre nombre d'éditeurs video & de distributeurs cinéma de l'intéret à sortir des produitsde genre.

 

Les résultats au box office sont médiocre et ne fonctionnent que de manière épisodique. Si le plus succès coréen en France est THE HOST en termes d'entrées (hormis PRINTEMPS ETE, etc.)... mais l'investissement initial étant tellement énorme qu'il sera difficile de rentabiliser l'investissement (ou tout du moins de ne pas perdre d 'argent!). La déception avait été de mise avec aussi OLD BOY. Je ne parle même pas des résultats catastrophiques de GODZILLA FINAL WARS, LADY VENGEANCE. Maintenant,il faudrait vérifier le succès video / DVD de ces films... mais là aussi, j'ai un gros doute que ces produits réussissent à rassembler au-delà de la cible initiale.

 

Maintenant, pour tenter de créér une niche supplémentaire dans les magazines ciné qui se portent déjà si mal, cela tenait quand même du suicide commercial (et peu importe la ligne éditoriale).

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c'est dommage, mais bon y a til une audience suffisante en france pour ce type de mags. pas sûr...

Moi, je dirais non, tout simplement.

 

Et on ne s'en rend pas toujours compte, mais les magsines parlant de cinéma asiatiques sont vraiment extremement nombreux.

 

Pour le cinéma fantastique, ça tourne autours de 3/4 titres, mais pour le cinéma asiatique, en comptant totu les mags qui tournent aussi autours des mangas et des JV, il y en a facile plus d'une 15n.

 

Comme le dit SWS, les fans hardcore de ciné asiatique sont finalement peut nombreux, et surtout n'ont pas forcément esoin d'un mag pour se tenir au courant.

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mais là aussi, j'ai un gros doute que ces produits réussissent à rassembler au-delà de la cible initiale

 

Ben oui, mais là on peut quand même s'interroger : c'est quoi la cible ? L'intérêt pour le cinéma asiatique, ou pour être plus précis la volonté de le faire rentrer dans sa cinéphilie au même titre que des films d'autres horizons (parce que c'est de celà qu'il s'agit en réalité) n'est pas un caractère génétique inné, mais acquis. Comment ? Quand ?

 

Je ne sais pas quelle est ton point de vue sur le notion de "cible", mais j'ai l'impression que sous ce terme on entend parfois un groupe fermé, statique d'acheteurs potentiels. Un petit regard en arrière montre que c'est bien évidemment archi-faux, et que les amateurs de Baby Cart (par exemple) sont aujourd'hui bien plus nombreux qu'à l'époque de leur sortie en VHS.

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mais là aussi, j'ai un gros doute que ces produits réussissent à rassembler au-delà de la cible initiale

 

Ben oui, mais là on peut quand même s'interroger : c'est quoi la cible ? L'intérêt pour le cinéma asiatique, ou pour être plus précis la volonté de le faire rentrer dans sa cinéphilie au même titre que des films d'autres horizons (parce que c'est de celà qu'il s'agit en réalité) n'est pas un caractère génétique inné, mais acquis. Comment ? Quand ?

Je ne sais pas quelle est ton point de vue sur le notion de "cible", mais j'ai l'impression que sous ce terme on entend parfois un groupe fermé, statique d'acheteurs potentiels. Un petit regard en arrière montre que c'est bien évidemment archi-faux, et que les amateurs de Baby Cart (par exemple) sont aujourd'hui bien plus nombreux qu'à l'époque de leur sortie en VHS.

 

J evais essayer de préciser mon point de vue sans faire de réponse de normand!

 

Je suis vendeur d'un produit.

Je vais m'attacher à viser d'abord les acheteurs potentiels qui ont un intéret à acheter le-dit produit.

Il est évident qu'un acheteur occasionnel de DVD ne pas pas se diriger vers la 36e chambre de Shaolin par désir premier. La cible, c'est les amateurs de cinéma d'arts martiaux. Je vais donc d'abord chercher à capter cette frange-là de consommateurs.

 

Ensuite, comment faire pour élargir ce cercle d'intiés?

Quellles sont mes visées en termes de ventes (i.e : quid du business plan?)?

Comment faire pour capter ceux qui possèdent déjà le produit par d'autres canaux?

etc.

 

Ce sont ce type de questions qui, par exemple, peuvent tarauder n'importe quel chef de produit. Qu'il s'agisse de DVD, de yaourt au Soja ou autre gode à pointes au gout de fraise.

 

Il y a d'abord le positionnement du produit, de qui va dépendre la packaging, le merchandising puis la campagne de communication, la campagne promotionnelle batie autour d'une action marketing précise. Et aors on peut parler de canaux de vente et d'animation de scanaux de vente. C'est le B.A BA.

 

Et la cible, ben, elle découle aussi un peu de tout cela. Tu ne vas pas vendre du Baby Cart à Germaine, 75 ans, qui cherche un DVD pour son petit fils amateur de jeux video à la con.

Ou pour Robert, 51 ans, ouvrier Peugeot qui va à Video futur régulièrement .

Ou pour Kevin, 16 ans, qui télécharge à donf des films.

Ou pour Pascal, 28 ans, amateur de films asiatiques genre Cat III ou Zaotichi old school.

 

Je caricature, certes , mais lorsque tu parles de cercle fermé, c'est quand même un peu cela dès que tu t'attaques à une "niche" cinéphile (et ce discours estvalable pour n'importe quelle niche). Le "cinéma asiatique" étant en soi une gageure, car recoupement de nombreuses influences. Je ne dis pas le gorupe d'acheteur est statique : les sujets de certains films asiatiques peuvent rassembler au-delà des initiés et autres curieux potentiels (mais qui ne sont jamais nombreux).

 

Pour mon propre exemple, je ne suis pas un fana de film asiatique, loin s'en faut. je ne suis pas forcément un manche mais je n'y connais pas autant que beaucup par ici. J'ai acheté, par exemple,L'Hirondelle d'Or car c'est un film de King Hu que je voulais voir depuis longtemps, àla croisée de genres. les autres produits HK à base de Shaolin, par exemplene m'intéressent pas. Je ne les achèterai pas à ce jour. Il n'ya guère que le potentiel bis de Super Inframan ou de Oily Maniac qui m'atture. Et encore, je les ai déjà acheté en zone 3 et je ne me vois pas les repayer en Z2!

 

Et Mad Asia, je ne l'ai jamais acheté tout bonnement car je n'y vois aucun interet, le cinéma qui y est défendu ne me "parle"pas plus que cela.

 

Et il y aussi un autre phénomène. Déjà que Mad Asia s'adresse à un public beaucoup plus restreint que Mad tout court, c'est que la presse magazine française se ramasse à la pelle aujourd'hui. Et si le magazine s'arrête, c'est que justement il n'a pu rassembler au-delà d'un public de fidèles intéressé par le sujet. Je ne demande qu'à avoir tort sur le sujet à voir les résultats...

 

Comme pour THE HOST qui avec ses 230 copies France a certes fait des entrées (plus qu'Old Boy qui en avait 150 en 1ere semaine) mais dont le bouche à oreille s'est soldé par une déperdition d'entrées et que les curieux qui s'y sont risqués n'ont pas aimé. Un positionnement film fantastique coréen avec une réputation flatteuse parlmi les media branchés... mélange raté. Ex : Le cinéma LA BASTILLE l'avait programmé lors de sa première semaine. Cinéma qui glane à la fois un public art et essai et populaire de part le quartier. Ca a été sans appel, ils ont viré le film au bout d'une semaine, ils n'avaient personne.

 

C'est, visiblement, en gros, le sort qui est réservé à Mad Asia. c'est peut etre réussi dans le contenu, mais il ne suffit pas d'avoir un contenu éditorial qui semble refléter correctement son sujet, d'etre le rejeton d'un titre prestigieux et de surfer sur une hype qui a porté le cinéma HK, japonais puis coréen sur le devant de la scène des media branchés pour devenir titre à succès.

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Et il y aussi un autre phénomène. Déjà que Mad Asia s'adresse à un public beaucoup plus restreint que Mad tout court, c'est que la presse magazine française se ramasse à la pelle aujourd'hui. Et si le magazine s'arrête, c'est que justement il n'a pu rassembler au-delà d'un public de fidèles intéressé par le sujet. Je ne demande qu'à avoir tort sur le sujet à voir les résultats...

 

Justement, on peut se demander dans quelle mesure ce ciblage, cette sectorisation de la clientèle ne nuit pas à l'élargissement du public (en tout bien tout honneur évidemment). Mes premières envies des cinéma asiatique viennent entre autres de Mad. Je me souviens comme nombre de lecteurs assez agés pour l'avoir connu du dossier de présentation de la première importante vague d'animés japonais en VHS chez PFC.

S'il était paru dans un magazine ne s'adressant qu'aux initiés, on peut imaginer ques ces sorties auraient éveillé moins d'envies.

Ce qui ne veut pas dire que d'autres parutions plus pointues ne peuvent pas exister, mais l'idée de réserver les spécialités aux spécialistes n'est pas forcément une approche très promotionelle.

 

 

Et la cible, ben, elle découle aussi un peu de tout cela. Tu ne vas pas vendre du Baby Cart à Germaine, 75 ans, qui cherche un DVD pour son petit fils amateur de jeux video à la con.

Ou pour Robert, 51 ans, ouvrier Peugeot qui va à Video futur régulièrement .

Ou pour Kevin, 16 ans, qui télécharge à donf des films.

Ou pour Pascal, 28 ans, amateur de films asiatiques genre Cat III ou Zaotichi old school.

Tu as moins de probabilités de leur vendre, je suis bien d'accord.

Mais forcement, tu dois à un moment vendre à l'un d'eux, puisque d'un coté tu perds des acheteurs (c'est obligatoire, les intérêts et le mode de vie des gens varient), et donc soit le public se renouvelle soit il disparaît.

 

Après, je crois que si on met de coté les grosses machines à rouleau compresseur publicitaire qui n'évitent personne, les raisons de la facilité propagation d'une oeuvre artitistique sont multiples, complexes et circonstanciées. Et difficilement sujettes à prévision.

 

 

Ce que tu expliques à propos du film de King Hu montre bien que la notion de "fan de ciné asiatique" ne reflête pas forcément grand chose en termes de clientèle.

Le cinéma asiatique est traversé par plusieurs genres, et n'en est pas un lui-même. Rien ne dit que l'amateur lambda de Ring ne préfèrera pas se diriger vers un film d'épouvante US plutôt que vers un Stephen Chow typique. Toi-même dis pouvoir être tenté par certains titres, et pas par les autres. Et peut-être un jour tu seras tenté d'explorer assiduement un pan du cinéma asiatique attiré par telle ou telle affinité, esthétique ou autre. Ou pas.

Il existe certes un groupe restreint de spectateurs qui suit de très près tout ce qui concerne les films asiats, mais ils sont tès peu, et ce ne sont pas eux qui forment le public de The Host, In the Mood for Love, les Ghiblis, Oldboy, Lady Vengeance... sinon les entrées se chiffreraient en quelques centaines, quelques milliers tout au plus

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