Toujours cette sale flémingite, j'ai zappé des dizaines de trucs... mais là il y a eu du lourd, du beau, du sale....
WORMROTIls sont trois, ils viennent de Singapoure, et sont l'un des meilleurs groupes de grindcore. Des riffs, aiguisés, des compos entêtantes, et une énergie à revendre. Invités par Misery Index pour leur tournée promo aux côtés de 2-3 autres groupes, Wormrot était clairement au-dessus du reste en terme de patates auditives!
THE LION'S DAUGHTERInconnus à mon bataillon, ce trio de St-Louis également invité par Misery Index a été la surprise de la soirée. C'est du sludge bien fat avec des sonorités électro sorties de nulle part (un élément qui n'apparaît que depuis leur dernier album) et des compos de type rock-prog, autant dire que le cocktail est improbable et pourtant ça marche super bien! Très belle découverte.
MISERY INDEXPas très convaincu par leur musique sur album malgré quelques sonorités krasspecs. Il y trop de solos pas beaux et de fioritures lorgnant vers le thrash. J'avais espoir de les trouver plus efficaces sur scène. Raté, je me suis trouvé dans le même état de septicisme devant les machins.

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MATTERHORNVoici un drôle de trio zurichois qui propos une sorte de mélange de hard-rock parodique (ils alignent les manches de la basse et de la guitare et headbang en coeur), de punk, de thrash, de speed metal... en fait les mecs adorent tout ça et en font un gros mélange assez dingue d'une efficacité épatante. Ils sont techniquement irréprochables, ils ont des guitares moches comme tout, ils sont très jeunes et ils ont de longs cheveux beaucoup trop propres. Bref, une chouette découverte, je les reverrai avec plaisir.
DEIPHAGOLes petits zurichois ouvraient pour Deiphago, un groupe de grind sataniste philippin qui te sert de la bouillie sonore des plus réjouissantes. Les mecs, vilains comme tout, tournent depuis près de 30 ans (!!), se dessinent des croix inversées sur le front, portent des patch de leur propre groupe (ce qui est fortement prohibé par la police du métal) et hurlent "Gloire à Satan" entre chaque morceau. Le guitariste ne connait qu'un seul accord qu'il ballade frénétiquement sur son manche, le bassiste chanteur assure la partie "mélodique", et le batteur envoie du gros gros pâté - le mec est une brute. 15 personnes dans le public, l'hystérie est totale, à tel point que certains se risquent dangereusement au stage diving! C'était super!
