Aller au contenu

HELLFEST 2008 - Sun, Dust and Metal !!!


niko13

Messages recommandés

HELLFEST 2008:

(spechole cassededi a pilou, en route pour le Gods Of Metal a l'heure qu'il est )

 

4 jours pour faire mon report, bon sang c'est dur de vieillir...

 

De retour du Hellfest (3ieme du nom), avec des courbatures plein le dos (un torticolis monstrueux en fait), des brulures, des tympans brises et des cordes vocales epuisees mais surtout avec une banane du tonnerre !

Apres la boue l'an dernier, et les galeres d'une organisation depassee, on a eu droit cette fois-ci a contre pied parfait: un cagnard infernal (normal pour un festival appele Hellfest me direz-vous) et une organisation impeccable (comme quoi, les lecons des Fury Fest et Hellfest precedents ont ete bien retenues).

Seule constante: une affiche diabolique et quelques dizaines de milliers de metalheads prets a lacher les bretelles pendant 3 jours.

 

Le site se presente cette fois-ci avec les 2 scenes principales cote a cote, ce qui evitera tout chevauchement pendant toute la duree du festival, une discover stage sous un chapiteau a l'ecart mais pas trop eloignee tout de meme, des points d'eau et des toilettes (grande innovation par rapport a l'an dernier, et ca s'averera tres utile), quelques stands de bouffe trop chere (6 euros le kebab qui a passe la journee au soleil !) et debits de boisson (les bieres a 3 euros, sodas et verres de vin a 2 euros, cool !), un metal market couvert ou se cotoieront vendeurs de merchandising officiel et vendeurs de merchandising un peu plus..."exotique" dirons-nous.

En tout cas, l'organisation a l'air au poil, et le site bien agence. C'est parti pour 3 jours de musique bruyante !!

 

1er jour:

ULTRA VOMIT

Pas trop d'attente a l'entree du Fest compare a l'an passe, mais juste assez pour nous faire louper une partie du concert d'ouverture avec Ultra Vomit.

Finalement, on pourra tout de meme rentrer pour apprecier la fin du set joyeusement drole des frenchies. Bon, je continue personnellement a trouver ce delire de repete gentiment sympathique mais tres leger. Quoiqu'il en soit, le groupe est ultra carre, tres pro, leur bonne humeur est communicative et leur humour potache fait mouche aupres d'une foule deja bien nombreuse a midi sous le soleil. Carton plein et pari gagne pour Ultra Vomit !

 

Un petit tour d'horizon du site (localisation des points d'eau, des chiottes, des stands de bouffe et du metal market pour etre pret a affronter les 3 jours) pendant le set d'Eluveitie. De loin, le mariage folk metal ne prends pas trop a mon gout, on dirait du Matmattah version metal, je suis pas tres client.

 

Bon, on se place pour la premiere resurrection/reformation du week-end.

DEATH ANGEL

Les ex-"singes savants" de la Bay Area (17 ans de moyenne d'age quand ils ont sortis leur premier album !) viennent en decoudre avec les vieux thrashers nostalgiques apres avoir sorti un nouvel album (le 5ieme) tres probant cette annee.

Leur metal technique et alambique rappelle toujours les grandes heures de Metallica et Forbidden, et le groupe est tres enthousiaste sur scene (bien qu'ils n'aient debarque en France que la veille au soir, donc en plein jet lag !!).

Les californiens (toujours sans Gus Pepa a la guitare) balancent des pepites thrash telles que "Seemingly Endless Time", "Voracious Souls" et bien entendu "Kill As One" pour le plaisir des headbangers et pogoteurs.

Retour reussi, Death Angel recevra un accueil tres chaleureux apres une prestation de grande qualite.

 

DANKO JONES

Le trio canadien investit la main stage ensuite pour nous assener son pop-punk tres energique. Le charisme du sieur Jones est vraiment immense, il se mettra le public de curieux dans la poche en quelques bravades un brin demagos. Sympa et frais au milieu de toute cette affiche thrash/death/black/core ! A revoir en premiere partie de Motorhead en novembre.

 

Direction la discover stage pour assister au retour (eh oui, encore ! et c'est pas le dernier du week-end !) du legendaire combo grec:

SEPTIC FLESH

Le chapiteau est certes bonde mais le groupe demarre son set quasiment en plein jour, ca fait bizarre, avec "Unbeliever" puis "Virtues of the Beast", toutes deux tirees de l'excellent "Sumerian Deamons".

Le son est fort et puissant, mais les guitares noient les instrumentations (samplees) ce qui est un petit peu problematique pour une telle musique.

Quoiqu'il en soit, la puissance des compositions executees de main de maitre est telle que le public est ravi. Le groupe insiste ensuite sur les compos de son dernier album, l'enorme "Communion", avec le titre eponyme, puis "Lovecraft's Death" et ce qui s'apparente le plus a un hymne/single (tout est relatif ), le formidable "Anubis".

Pas le temps helas de voir la prestation des grecques en entier, je me rattrapperai en decembre dans une vraie salle en premiere partie de Moonspell, car il est temps de se placer devant la main stage pour le concert suivant.

 

On passe devant la prestation des coreux de Bleeding Through qui ont permute avec Madball (qui jouera donc le soir a 1h sur la discover). Le guitariste joue en s'agrippant a l'echauffaudage en fin de set, rigolo.

 

PARADISE LOST

Les anglais debarquent devant une foule plutot fournie et balancent leur "rock" avec une prestation bien carree et etonnament tres enthousiaste. Car oui, Gregor Mackintosh (dont c'etait l'anniversaire) sait sourire, Nick Holmes chante parfaitement et enchaine les blagues pince sans rires dans un flegme typiquement british (on appreciera la grosse pique envoyee a Venom). Pas leur le plus memorable concert, tres proche de ce que j'ai vu l'an dernier (et en plus pas de morceaux de "Draconian Times" !!), mais vu qu'ils etaient attendus au tournant par une foule de curieux, ils s'en sortent vraiment tres bien.

Vivement le mois de septembre, pour le concert anniversaire (en compagnie d'Anathema et My Dying Bride).

 

Set list (de tete):

The Enemy

Ash & Debris

As I Die

No Celebration

Pity The Sadness

In Requiem

One Second

Say Just Words

 

Bon, c'est ensuite l'heure de Mayhem, donc de retourner au camping.

Deja, faire jouer ce groupe en plein jour est presque une aberration. Ensuite, vu que je suis allergique a leur musique, et que la derniere fois que je les ai croises a un festival je me suis endormi, je prefere passer mon tour.

 

Retour sur le site juste a temps pour les coreux de SICK OF IT ALL

Et voici la premiere grosse prestation du week-end, et le premier gros pit.

Prestation energique, wall of death gigantesque qui soulevera plein de poussiere (ah ben oui, on peut pas avoir de la boue chaque annee !! ), les new yorkais rincent les metalleux apres un sacre concert !! L'apocalypse dans la fosse !!

 

Difficile ensuite, apres un tel carnage, de passer au doom des suedois de Katatonia. Je ne connaissais pas la formation (si ce n'est leur participation aux antipodes de leur quotidien dans Bloodbath), mais leur metal assez melodique a fait bonne impression. A revoir toutefois dans des conditions plus adequates (sans le soleil et pas en plein air, ca nuit au cote intimiste de leur musique).

 

Direction une discover stage desertee pour revoir a nouveau les petits suisses de KRUGER.

Deuxieme grosse baffe de la journee, le groupe s'affine encore plus a chaque prestation. Leur musique hypnotique et leur prestation intense finissent de convaincre les indecis, le chapiteau est bien plus remplis en fin de set qu'au tout debut.

Vraiment, ce groupe gagne a etre connu et revu.

 

Pas hyper motive par Baroness (je ne connais pas, a revoir dans d'autres conditions probablement), on passe devant la main stage alors que Dimmu Borgir a commence son set.

Bon, la derniere fois que j'ai croise les black metalleux de Dimmu, je me suis endormi (la aussi ! ) apres m'etre paye un vieux fou rire.

Une bonne grosse collection de cliches "black metooool" au service d'une musique bien monotone.

Du coup, j'ai fait l'impasse cette fois-ci, c'est pas l'armee du salut non plus !

 

Allez zou, on s'installe pour l'un des grands moments du festival:

TESTAMENT is back !!!

Ca fait pres d'une dizaine d'annees que je n'ai pas vu les thrashers de la Bay Area (l'Arapaho a Paris en 97 il me semble), depuis de l'eau a coule sous les ponts, beaucoup d'evenements sont survenus (la sortie de The Gathering, le cancer de Chuck Billy et sa guerison, la reformation de 2004, etc...).

Avec un nouvel album sous le bras, ce retour est bien plus qu'un vieux trip nostalgique, et la prestation de ce soir est la pour le prouver: Testament est de retour pour durer !!

Groupe enthousiaste (le sourire de Chuck Billy fait plaisir a voir, celui d'un Peterson ultra motive aussi), enfilage de perles destinees a decapiter les headbangers et interpretation sans faille: un concert monstrueux tout simplement !

Malgre son embonpoint (et c'est un euphemisme !), Billy a garde sa voix, alternant les vocaux death et thrash. Alex Skolnick (ex eleve de Satriani comme Kirk Hammett: appreciez la difference !) ravit tous les gratteux et la section rythmique Peterson/Christian/Bostaph remue la mayonnaise jusqu'a l'eclatement !!

La fosse est energique, le pogo plutot violent mais dans le bon esprit, bref Testament frappe un grand coup. Et vivement la revoyure !!

 

Setlist:

Over The Wall

Into The Pit

The New Order

Apocalyptic City

More Than Meets The Eye

Trail Of Tears

DNR

Alone In The Dark

Disciples Of The Watch

 

Testament a aussitot fini sa prestation que In Flames debarque sur la main stage.

Bon, vu qu'ils m'avaient deja gentiment casse les bonbons lors de l'Unholy Alliance, j'ai decide de faire l'impasse pour aller prendre un sandwich merguez bien pourrave.

Et puis bon, moi tout ce death melodique from Sweden, ca commence un peu a me gaver. Au moins, leur chanteur etait sympa la derniere fois a Bercy, c'est toujours ca de pris.

Le show finit sur un festival pyrotechnique, peut-etre une facon de s'excuser d'etre un peu nuls...

 

Pas pu voir Marduk, pourtant j'aurai bien aime voir si ca envoyait plus le bois que Dimmu (ca doit pas etre bien difficile de faire mieux cela dit).

 

Enfin, apres les feux d'artifices d'In Flames, la second stage est plongee dans l'obscurite, le grand moment est arrive...

CARCASS

LA reformation que j'attendais, n'ayant jamais eu l'occasion de voir les liverpuliens.

Interpretation carree, show puissant, un peu froid par contre, mais belle emotion de voir apparaitre

Ken Owen venu faire un petit coucou sur scene. Un peu de tristesse aussi, de voir l'un des "papas" du blast beat se deplacer avec peine sur la scene.

Mais Carcass assure bien le boulot, le batteur d'Arch Enemy remplit parfaitement son job, Ammott et Steer soloisent a qui mieux mieux et ca fait toujours plaisir

de voir Jeff Walker en frontman. Une set list bien imposante, avec peut-etre un peu trop de titres de la periode death du groupe (oui, j'aurais aime un peu plus de grind, c'est toujours

rigolo le grind !).

Bref, un tres bon concert, sans etre malgre tout la baffe esperee.

 

Setlist (vaguement, probablement pas dans l'ordre et il en manque):

Inpropagation

Buried Dreams

Corporal Jigsore

Incarnate Solvent Abuse

Carnal Forge

No Love Lost

This Mortal Coil

Edge Of Darkness

Embodiment

Reek Of Putrefaction

Keep On Rotting

Genital Grinder

Death Certificate

Heartwork

 

Enfin, viens l'heure de la blague du festival:

VENOM

Le papa du black metal (avec Bathory), les papys du speed reviennent pour la joie et l'hilarite des petits et des grands. Les murs d'amplis et l'intro (une voix d'outre tombe qui braille "WAIIILLCAUMEEUX TOU HHHAAIIIILLLLEEE !") donnent le ton: ca va etre kitsch !

Tu parles d'un nouveau line up: un guitariste aux fraises (avec des micro-sautes de son, ce qui rend sa prestation encore plus comique), un batteur meme pas carre et au milieu de ca un Cronos qui essaie d'assurer tant qu'il peut mais qui est foncierement ridicule et depasse.

Ce concert est une plaisanterie, triste pour qui a apprecie un tant soit peu Venom il y a 20 ans. Mais la, ca a pris un vilain coup de vieux, mais alors mechamment en plus.

 

Setlist approximative, comme l'interpretation:

Black Metooooooooool

Welcome to Heeeeeeeeeeellll

(et plein d'autres trucs bien craignos)

 

Apres 2 morceaux, c'est a ce moment la que mes oreilles se rebellent, relayees par mes jambes qui prennent l'intiative de courir jusqu'a la Discover Stage pour voir un peu de vraie musique avec le show de Madball.

 

MADBALL

Ayant deja vu les New Yorkais, je savais a quoi m'attendre: du hardocre genereux, une presence scenique et un charisme immenses et une energie communicative. Cricien est toujours un sacre frontman et la section rythmique est groovy a mort.

Il est 1h30, la fosse a encore assez de jus pour pogotter encore un peu, on tape du pied, on saute partout en agitant le poing: MORTEL !

Madball a cette horaire la, sous le chapiteau, c'est presque une idee de genie tant le show est excellent.

 

Bref, en rentrant je repasse devant Venom, le batteur n'a malheureusement toujours pas appris a jouer.

Arf, retour au camping un peu depite devant une telle debandade, c'est vraiment moche de vieillir...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

HELLFEST 2008:

 

2eme jour:

Apres un petit tour dans Clisson et au Leclerc pour faire les provisions (et utiliser leurs chiottes, celles du camping etant chimiquement devenues impraticables), tout en savourant le mini concert du celebre Grum Lee et ses reprises de standards du metal, on arrive assez tard sur le site, loupant au passage The Old Dead Tree et les thrasheurs de Legion Of The Damned (deja vus, pas plus emballe que ca par ce sous-Slayer), direction le metal market alors que Airbourne commence son concert a base de fausses reprises d'AC/DC (ah ben oui, sinon on appelle ca du plagiat aussi).

D'apres les echos, le concert fut vraiment enorme, le guitariste tapant un solo perche en haut de la main stage ( sans harnais, rien du tout, juste comme ca !! ). Tant pis, une prochaine fois peut-etre (et puis moi, j'attends de pied ferme les VRAIS AC/DC !! ).

 

Bref, direction la discover stage qui se remplit bien pour accueillir les francais de BENIGHTED.

Sans se demonter, et preuve d'un groupe super bien rode apres 5 albums de brutal death tres maitrises (les deux derniers, Identisick et Icon, sont de vraies pepites de brutalite), les frenchies balancent un concert intense. Surtout, ils interpretent leur musique diaboliquement compliquee sans faille: hypnotique !!

Un concert bien brutal, le groupe apparait toutefois tres sympathique, mais des que la musique commence ca charcle. Dans la fosse c'est un vrai bordel, le groupe regrettant que le public ne puisse pas monter sur scene. D'ailleurs, le chanteur se jettera de lui meme dans le pit (et quand on voit la distance entre la scene et la fosse, on se dit qu'il a bien du courage ! ).

Grosse baffe !!! Stay Brutal !!

 

On sort de la discover pour voir la fin de la prestation des veterans teutons de Sodom. Bien carre le trio germain: ca debourre et ca envoie le pate comme au bon vieux temps.

 

Sonata Artica demarre son set sur la main stage, et la c'est petite pause bronzette au soleil en somnolant. Faut dire que le heavy nappe de claviers et de branlettes de manche du groupe finlandais a tendance a m'endormir (betement, je me rendrais compte plus tard que j'ai loupe au meme moment le concert de Disfear !! C'etait pourtant ecrit en gros dans mon programme, c'est a se les bouffer en sauce !!! Andouille que je suis !! )

 

Encore une legende du black sur la second stage: Satyricon. Bof, ca deroule bien, mais c'est pas mon truc.

Pendant que j'apercois rapidement un peu du concert des francais de Nightmare (deja vu auparavant, ils finiront par une reprise de "Fear of the dark"), je me dirige vers la second stage pour prendre position en attendant Anathema.

 

ICED EARTH

En attendant les anglais devant la second stage, les ricains prennent d'assaut la main stage.

Retour de Barlow au chant, ca s'entend tout de suite (meme si j'aime beaucoup Tim Owens, Barlow c'est un peu l'une des plus belles voix du metal actuellement).

La bande a Schaeffer a la bonne idee de commencer par des extraits de "The Dark Saga". Ca bourrine bien, avec un gros son, mais c'est plus trop ma came.

 

Setlist (extraits):

The Dark Saga

Vengeance Is Mine

(plein de nouveaux trucs)

Violate

(encore d'autres trucs)

Iced Earth

 

Le soleil cogne dur, et les pompiers sortent la lance a incendie pour rafraichir la foule.

Un poil sadique les pimpons, vu comme ils prenaient un malin plaisir a vouloir nous noyer...

 

ANATHEMA

Enfin debarque le groupe bien poissard, les ex-doom metalleux d'Anathema.

Les anglais, encore plus que Paradise Lost la veille, font un peu tache dans cette affiche de bourrin, leur metal etant devenu plus rock, la qualite etant plus que jamais au rendez-vous.

Mais ca n'effraie pas les frangins Cavanagh, qui debarquent motives comme jamais avec une bonne set list agrementee de quelques surprises.

Vinnie se dechaine au chant comme a son habitude, tandis que son frangin Danny balance ce qu'il faut de melodie pour accrocher l'oreille des plus distraits.

Attendus par une cohorte de fans (dont bibi ), les anglais ne decoivent pas et s'en sortent a merveille. L'intervention de la plus belle voix du festival, la magnifique Lee Douglas (soeur du batteur, c'est vraiment une histoire de famille ce groupe), et la remise au gout du jour de deux vieux classiques du groupe, sont d'agreables surprises.

Un concert merveilleux, l'un des grands moments du week-end (mais je ne suis pas objectif, je suis fan et follement amoureux de Lee !! ).

Rendez-vous en septembre avec Paradise Lost.

 

Setlist:

Fragile Dreams

Empty

Closure

A Natural Disaster

Sleepless

A Dying Wish (que j'ai bien eu du mal a reconnaitre !!)

 

Vite vite, pas de temps a perdre, on se faufile devant la main stage pour choper une autre prestation attendue, celle de PORCUPINE TREE.

 

Premiere surprise, pas de John Wesley en guitariste d'appoint. C'est donc ampute d'un membre que les anglais arrivent sur scene, avec une set list amenagee pour satisfaires les oreilles des bourrins.

Le rock prog de Porcupine Tree n'est pas du genre a tout demolir sur son passage, mais l'interpretation et la motivation des musiciens fait plaisir a voir.

De plus, le genial Steven Wilson, leader du groupe, a la bonne idee de laisser s'exprimer la bete de foire du groupe: l'immense Gavin Harrison derriere ses futs !!!

Le batteur calme son monde, et le groupe impose le respect a defaut peut-etre de convaincre les plus indecis.

Une tres bonne prestation cela dit, dans un contexte assez difficile.

De toute facon, ce groupe est genial alors...

 

Setlist:

Open Car

Blackest Eyes

Anesthetize (edit)

Mother And Child Divided

Hatesong

Halo

 

C'est au tour de CANDLEMASS (et encore une resurrection !) de se rappeler a nos douces oreilles.

Sans Messiah Marcolin au chant, il y a tout de suite plus de place sur scene !!

Mais Robert Lowe le "nouveau" est loin de faire la figuration. Il assure le show et des vocalises adequates pour rendre justice aux morceaux de "Nightfall" ou "Ancient Dreams".

Un bon concert, qui aurait gagne a se derouler dans une salle obscure.

 

Setlist doomesque (de tete encore une fois, y'a peut-etre des erreurs ou des omissions ou les deux):

Mirror Mirror

Dark Are The Veils Of Death

Samarithan

Emperor Of The Void

Devil Deed

At The Gallows End

Solitude

 

APOCALYPTICA

La main stage accueuile ensuite la curiosite Apocalyptica, et je dois avouer avoir bien apprecie cette prestation singuliere (pensez donc: 4 violoncelles qui headbanguent epaules par un batteur bucheron: ca calme !!).

Des reprises donc, des morceaux originaux, et meme si j'ai failli piquer un petit roupillon a un moment, j'ai bien apprecie les reorchestrations (notamment sur les morceaux de Metallica).

 

Setlist (extraits):

Refuse/Resist (de Sepultura)

Fight Fire With Fire

Enter Sandman

Seek And Destroy

Heroes (de Bowie)

Nothing Else Matters

 

Allez, c'est l'heure de regresser d'une quinzaine d'annees, places a nos citrouilles preferees, en deux etapes:

 

GAMMA RAY

Tout d'abord, la bande a Kai Hanse arrive pleine de bonne humeur et d'energie, avec un bon son, mais malheureusement une set list toute pourrie (a mon gout, je precise).

Les nouveaux morceaux sont des resucees d'anciens ou meme de classiques du metal, et quand ils commencent de vrais morceaux dantesques ("Rebellion..." ou "Ride the sky") c'est pour les amputer en plein milieux et caler des passages pour faire chanter le public.

C'est sympa certes, ca fait le show, mais quand on a que 40 minutes de concert j'esperais mieux.

De toute facon, vu que les 3 derniers albums sont un vrai desert creatif, pas de surprise helas.

Une prestation energique et joviale, une bonne interpretation, rien a dire: Gamma Ray reste un tres bon groupe de scene. Mais moribond creativement, ca sent le sapin. Triste.

 

Setlist:

Into The Storm

Heaven Can Wait

Rebellion In Dreamland/Heavy Metal Universe

Fight

Ride The Sky/Somewhere Out In Space

Send Me A Sign

 

HELLOWEEN

Zou, sur la main stage c'est les "cousins" (et ex freres ennemis) d'Helloween qui arrivent.

Et la, meme constat.

Andi Deris est un sacre frontman, un tres bon chanteur, mais toutes les chansons de la periode "Keeper..." (les classiques donc) sont joues desaccordes afin de satisfaire sa voix (ouais non, parce que chanter comme Michael Kiske, y'a que Kiske lui-meme qui peut le faire).

Ca fait donc tout bizarre d'entendre ces nouveaux arrangements d'hymnes celebres.

Et comme la set list ne s'oriente quasiment que sur cette periode...

Les seuls morceaux de la periode Deris sont les effroyables "If I could fly" et "As long as I fall" (single du dernier album tres moyen). Pire, les vraies bons morceaux de cette periode sont condenses dans un medley en rappel, histoire de faire chanter le public (et ouais, encore plein de "Woooh oh oh !!" ).

Dommage, surtout quand on considere que les deux premiers albums post-Kiske ("Master of the rings" et "Time of the oath") contiennent une palanquee de morceaux redoutables.

Enfin, au moins il y a des citrouilles geantes gonflables, un groupe heureux d'etre la et bien au point musicalement et un ultime rappel avec encore des classiques de la periode Kiske interpretes avec...Gamma Ray !! 6 guitares sur scene, 2 basses, des poses a la Status Quo...qui a dit "cheesy" ?

 

Setlist:

Halloween

March Of Time

As Long As I Fall

A Tale That Wasn't Right

If I Could Fly

Eagle Fly Free

Dr Stein

---

Medley: Perfect Gentleman/I Can/Power/Where The Rain Grows/Keeper Of The Seven Keys

---

Future World

I Want Out

 

Apres toutes ces emotions, et bien trempe suite au passage dans la fosse au premier rang, je m'installe tranquillou pour mater Ministry. Bon, la troupe au pere Jourgensen c'est pas trop mon truc, en plus je les ai deja vus y'a bien longtemps et j'avais pas ete plus impressionne que ca.

Mais la, le gros son debourre, le public a l'air ravi et Al se cramponne a son micro pour pas s'effondrer. Les fans diront que ce fut un bon concert, j'aquiesce.

 

SEPULTURA 50%

Encore une curiosite, la "reformation" (eh ouais...) de (presque) Sepultura de la grande epoque...enfin bon, la reunion des deux frangins Cavalera.

N'y allons pas par quatre chemins, Cavalera Conspiracy c'est a peine mieux que Soulfly, et la prestation live ne fera pas oublier le Sepultura passe (que j'avais deja vu avant le depart du gros Max).

Mais, a ma grande surprise, je reste jusqu'a la fin du concert (et ce malgre une petite pluie fine qui vient rafraichir tout le monde). Non, pas pour les nouveaux morceaux (Max navigue dans un neant creatif depuis tellement de temps...), bien que "Inflikted" et "Sanctuary" bourrinent bien, mais surtout pour les reprises du Sep'.

Envoyees a 100 a l'heure par un Igor Cavalera extremement rapide (peut-etre parce qu'il n'a plus sa finesse d'antan), les vieux morceaux font mouche et reveillent le public tres nombreux. Max nous ressort ses bons vieux discours sur la "Cavalera tribe" et son blabla familial, bref rien ne change.

Mais au moins, les reprises de Sepultura (plus un morceau de Nailbomb et une reprise de Motorhead) font leur effet (oui, meme les deux crottes issues de l'immonde "Roots" sont bien executees en fin de set).

Surprenant donc, c'est mieux que Venom !!

 

Setlist (extraits, le tout entrecoupe de sous-Soulfly):

Inflikted

Sanctuary

Territory

Propaganda

Arise/Dead Embryonic Cells

Troops Of Doom

Wasting Away (Nailbomb)

Inner Self

Orgasmatron (Motorhead)

Attitude

Roots Bloody Roots

 

Et sous la pluie liberatrice (enfoire de soleil !), direction le camping...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

HELLFEST 2008:

 

3eme jour:

Soleil encore, youpi !!!

 

C'est sur le "doux son" des risibles Misanthrope qu'on arrive sur le site pour profiter du dernier jour de decibels. Je suis pas trop presse de voir les francais a l'oeuvre, j'ai deja du subir un de leur concert et je me suis resolu a ne plus jamais avoir a vivre ca a nouveau. Ou alors completement saoul, et encore...

 

Choix cornelien que de decider de louper Between The Buried And Me pour bien se placer pour Municipal Waste. C'est la mort dans l'ame que l'on se masse devant la second stage alors que BTBAM est en train de tout defoncer sur la discover stage. Arf, et dire que Misanthrope a eu les honneurs de la main stage, la haine...

 

MUNICIPAL WASTE

Ah, enfin j'ai pu les voir. Le revival du thrash version DRI/SOD/Nuclear Assault !!!

Les yankees de Municipal Waste arrivent la biere a la main prets a nous balancer des riffs qui deboitent la nuque. Et meme s'il est midi, meme si le soleil brule tout ce qui n'est pas a l'ombre, la fosse se transforme en vrai brasier saupoudre de poussiere.

Ca riff bien comme il faut, ca headbangue et pogote, y'aura meme un wall of death bien bourrin (une petite pensee pour le gars deguise en Sponge Bob, qui prendra cher...).

Ze surprise, c'est la reprise du groupe Excel (un vieux groupe de punk dont est issu Adam Siegel, ex-Infectious Grooves, groupe present sur la compil mythique "Welcome to Venice" avec notamment No Mercy et Suicidal Tendencies, c'est d'ailleurs comme ca que je connais l'existence du groupe). Apres, c'est sur que j'ai pas saisi le titre de la reprise, mais apres tout je devais pas etre le seul, et ca pogotait pareil alors...

Du fun, du thrash et beaucoup de bonne humeur. Municipal Waste, c'est ZE groupe !!!

 

Setlist (dans le desordre et incomplete, comme le loto):

Headbanger Face Rip

Terror Shark

Mental Shock

Beer Pressure

Black Ice

Thrashing’s My Business… And Business Is Good

reprise de Excel (je sais plus laquelle)

Sadistic Magician

Unleash The Bastards

Mind Eraser

Born To Party

 

Apres cette intense epreuve physique, il est temps de faire un petit tour alors que les francais d'Eths arrivent sur la main stage (alors que BTBAM etait confine a la discover pendant Municipal Waste, aaaargh...). La chanteuse est physiquement interessante, mais leur neo me saoule. Allez, cassos et on se prepare pour une enieme resurrection.

 

FORBIDDEN

Et quelle resurrection !! Inattendue celle-la !!

Russ Anderson (qui a bien repris 50 kilos en passant, on dirait une grosse baleine) a garde son chant intact, ca en est fascinant. La paire Locicero/Alvelais riff et soloise a tout va comme au bon vieux temps, et meme si ce n'est pas Bostaph (ni Kontos, decidement celui-la...) derriere les futs, la section rythmique bourrine bien comme il faut.

Avec seulement deux albums au compteur, la set list est simple, on y trouvera surtout les classiques tels "Through Eyes Of Glass", "Step By Step", "Off The Edge" ou encore "Follow Me" et bien entendu "Chalice Of Blood".

L'accueil est chaleureux, le groupe enthousiaste et visiblement ravi, encore des retrouvailles reussies !

 

On profite un peu du hard rock boogie des veterans de Rose Tattoo (qui pour le coup ne plagient pas AC/DC eux !), et ca fait plaisr de voir ces vieux rockers assurer un bon show qui fera taper du pied et secouer la tete jusqu'au plus crame (par le soleil) des metalheads...

 

Pendant qu'on loupe Origin sur la discover (sniiiirfff !! trop de choix cruels a faire, l'affiche est "trop" bonne... ), on se positionne pour Meshuggah tandis que Dillinger Escape Plan livre encore une fois une prestation completement barge au service d'une musique tres difficile d'acces.

 

MESHUGGAH

Retrouvailles pour ma part avec les barges suedois, et encore une fois un enorme concert (decidement, la Suede, quel beau pays ! ).

Meshuggah ecrase tout, impressionnants de puissance et de maitrise.

Le groupe rends fou les headbangers tellement les rythmiques sont complexes, le tout assure par un Thomas Haake qui n'a probablement meme pas transpire derriere sa batterie. Ce batteur est juste un extraterrestre !!! (bon sang, la rythmique de "Bleed" donne des frissons)

Thordendal dans un style typiquement Holdsworthien balance ses solos qui degoutent tous les guitaristes de leur instrument, et Kidman s'impose en frontman charismatique.

Comme c'etait attendu (par bibi en tout cas), Meshuggah c'est massif et ca tabasse tout !!!

 

Setlist:

Perpetual Black Second

Bleed

The Mouth Licking What You've Bled

Pravus

Rational Gaze

Straws Pulled At Random

Future Breed Machine

 

On sacrifie le show de The Ocean (re sniiiirf !! ) pour garder la place en attendant Opeth. Et c'est Obituary qui nous servira d'accompagnement sonore. Bon, ca fait longtemps que j'ai decroche de la bande a John Tardy, mais ca reste sympa, bien fait sans etre vraiment affolant et surprenant. Ah ouais, ils ont joue "Slowly we rot" et "Back from the dead", etonnant non ?

 

OPETH

Encore un groupe qui joue gros, plus habitue a jouer en salles que sous le soleil et surtout avec une musique de moins en moins bourrine, de plus en plus elaboree.

Mais Opeth va encore prouver son immense talent.

Avec un line up remodele (nouveau guitariste, nouveau batteur), mais grace a une set list musclee, les suedois assureront (encore !) un superbe concert, ponctue de la jovialite du sieur Aekerfeldt qui tranche radicalement avec l'ambiance des morceaux mais qui permet de rappeler qu'apres tout, ca n'est que du rock'n'roll. Et du tres tres bon !

 

Setlist:

Demon Of The Fall

The Baying Of The Hounds

Master's Apprentice

Heir Apparent

The Drapery Falls

Je decide de faire l'impasse sur My Dying Bride, le soleil ne rendant pas justice a l'ambiance creee par la musique de ce groupe (decidement !). Mais deja, je suis bien content de constater le retour du violon.

De toute facon, je reverrais tout ca en septembre avec Anathema et Paradise Lost.

 

La presence de NOFX sur la main stage peut surprendre, mais atteste de la volonte d'ecclectisme de la programmation (enfin, dans les faits c'est encore une grosse tendance death/black avec juste un groupe de punk ).

Mais rien n'effraie ces vieux punks, et ils vont se mettre tout ce public de metalleux dans la poche en quelques blagues et une reprise des "Champs Elysees".

Bonne humeur, quelques refrains connus ("Don't call me white" et "Linoleum" issus du seul album que je possede du groupe), et surtout une sacree patate.

 

Je suis helas oblige d'ecourter ce gentil trip pour me ruer vers la discover stage.

Mais le chapiteau est bonde, et DYING FETUS a deja commence son set ! En avance en plus !!

J'arrive a me faufiler pour constater qu'ils ne sont plus que 3 (ils ont bouffe le guitariste manquant ?), mais que ca maitrise toujours.

Musique complexe (doux euphemisme !) mais brutalite intacte, Dying Fetus ils sont pas la pour rigoler et le font comprendre tres vite (punaise, quel batteur !!! ).

A revoir dans de meilleures conditions, ce fut court mais tellement bon et brutal !!!

 

Setlist (de ce que j'ai reconnu):

(ils ont commence en avance)

Homicidal Retribution

Streaks Of Blood

Grotesque Impalement

Pissing In Mainstream

Kill Your Mother, Rape Your Dog

 

Sur la second stage, la reformation (bis repetita...) que tout le monde attendait, c'est celle d'At The Gates.

Moi, un peu moins. J'apprecie le groupe, je les ai deja vus (avant le split, avec Napalm Death en plus, dans une toute petite salle a Paris...NickLezob a l'aide !!!) mais bon je suis pas plus affole que ca. Et surtout de plus en plus fatigue (oui, on a le droit de se transformer en loque apres souffert au premier rang pendant Meshuggah ).

Gros son, grosse prestation et en plus y'avait "Blinded by fear", et le public avait l'air bien ravi.

Moi, je suis de plus en plus fatigue, et je cherche un endroit d'ou je pourrais voir Motorhead, Morbid puis Slayer sans trop bouger, meme pas honte !!

Donc, je fais l'impasse sur Shai Huluud, Cult Of Luna et Envy (sniiirfff ! dur dur la vie de festivalier...).

 

MOTORHEAD

L'esprit du rock incarne debarque sur la main stage avec sa grande carcasse et sa voix modelee au whisky. Ze one and only: Lemmy !!

Que dire, un show de Motorhead donc, avec ses riffs a cent a l'heure, ses refrains qui tuent et quelques surprises (cette reprise de "Rosalie" de Bob Seger en hommage a Phil Lynott, ou encore les strip teaseuses qui font leur show pendant "Killed By Death").

Encore une fois, Motorhead kicked some asses !!

 

Setlist rock'n'roll:

Dr Rock

Stay Clean

Be My Baby

Killers

Metropolis

Over The Top

I Got Mine

One Night Stand

Rosalie

In The Name Of Tragedy (avec solo de batterie)

Just Coz You've Got The Power...

Going To Brazil

Killed By Death

---

Ace Of Spades

Overkill

 

MORBID ANGEL

Autant j'attendais vraiment Carcass, autant j'esperais beaucoup de ma premiere rencontre avec la bande a David Vincent (ce nom me fera toujours hurler de rire ! ).

Et en entendant Pete Sandoval s'echauffer lors de la balance, on se dit que ca va chier grave.

 

Oui, ca a chie mortellement grave. Morbid Angel a juste tout pulverise sur son passage, en balancant un nouveau morceau en prime et en se permettant meme de ne jouer aucun morceau de "Blessed are the sick" (mais presque la totalite de "Covenant" par contre).

Le charisme de David Vincent est intact, et le son etait juste surpuissant. Morbid Angel ne fera pas de quartier ce soir, enorme !!!

 

Setlist diabolique (mais approximative):

Rapture

Pain Divine

Maze of Torment

Where the Slime Live

Chapel of Ghouls

(le nouveau morceau)

Blood on My Hands

World of Shit

Sworn To The Black

Lords of All Fever and Plagues

Dawn of The Angry

God of Emptiness

 

C'eut ete une bonne idee de conclure le festival sur cette double tres bonne note.

 

Helas non, voici que l'ultime deception du week-end arrive sur la main stage...

 

SLAYER

Dire qu'a une epoque je me plaignais de n'avoir jamais vu Slayer aveec Lombardo. Maintenant, c'est 2 fois par an, et je risque de remettre ca en novembre.

Mais alors la, c'est peut-etre la fois de trop.

Son trop fort, un "Disciple" bien trop mou en ouverture et surtout l'impression de se trouver dans une machine a laver des qu'il y a un roulement de grosses caisses (assez frequent chez Slayer dira-t-on).

Un Araya absent, qui fait du karaoke par moments, un Hanneman qui disparait du mix et quand il reapparait c'est pour foirer ses solos, un Lombardo qui fait des vieux breaks de patapouf et des pauses interminables entre les morceaux (le temps d'aller aux chiottes et de revenir, la honte !). Le jeu de scene j'en parle meme plus, ce n'est pas non plus la reputation de Slayer d'etre de vrais showmen.

On reconnaitra tout de meme au groupe l'envie de varier un peu la setlist ("Ghosts of war" de "South of heaven" et "Payback" de "God hates us all", reapparition de "Hell awaits"), mais si c'est pour joue avec un tel manque d'envie, ben valait mieux s'abstenir.

Depite, et malgre l'enchainement de titres incontournables (mais helas tellement previsibles), on dit adieu au Hellfest.

 

Setlist (peut-etre pas dans le bon ordre):

Disciple

Cult

Chemical Warfare

Ghosts of war

Payback

Jihad

War Ensemble

Eyes Of The Insane

Supremist

Dead Skin Mask

Hell Awaits

South Of Heaven

Raining Blood

Mandatory Suicide

Angel Of Death

 

Enfin, la bonne surprise et la bonne note de conclusion a ce week-end festif fut la prestation de la fanfare des PASTOR OF MUPPETS au Metal Corner (bar jouxtant le camping, permettant aux gens de faire la fete bien apres le dernier concert, une idee de genie !).

Avec un repertoire de reprise metal hallucinant, le tout execute avec une bonne section cuivre, beaucoup d'enthousiasme et de talent.

 

Setlist festive dans le desordre:

Symphony Of Destruction

You Could Be Mine

The Trooper

Master Of Puppets

BYOB

Fear Of The Dark

Rust in Peace/Polaris (!!!)

Blind

One

Toxicity

Welcome To The Jungle

 

Encore bravo a l'orga qui a assure un bien mechant festival, que ce soit au niveau de l'infrastructure que de l'affiche. Ca y est, on le tient notre gros festival de metal francais. Graspop, gare a toi !!

Rdv l'annee prochaine, sans faute !!

 

(et ce soir, des photos si vous etes sages )

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Les deux scenes principales cote a cote:

 

Le galion "piste de skate":

 

Anathema:

 

Lee Douglas from Anathema:

 

Porcupine Tree:

 

La section rythmique de PT:

 

Le decor de scene d'Apocalyptica:

 

Gamma Ray:

 

Helloween et ses citrouilles:

 

Helloween + Gamma Ray:

 

Les decorations du site, la nuit:

 

Moi de dos (merci a mon frangin pour ce plan magnifique...):

 

Municipal Waste:

 

Le wall of death pendant Municipal Waste:

 

Forbidden (Evil):

 

Meshuggah:

 

Opeth:

 

Le decor scenique pharaonesque de NOFX:

 

Motorhead avant l'apocalypse:

 

Motorhead pendant l'apocalypse:

 

Morbid Angel en pleine operation de demastiquage de public:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 weeks later...
Cimer nico pour ce compte rendu de malade, je serais bien incapable d'avoir une telle mémoire

 

Pour se souvenir de la set liste d'un groupe de Death Metal, faut vraiment être un extra terrestre, Niko est un Elohim

N'exagerons rien tout de meme ! Pour Meshuggah et Opeth, je connais la disco par coeur, donc pas de secret.

Pour Morbid, ils ont ete sympas, ils (enfin, David Vincent) ont evites les derniers albums que je n'ai pas (et connais moins).

Pour Carcass, ils ont surtout joue des morceaux de Necrotism et Heartwork, donc reconnaissables par une oreille humaine (c'est sur que la periode grind, plus marrante, m'aurait donne plus de fil a retordre pour identifier les morceaux).

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 weeks later...
×
×
  • Créer...