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Gunblast

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Rob Zombie

Rob Zombie (1/6)

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  1. Réalisation: Freddie Francis Script: Milton Subotsky Casting: Peter Cushing, Christopher Lee, Donald Sutherland, Max Adrian, Michael Gough, Roy Castle, Neil McCallum. Production: Max Rosenberg & Milton Subotsky Musique: Elisabeth Lutyens Cette fort sympathique production Amicus — compagnie étant à l'époque la concurrente numéro un de la Hammer — se présente comme un petit film d'épouvante à sketches judicieusement teinté d'humour noir. Le leitmotiv: cinq passagers d'un train se laissent raconter la bonne aventure par un énigmatique savant, le Dr. Schreck, qui prétend voir en les tarots le futur de chacun d'eux. Le Train des Épouvantes est ainsi, proportionnellement au nombre de passagers, divisé en cinq segments, en plus de l'initial. Le premier sketch met en scène le futur d'un architecte décidant un beau jour de retourner dans la maison de ses ancêtres, actuellement occupée par une propriétaire et sa fille, afin de vérifier si les constructions tiennent toujours la route. Par hasard, il découvre dans la cave la tombe d'un loup-garou dissimulée derrière un mur. Celui-là avait causé bien des ennuis à ses ascendants et l'architecte compte bien le neutraliser définitivement. Hélas, tout ne se déroulera guère comme prévu. Ce segment peine à captiver et impressionner réellement. L'histoire avait le potentiel de donner lieu à quelque chose de plus angoissant et intrigant. Reste un final assez réussi, quoique très expédié. La seconde histoire illustre le cauchemar des habitants d'une maison infestée de plantes carnivores. Ces dernières se mettent à réagir aux coups de cisailles, à étouffer un chien, puis à assassiner des êtres humains. L'aide d'un botaniste ne suffira pas à calmer les pulsions meurtrières des plantes. Encore une fois, un sketch quelque peu vieillot et gentillet, dont l'impact horrifique s'est très amoindri au fil du temps. Pas mauvais, mais guère inoubliable. Dans le troisième segment, un musicien se prend de passion pour les rythmes vaudous lors d'un périple aux Antilles. Il décide d'exploiter cette musique dans le cadre de ses propres shows locaux afin de leur conférer une touche d'exotisme. Bien mal lui en prendra: après que d'étranges phénomènes se produiront dans la salle de spectacle, le dieu Dambala se chargera de damner le musicien dans sa demeure même. Sans doute le sketch le plus faible du lot. On a du mal à comprendre son utilité au sein d'un film d'épouvante. Les effets de terreur tombent à plat. Relativement inefficace, anecdotique, voire insignifiant. Le sketch suivant narre le calvaire d'un critique d'art prétentieux et antipathique (excellent Christopher Lee) harcelé par la dépouille du corps d'un peintre qu'il avait tué par vengeance. L'intérêt rebondit considérablement avec cette histoire à la fois drôle, macabre, jouissive et inquiétante. On passe un très bon moment. Enfin, dans l'ultime segment, un jeune médecin fraîchement installé dans une petite bourgade découvre que le vampire qui marque fréquemment le coup d'un petit garçon durant la nuit n'est autre que son épouse. Il se chargera de lui enfoncer un pieu dans le cœur, geste qui lui vaudra une bien triste arrestation par la police. Incontestablement le meilleur des cinq sketches. Une merveille d'ambiance gothique, de baroque et d'humour noir. Envoûtant à souhait. Le Train des Épouvantes propose cinq petites histoires de facture inégale, certes, mais toutes possèdent le charme inhérent au cinéma d'horreur anglo-saxon de ces années-là. En outre, la mise en scène somptueuse de Freddie Francis (beauté de la photographie, maîtrise parfaite du format cinémaScope) et la distribution haut de gamme, composée de quelques grands noms de la Hammer ainsi que d'autres comédiens moins célèbres mais tout aussi respectables, assurent à cette savoureuse série B un réel cachet de qualité. À voir sans hésiter. 14/20
  2. Prétentieux, gonflant et terriblement chiant. La photo est soignée mais en dehors de ça, c'est la vacuité totale. PCW boucle mal une trilogie qui avait matière à être énorme avec un premier film atypique et intéressant (Sympathy for Mr. Vengeance) malgré quelques longueurs, puis un second totalement magnifique, le déjà culte Oldboy. Là, c'est une succession de scènes décousues et ennuyeuses poncutée par un dernier quart qui rappelle l'idéologie puante des pires Justicier avec Bronson. Peut-être bien la prod' coréenne devant laquelle je me suis le plus emmerdé à ce jour, encore devant le pétard mouillé A Bittersweet Life.
  3. L'ami Steven fout des torgnoles et tord le bras à tout ce qui passe devant sa bonne bouille déjà bien ronde. Une série B d'action bourrine et plutôt violente, jouissive durant les scènes de fusillades et de baston, chiante pour ce qui meuble ces dites scènes. Ca reste quand même du B lambda des années 90 et mon Seagal préféré demeure Hors Limites, un pur film d'action fun, très violent (le gunfight final est mémorable) et avec une touche hip-hop pas déplaisante pour l'effet de mode.
  4. "Ca sent la vieille pizzeria sur le point de fermer", mmhhh, que c'est poétique, ça, ça me file la bave aux lèvres... Ceci mis à part, est-ce que quelqu'un d'autre que moi a vu le tout dernier Fulci, Le Porte del Silenzio, dans le coin ?
  5. C'est pas zuste, je l'ai pas encore vu celui-là. Pourtant, il a bonne réput' dans l'ensemble.
  6. Ouiiin, c'est pas juste d'être aussi cruel avec mon petit Manhattan Chéri... Je n'ai pas aimé The Black Cat, adaptation poussive du classique de Poe dans lequel j'ai vite somnolé (et puis l'interprétation de Patrick Magee m'a fait piquer la mouche, mais peut-être est-ce la faute du père Fulci qui a trop zoomé sur ses sourcils broussailleux... ). Allez, trouvons de VRAIS Fulci sous-estimés... les méga-Gore Nightmare Concert et Soupçons de Mort ? Les très sympathiques téléfilms La dolce Casa degli Orrori et La Casa nel Tempo ? L'intéressant Demonia (malgré son esthétique dégueu, je le reconnais, on dirait que ça a été tourné au camescope, beurk) ? Je corse le débat !
  7. Et à moi les déterrements de topics en série... Trève d'humour, ce film est un putain de classique, la pierre angulaire du zombie movie à l'italienne et mon film d'horreur préféré de Fulci tout juste devant L'Au-delà. On peut dire que Zombi 2, c'est du bis dans le sens le plus noble du terme. Réalisation excellente (et étayée par un sublime cinémaScope), ambiance moite et morbide qui vous ronge l'estomac (), effets spéciaux remarquables compte tenu de l'époque et du budget, musique minimaliste mais entêtante et hypnotisante signée Fabio Frizzi, séquences cultes à la pelle (le zombie obèse dans le bateau à NY, le vs. zombie-requin, l'attaque dans le cimetière espagnol, la marche des morts-vivants qui précède leur assaut dans la baraque du toubib, le final avec les macchabées ambulants sur le pont)... non décidément, Fulci a fait d'un simple film de commande un véritable bijou d'horreur, brut et sans concessions, qui pour ma part surpasse de peu le Zombie de Romero, grâce à son ambiance envoûtante et sa superbe esthétique.
  8. Dans le fameux trio puant du zombie movie ritalo-bis (La Terreur des Zombies - Virus Cannibale - Le Manoir de la Terreur), cette Terreur des Zombies est de loin la plus acceptable du lot. Un peu de Gore bien crade, un soupçon de nudité (mmmh, la mère Delli Colli), des tonnes d'humour involontaire (le Docteur Butcher interprété par cette bonne vieille trogne de Donald O'Brien et ses expériences sont un régal) et même un petit stock-shot du chef-d'oeuvre de Lucio Fulci dont ce film repompe le script avec celui de Cannibal Holocaust. À voir à l'occaz, ça divertit encore pas mal.
  9. Gunblast

    OldBoy - Park Chan-Wook (2004)

    Une histoire de vengeance envoûtante, baroque et kaléidoscopique. J'adore. Le meilleur de cette trilogie de la vengeance de Park-Chan Wook, et de loin (rien à voir avec la belle purge Lady Vengeance qui clôt cette inégale trilo... ).
  10. Un pétard mouillé, comme une grande partie des blockbusters coréens qui ont gagné nos contrées, d'ailleurs. Mou, prétentieux et académique, sauvé par des scènes de violence qui font mal.
  11. Hhhm, je ne sais pas, c'est sûr que c'est moins baroque qu'un Frayeurs ou qu'un L'Au-delà, mais j'ai trouvé qu'il y avait vraiment une belle atmosphère se dégageant de ce Manhattan Baby... bien plus prenante en tout cas que celle de L'éventreur de NY réalisé la même année et que la plupart semblent préférer.
  12. Aah parce que tu vois une direction d'acteurs beaucoup plus brillante et un script beaucoup plus crédible dans les chefs-d'oeuvre horrifiques de Fulci, toi ? C'est pas ça qui compte, quand on déguste un film du maestro...
  13. Merci à vous, les gars ! Ah ouais ? Pour l'instant j'en ai vu aucun à part le mien dans le coin...
  14. Je suis bien de l'avis de Superwonderscope. Une bisserie ringarde et ennuyeuse, qui manque sacrément de Gore et d'intérêt. Quelques scènes fun çà et là, mais pas de quoi justifier le visionnage de ce navet (Zombi Holocaust est effectivement plus divertissant et Gore). Sinon, j'approuve, la jaquette DVD de Neo est finalement bien plus exaltante que le film lui-même.
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