Aller au contenu

The Wall

Members
  • Compteur de contenus

    51
  • Inscription

  • Dernière visite

Converted

  • LOCATION
    quelque part vers le néant

The Wall's Achievements

Rob Zombie

Rob Zombie (1/6)

0

Réputation sur la communauté

  1. Cet été sera définitivement l'été des zombis. Avant de se plonger dans le tant attendu "land of the dead" de George "dieu des zombis" Romero, voici qu'arrive enfin sur nos écrans cette comédie anglaise savoureuse. Tout d'abord, ce qui frappe à la vision du métrage, c'est que les auteurs ont soigneusement évité de réaliser une parodie lourdingue qui prendrait un genre comme prétexte pour mieux le ridiculiser. Ici, on sent un véritable amour pour les films de zombis et notamment pour les films de Romero abondamment cités. Pourtant, l'ensemble est bien une comédie et on rit fréquemment durant la projection car les anglais font toujours preuve d'une autodérision réjouissante. On se moque beaucoup des travers de la société anglaise au travers de ce film et de nos sociétés modernes en général. Toutes les premières scènes en disent autant sur l'incommunicabilité entre les êtres que la totalité d'un film d'Antonioni (sans avoir à se faire chier). On a aussi le droit à quelques plans gore et notamment une éviscération finale plutôt appétissante. Les acteurs (très populo british) sont parfaitement à leur place et sont à la fois drôles et pathétiques parfois. Une excellente surprise donc. XXX ou 08 / 10
  2. Retour à Hong-Kong pour un Jackie Chan encore en grande forme physique. Ici, pas la peine de chercher un rapport avec les autres "Police story" puisqu'il ne s'agit pas de la suite de la saga. L'acteur a décidé d'incarner un personnage bien plus grave que dans tous ses films précédents. L'ensemble est même franchement mélodramatique, ce qui n'est pas forcément le point fort du métrage (il faut dire que Chan reste un piètre acteur, plutôt mauvais lorsqu'il s'agit d'exprimer des sentiments profonds et nuancés). Par contre, le film est effectivement très efficace dans ses nombreuses scènes d'actions, plutôt variées (fusillades diverses, courses poursuites, affrontements à mains nues). Le tout est assez efficace et fait passer un agréable moment, d'autant que la scène inaugurale avec la mort des coéquipiers de Chan est vraiment très bonne et permet au spectateur d'entrer dans le film. Même si on peut regretter une longueur excessive pour un scénario somme toute assez sommaire, l'ensemble se tient et représente une bonne surprise dans son genre. X / XX
  3. Attention, film choc qui risque d'en étonner plus d'un. Cinéaste trop méconnu en France, Masumura a réalisé des films très différents les uns des autres. Celui-ci est une perle surréaliste qui prend la forme d'un huis-clos étrange. Tout d'abord, le film intrigue par un jeu d'acteur assez outré. Puis, la découverte du décor principal (magnifique et totalement surréaliste) fascine. Enfin, ce sont les relations très particulières qui se tissent entre les deux personnages principaux qui font glisser le film vers l'oeuvre culte instantanée. On prend alors conscience de la filiation avec un autre film japonais plus tardif, à savoir "l'empire des sens" de Oshima. Autre référence bien plus récente : "Audition" de Miike. Voici donc un film à ne pas manquer pour tous les amateurs de films trash et osés. Sortie prévue au cinéma le 3 août 2005. XXXX [img]http://leforumhkmania.free.fr/news/news_diverses_2/bte_aveugle_affiche.jpg[/img]
  4. Passion semble bien sortir à la même date que la bête aveugle.
  5. The Wall

    Fantastic Four - Tim Story (2005)

    Après les derniers ratés de la "maison aux idées" en matière d'adaptation de comics, on attendait vraiment le pire de la part de ces "4 fantastiques" dont la bande-annonce était peu probante. Une fois devant le produit fini, on ne peut pas crier au chef d'oeuvre, mais le contrat est plutôt honnêtement rempli car le ton général de la série est respecté. On retrouve notamment des personnages qui se chamaillent sans cesse et un esprit bon enfant et assez kitsch très plaisant. Même si de nombreuses libertés ont été prises par les scénaristes, on peut dire que l'ensemble est assez fidèle dans l'esprit. Les scènes d'action ne sont pas nombreuses, mais assez efficaces et elles respectent le type de combats collectifs que l'on trouve dans la BD. L'humour n'est pas très fin et le film est souvent plus une comédie qu'un vrai film de super-héros (cela vient-il du fait que le réalisateur vient de la comédie), malgré tout l'ensemble conserve un aspect sympathique. Là où le film échoue vraiment, c'est dans la caractérisation du docteur Fatalis, méchant très charismatique et totalement psychotique dans la BD et ici plus lisse et finalement pas très impressionnant. L'ensemble est donc un divertissement sans prétention, à la mise en scène assez faible, mais qui reste plaisant à regarder de bout en bout. X / XX
  6. Sujet : Une jeune femme amoureuse va devoir faire face à sa future belle-mère, véritable harpie, jalouse et méchante. Petite comédie parfaite pour la période estivale, ce nouvel opus du cinéaste de "La revanche d'une blonde", est assez marrant. Amateurs de crépage de chignons et de coups bas entre pétasses, ce film est pour vous. Commençant de manière assez catastrophique en nous plongeant dans tous les clichés les plus éculés de la comédie romantique à l'américaine, le film décolle vraiment à l'apparition de LA star du métrage, à savoir une Jane Fonda en pleine forme (qui ne tournait plus depuis 15 ans). Elle n'a pas de mal à voler la vedette à Jennifer Lopez, à peine passable. En tout cas, le rôle de harpie semble avoir été créé spécialement pour elle et on sent une véritable jubilation à jouer les méchantes acariatres. C'est bien simple : le film, c'est elle. Car la mise en scène est très fonctionnelle et ne présente aucun intérêt particulier si ce n'est de mettre en valeur ses actrices. Le happy end final est assez convenu et globalement assez mal amené. Reste de grands moments de pouffiasseries comme sauront les apprécier les amateurs de ce type d'humour. X / XX
  7. Une merde peut-être...mais une merde drôle.
  8. Prenant comme point de départ une situation caricaturale très marquée (la confrontation de jeunes de la cité avec les gens de la campagne profonde), le cinéaste dresse un portrait édifiant de notre société en montrant les blocages qui existent d'une part chez les jeunes de cités qui réclament une intégration sans faire d'efforts et d'autre part des français du cru qui sont intolérants et ne leur laissent aucune chance. A partir de ce constat qui aurait pu donner lieu à un film à thèse, le cinéaste choisit de réaliser une gentille comédie optimiste où tout finit par s'arranger. Les gags drôles se trouvent déjà dans la bande-annonce, mais le reste se regarde tout de même avec plaisir car le réalisateur a su équilibrer les différents ingrédients de son scénario : fable sociale, comédie de situation, critique de notre société et aussi pointes d'émotion par instants. Voulant se démarquer des autres films sur la banlieue, il utilise la magnifique musique de Vivaldi qui permet de donner de la profondeur à certaines scènes pourtant anodines. Dans la lignée des "Amateurs", de "Ze film" ou même du cinéma social d'un Mourieras, ce petit divertissement est un premier bol d'air frais en ce début d'été. XX
  9. Tout à fait d'accord avec vous deux : les deux autres films cités sont bien plus intéressants et il est vrai que cette opposition est intéressante mais est aussi un cliché. Qui correspond malheureusement à une réalité
  10. Sujet : Dujardin couche avec la femme de son meilleur ami et collègue. Au cours d'une enquète (car les deux hommes sont flics) pour arrêter un caid de la drogue, Dujardin fait une gaffe et déclare à son ami qu'il couche avec sa femme. Dès lors, l'enquète se complique... La bande-annonce est largement suffisante pour se rendre compte des gags du film puisqu'ils y sont tous. Ici, la recette est éprouvée : on réalise une comédie pas forcément très drôle au sein d'une intrigue policière pas franchement efficace. Au final, on ne gagne sur aucun tableau. La faute en revient à Philippe de Chauveron décidément bien médiocre réalisateur. Il échoue par exemple à donner du rythme à son film qui se révèle très répétitif à la longue. Il faut saluer alors la prestation des acteurs qui ont fait tout leur possible pour donner du relief à un scénario mou du genou. Jean Dujardin est sans contestation possible l'élément moteur du film et celui qui nous arrache quelques rires. Son duo avec Pascal Elbé est assez rafraichissant et permet au spectateur de ne pas décrocher. L'ensemble est donc très très moyen et dans le même genre, il faut mieux se revoir "Gomez et Tavarez", bien plus efficace et bien mieux mis en scène....C'est dire ! X
  11. Sujet : les animaux d'un zoo de New-York vont se retrouver dans la jungle et vont devoir survivre dans un élément naturel. Enfin ! Dreamworks a réussi à réaliser un film d'animation digne de ce nom. Jusqu'alors ce studio s'était spécialisé dans le sous-produit sans aucun intérêt. Ils arrivent ici à créer des personnages attachants, agréables à regarder et qui ne sont jamais irritants (à part peut-être les lémuriens). Le tout est au service d'une histoire simple, mais efficace avec profusion de gags souvent très drôles. Apparemment, les enfants et les adultes y trouvent leur compte avec des gags variés et référentiels (les gamelles font rire les enfants et les références cinématographiques les adultes). C'est donc un excellent spectacle qui plaira au public le plus large possible sans pour autant tomber dans la crétinerie. XXX
  12. God save the gouine. Cette histoire de jeunes filles qui s'aiment est plutôt une réussite dans l'ensemble, même si la mise en scène ne tient pas toutes ses promesses. Ainsi, la caméra à l'épaule ne se justifie pas toujours et les couleurs bizarres ne m'ont pas convaincu. Sinon, l'opposition entre cette histoire d'amour et la communauté religieuse intolérante est intéressante. L'ensemble laisse pourtant un certain goût d'inachevé. Le gros point positif vient de la superbe musique de Goldfrapp. Sinon, le tout laisse bien (lesbien) sur notre faim. XX
  13. Comment avoir une bonne idée aux Etats-Unis ? Michael Bay a réussi la gageure de produire un excellent remake d'un film culte en engageant un jeune réalisateur prometteur et en confiant le scénario à un passionné nommé Scott Kosar. Le résultat se nomme "Massacre à la tronçonneuse". Résultat brillant sur le plan artistique et commercial. Alors, on se dit que l'on peut rééditer le miracle en prenant la même formule avec un autre "classique" des années 70 nommé "Amityville". Celui-ci se voit affubler d'une bande-annonce similaire et du même argument de vente : "d'après une histoire vraie". Sauf qu'Andrew Douglas n'est pas Marcus Nispel et que le résultat final est totalement décevant. Le cinéaste multiplie les effets pour nous faire peur et transforme son film de maison hantée en un film de fantômes à la japonaise. Sauf que les frissons restent au placard tant le scénario est lisse et linéaire, mais surtout dépourvu de la moindre tension dramatique. Aucun enjeu, aucun mort (à part le chien, ô que c'est original et novateur !). L'ennui qui s'installe n'est malheureusement pas une illusion et on s'endort vite devant tant d'indigence. Et là, c'est vraiment une histoire vraie. 0
  14. Allan Théo a écrit : Amélie Poulain et L'auberge espagnole: Deux films très réussis mais pourtant casse gueule. Tjs sur le fil du rasoir prés a tomber dans le ridicule et pourtant non. Long Dimanche de Fiançailles et Les Poupées Russes: Deux métrages qui essayent de répéter les clefs du succès des films qui on précédé mais dans un soucis d'en faire trop tombe lamentablement dans les pièges. Tout à fait d'accord avec toi.
  15. Fallait-il faire une (fausse) suite à un excellent film de potes dont le charme était fondé sur la spontanéité ? Fallait-il réaliser un film de plus sur les malheurs des trentenaires célibataires ? Fallait-il que Cédric Klapisch se prenne pour François Truffaut au lieu de rester lui-même ? Autant de questions qui se posent à la sortie de la projection de ce film trop souvent inintéressant et fonçant dans les clichés comme son héros-écrivain. La construction en puzzle (ou en poupées russes) est plutôt originale, même si cela a permis au cinéaste toutes les digressions possibles (et certaines sont franchement ridicules comme la Tautou en princesse). Le cinéaste a aussi essayé de soigner davantage sa mise en scène, mais celle-ci tourne fréquemment à vide. Le pire vient de la durée excessive du métrage (plus de 2 heures) absolument pas justifiée car si le début est plutôt dynamique, la suite devient plus bancale. Au final, les atermoiements amoureux du personnage de Romain Duris en font plus un tête à claque qu'autre chose. Il serait peut-être temps de passer à un autre sujet sous peine d'overdose. X
×
×
  • Créer...