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Léo

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  • Date de naissance 01/08/1988

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Mario Bava

Mario Bava (4/6)

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  1. Léo

    Vos lectures du moment

    Mitigé sur ce grand classique de la littérature américaine. Certes, il n'a pas volé sa réputation sulfureuse et j'imagine bien le choc pour le lecteur de 1931. C'est hyper brutal, sale et désabusé, toutes les couches sociales du sud profond en prennent pour leur grade et on referme le bouquin avec une envie de se trancher les veines. Après j'ai pas mal de réserves sur le style Faulkner qui nous ponds un roman chorale avec pleins de persos secondaires dont on se fout et des descriptions à n'en plus finir qui sentent le remplissage. Mais bon c'était intéressant et ça m'a un peu sorti de ma zone de confort. Il existe deux adaptations ciné, une de 1933, forcément édulcoré, mais à qui l'ont doit malgré tout la création du code Hayes et une autre de 61 par Tony Richardson avec... Yves Montand, apparemment assez médiocre.
  2. C'est pas mal oui. La mise en scène de Mann, la photo de Spinotti, la BO, le casting hyper prestigieux...Ceci dit c'est pas non plus très palpitant et j'ai quand même un peu senti les 2h40 passer... Pas la claque attendue donc. "Les Hommes du président" que je considère pour le coup comme un chef-d'œuvre, lui est un peu similaire alors que je pourrai lui faire les mêmes reproches
  3. Pas étonnant que ça ait bidé, car c'est quand même très nouvel Hollywood mais avec une décennie de retard. Le film aurait éventuellement pu trouver son public en 76, mais sortir ça en 82, v'là le suicide commercial. Sinon c'est très bien. Ça suinte le désespoir et la fatalité par tous les pores. Nicholson est parfait en loser charismatique (bah ouais c'est Jack et il ne pouvait décemment pas jouer un loser tout court), Warren Oates est délicieusement cabotin, Harvey Keitel fait le job même si il est plus en retrait. Le rythme est lent sans que je me sois ennuyé pour autant, il y a suffisamment de rebondissements pour maintenir l'intérêt et Richardson emballe tout ça sobrement sans jamais tomber dans l'académisme. J'ai rien vu d'autre du bonhomme mais il semble rentrer dans cette catégorie des très bons faiseurs à la filmo longue comme le bras, tels que le furent Richard Fleischer ou Michael Anderson par exemple. Pour chipoter, le début de romance entre Nicholson et ses 45 ans bien tapées avec une petite mexicaine à peine majeure n'est pas des plus crédible. Dommage également ce happy end (imposé par le studio ?) qui n'a pas vraiment sa place dans un tel film. J'irai pas jusqu'à crier au chef d'œuvre, n'empêche que c'est tout de même un solide polar qui mérite sans mal sa petite réhabilitation !
  4. Léo

    Patrick - Richard Franklin (1978)

    Quinze ans plus tard, je dois dire que je le revois un peu à la baisse. C'est toujours très sympa car Franklin est un bon réal avec de vraies trouvailles visuelles, sa direction d'acteur est ok, le score est chouette, il y a un peu d'humour noir... Ca compense un peu le fait que ce soit très anti-spectaculaire et que le budget semble misérable, genre l'hosto hyper dépouillé qui contient littéralement un docteur, trois infirmières et deux patients ! Autres bons points, j'avais pas remarqué à l'époque que le film est très féministe et qu'il y a par moments une petite vibe " Vol au dessus d'un nid de coucou". Bon après, excepté la scène d'ouverture bien bis, il ne se passe plus rien ou presque, si ce n'est le fameux Patrick qui crache, déplace des objets ou tape à la machine par télékinésie pendant quasi deux heures. Plus anecdotique sinon, j'ai pas arrêté de confondre les deux pretendants de l'heroine, qui ont plus ou moins la même tronche, le même âge, la même corpulence et la même coupe de cheveux ! Bref, J'ai quand même trouvé le temps un peu long. Spamal mais Franklin fera mieux par la suite. Sinon je découvre qu'il existe un remake de 2013 qui n'a pas très bonne réputation mais a au moins le mérite de durer un quart d'heure en moins.
  5. Léo

    Brick - Rian Johnson (2005)

    Beaucoup aimé ce curieux croisement entre film noir, teen movie et manga seinen. Bon les défauts sont légions, à commencer par un scénario assez confus et tordu. C'est pas crédible pour un sous non plus et si la mise en scène est globalement inventive, il y a quand même des plans un peu pétés et des idées qui tombent à plat. Après ça transpire l'amour du genre, le casting est top et c'est étonnement violent et immoral pour un film que j'imagine destiné aux ados de 2005. En tout cas la proposition est originale et radicale et le film ne tombe pas dans le piège de l'exercice de style pur et dur. Rian Johnson est devenu bankable depuis. J'ai pas vu ses deux prod Netflix ni son Star Wars mais j'ai un bon souvenir de Looper.
  6. J'ai l'impression qu'il y a eu dans les 70's une petite mode très spécifique du film d'épouvante expérimental, à base de persos paranos a moitié fous, de musique aux synthés dissonants, le tout se déroulant à la campagne dans de vieilles bicoques isolées. Là je pense à "Images", probablement le Robert Altman le plus méconnu, ou encore au "Cri du sorcier", tous les deux avec Susannah York ! Ce "Jessica" s'inscrit pleinement dans cette veine et c'est ce que j'ai vu de mieux dans le genre. Mise en scène élégante, ambiance parano et angoissante, une partition et un sound design qui mettent les nerfs à vifs... Il y a aussi la beauté fragile de Zohra Lampert et celle, plus vénéneuse, de Mariclare Costello. Seule ombre au tableau, leurs comparses masculins qui ont un peu de mal à exister. Ce sont clairement des personnages fonctions, relativement peu écrits. Autrement c'est une belle réussite !
  7. Léo

    Vos lectures du moment

    Dans ce cas-là je ne peux que te conseiller les divers spin-offs : Terres maudites, Psychopathe, Valeurs familiales... C'est tous les adjectifs que tu as employé puissance 1000 Sinon de mon côté : De Matheson je n'avais lu jusqu'à présent que "Je suis une légende" que j'aime beaucoup, mais pour "L'homme qui rétrécit" je m'étais toujours imaginé quelque chose de gentiment kitsch et désuet. J'avais tort. C'est un chef d'œuvre ce bouquin ! On est à la croisée des genres : SF, aventure, drame conjugal. Matheson s'emploie a rendre le récit le plus crédible possible, c'est très terre à terre mais il s'en dégage malgré tout une certaine poésie. Beau, triste, avec une note d'espoir persistante tout au long du récit. Ça n'a pas pris une ride et ça se lit très (trop) vite. Un bijou ! Là en revanche c'est la douche froide. Chouette ambiance gothique, un twist de malade qu'il est impossible de voir venir mais le style de Jean Ray j'y arrive vraiment pas. C'est hyper austère et ampoulé à faire passer Lovecraft pour du Marc Levy. Jamais je n'ai réussi à rentrer dedans et ça a beau être très court, j'ai quand même dû me faire violence pour en venir à bout. Curieux malgré tout de voir l'adaptation d'Harry "Les lèvres rouges" Kümel avec son casting improbable.
  8. Léo

    La féline - Jacques Tourneur - 1942

    Comme mes camarades du dessus ! C'est très beau, admirablement mis en scène, le triangle amoureux est formidable... Mais le fantastique ne semble être qu'un prétexte pour raconter une histoire à mi-chemin entre le drame conjugal et le film noir. On pourrait presque qualifier ça d'elevated horror old school ! J'imagine qu'il y a 80 ans c'était novateur, mais je trouve que ça a terriblement vieilli. C'est plan plan, jamais angoissant. La mise en scène de Tourneur et la beauté plastique du film ne parviennent pas vraiment à dissimuler une évidente absence de budget. Une série B honorable malgré tout, mais je me suis quand même un peu ennuyé malgré les 73 petites minutes de métrage. Content de l'avoir vu ceci dit, pour la culture. Du coup il faudrait peut-être que je me refasse le Schrader dont je n'ai quasiment pas de souvenirs, hormis la Kinski qui donne de sa personne et le score de Moroder !
  9. Revu hier à La Cinémathèque dans la grande salle Langlois. L'occasion de le redécouvrir en 35 et en VF, qui est tout à fait correcte d'ailleurs. Toujours aussi fan ! Ado j'ai poncé le DVD Anchor Bay, puis le Néo. Honte sur moi de n'a pas encore l'avoir en BR. Alors oui le scénario tient sur un timbre poste, ça joue pas très bien, les dialogues sont un peu concons, les persos réagissent parfois en dépit de tout bon sens et il y a des petits soucis de rythme. Mais je pardonne tout ça. C'est vraiment le film d'exploitation parfait. Ambiance hyper poisseuse et désespérée, Fulci au sommet de son art, la photo sublime, les maquillages de Gianetto de Rossi toujours aussi magnifiquement crades... Et le score de Frizzi, j'ai beau l'avoir écouté un milliard de fois, je m'en lasserai jamais. Un chef d'oeuvre !
  10. Oui bon c'est très moyen tout ça. Un giallo routinier, un peu mollasson et pas très bien réalisé. Pas dingue non plus la BO avec son thème au piano très casse-couilles et claydermanesque ! Reste quelques égorgements au rasoir relativement efficaces, pas mal de nudité, un peu d'humour (amplifié par une VF bien gratinée) et le plaisir de retrouver la belle Susan Scott et ce brave Simon Andreu. Sinon les motivations du tueur sont ridicules mais au moins j'ai bien ri !
  11. Petite déception sur le coup car je m'attendais vraiment à un film de machination, avec une fin tordue limite giallesque. Quand le générique débarque j'étais en mode "tout ça pour ça" mais beaucoup aimé apres mûre réflexion. Ambiance sinistre à souhait, famille bourgeoise comme on aime à détester, une Isabelle Huppert carrément flippante et une Sandrine Bonnaire pour laquelle on ne peut avoir que de l'empathie, du moins dans un premier temps. Les scènes où elle s'abruttie devant Pascal Sevran et les Minikeums sont d'ailleurs bien glauque. Un très solide Chabrol ! Et puis en y réfléchissant, La Cérémonie sauce machination existe déjà, en l'occurrence le très sympathique "Inexorable" de Fabrice du Welz.
  12. Léo

    Vos lectures du moment

    Les mémoires de Richard Fleischer, rédigées en 93 et finalement traduites en 2021 par chez nous. Le bouquin se divise en chapitres consacrés à un acteur, scénariste, producteur, patron de studio etc... Un peu frustrant car si Fleischer revient longuement sur certains de ses plus gros succès et d'autres films plus anecdotiques, certaines de ses plus grandes œuvres passent à la trappe. Sinon c'est assez passionnant et le bonhomme est tel que je l'imaginais : Un petit gars modeste, discret, souvent drôle, talentueux et efficace, qui a su prendre les bonnes décisions aux bons moments et gérer tant bien que mal l'égo démesuré du gratin hollywoodien. Ça démarre comme une banale histoire de snuff movies pour rapidement partir sur dystopie à base de mondes parallèles, de paranormal, de sacrifices rituels et j'en passe... C'est un peu un 1984 horrifique, ultra bis et décomplexé. Bordélique à souhait mais comme souvent avec Masterton, ça fonctionne et on s'amuse bien !
  13. Ça se regarde sans déplaisir mais c'est quand même pas ouf. C'est très soigné en terme de direction artistique et de photo, les maquillages et effets prosthétiques sont très chouette et c'est gentiment gore. Les sketch ont le bon goût d'être très court et on a pas le temps de s'ennuyer. Bien sympa également le thème de Lalo Schiffrin et tous ces seconds rôles tout droit sorti des 80's. Je suis pas tellement client de ce genre de délire nostalgique mais là dans le contexte d'une anthologie halloween ça passe, c'est bon enfant. En fait le soucis c'est que les seuls bon sketches sont le premier et les dernier. Tout le reste oscille entre le mouais bof et le carrément embarrassant. Presque tout semble écrit à l'arrache par des mômes de douze ans, c'est rarement drôle et souvent beauf. Mention spéciale à celui de Mike Mendez, particulièrement atroce, même si il est vrai que je n'attendais rien du mec dont le chef d'œuvre reste "Le Couvent". J'ai pas non plus envie d'être trop méchant avec le film. Le projet est sincère et ambitieux, ça transpire l'amour du genre. Mais au final j'ai eu l'impression de regarder une anthologie des Contes de la crypte bas du front, et sur un thème similaire "Trick or Treat" est un bon cran au dessus.
  14. Christian, un héritier millionnaire, rencontre Sigrid, une jeune étudiante, sur une application de rencontre. Ils s'entendent rapidement, mais il n'y a qu'un seul problème: Christian vit avec Frank, un homme qui se comporte comme un chien. Un des meilleur film d'horreur de l'année sort directement en VOD après son passage dans une demi douzaine de festivals. Attention, c'est loin d'être un chef d'oeuvre. Déjà il a cette photo hyper clinique et lumineuse de pub d'assurance vie, propre à tous les films scandinaves récents. Et j'ai grillé le final très rapidement. Mais Bøe a l'air de s'en foutre, il ne cherche pas à révolutionner le genre ni à faire un film à twist de petit malin. Ça démarre comme une rom-com bizarre et embarrassante pour embrayer sur une seconde partie orientée survival plus classique, mais toujours efficace. C'est minimaliste à souhait, limite huis-clos, le budget est minuscule mais ça ne fait jamais cheap. Bøe parvient à mettre mal à l'aise sans jamais tomber dans la surenchère gore ou trash. Sa durée resserée de 76 minutes en fait une serie B très sèche et rentre-dedans. Vraiment, ça fait du bien !
  15. Je l'avais jamais vu à cause de sa réputation désastreuse. Au final c'est très moyen mais pas désagréable pour autant. Certes, c'est une suite inutile et opportuniste (comme 95% des suites en fait) incomparable avec le premier opus. C'est un peu écrit avec le cul, les personnages masculins sont stupides, et c'est parfois limite Z comme cette scène de la fosse à merde. John Harris emballe tout cela sans éclat, de manière fonctionnelle. N'empêche que c'est toujours un plaisir de retrouver Sarah et Juno plus badass que jamais et comme tout le monde semble se rendre compte que ça n'arrive pas à la cheville du premier, ça y va franco sur le gore et la violence, c'est toujours ça de pris. Pas incroyable donc, mais un tout petit bis honnête et sans prise de tête.
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