Benj

Allez c'est sympa, y'a des bonnes vannes et de bons jeux de mots de ringards. Après ça tourne un peu en rond très vite mais ça ne dure que 7 épisodes. Demolon parfait, Niney parfait, la stagiaire parfaite. Par contre je n'y arrive toujours pas avec François Civil.

On dirait que Johnnie voulait faire son Infernal Affairs avec cette saga. J'ai trouvé les deux films honnêtes sans plus. Le premier démarre doucement avec ce déferlement de personnages dont on a du mal à comprendre qui est qui. Et puis ça se transforme en chasse au trésor sympa avec quelques fulgurances mi-molle (le motard, la poursuite dans les herbes hautes...). Par contre la fin est radicale et pète bien. Le second est pas nase mais alors c'est vraiment quelconque. Je ne me souviens même plus trop de ce qu'il se passe là dedans. A part une séquence torture à base de berger allemand, le reste est oubliable.

J'ai pouffé sur certaines vannes. Mais c'est quand même ultra bancal et ça se prend les pieds dans le tapis la majorité du temps. Je ne suis pas contre le mélange des genres mais là c'est trop un film de forceur, et ça se permet le luxe de prendre des raccourci d’écriture quand ça a envie. Genre Adèle qui commence à parler toute seule pour rien, uniquement pour créer une symétrie avec Pio. De même la relation qui se noue entre Adèle et son collègue pour aucune raison valable. Après j'étais ultra chaud quand Pio sort de taule et qui se met à être ultra violent envers chaque personne qu'il croise, mais le film préfère partir sur un romance pleine de poésie à chier. Franchement en vrai ça aurait pu être bien mais le gars derrière n'est pas Alex De La Iglesia, pour citer un gars qui manie bien le mélange des genre.

Je n’ai vu que Macadam Cowboy de Schlesinger. Ça m’a pas laissé un souvenir fou, après je l’ai vu trop jeune. Mais c’est vrai qu’à part ces deux là, ces autres films ne sont jamais cités alors qu’il doit y avoir des trucs intéressants. En tout cas l’affiche d’Honky Tonk Freeware pèse.

A partir du moment où Roy retourne chez Dustin c'est là que le film devient intéressant. Parce que tout ce qu'il se passe entre Paris et NY dans la première partie est un peu brouillon. J'ai saisi l'effet recherché mais au final ça ressemble juste à un polar lambda. Mais quand Olivier débarque pour foutre le zbeul et que Dustin en chie c'est vraiment la partie la plus efficace. C'est pas tellement la scène de torture qui m'a marqué mais plus la course poursuite sur le périph. Dustin c'est presque John McClain contre les nazis.

Si y'avait pas eu Virginie je ne sais pas si le film aurait eu autant d'efficacité. Parce que comme dans Sybil (et peut être dans tous ses rôles), elle se donne à fond dans son personnage et c'est ce qui fait la force du film. Parce qu'il est vrai que parfois ça part un peu dans tous les sens et dans tous les registres, ça pourrait donner quelque chose d'indigeste mais finalement non, on est toujours sur le fil. Y'a quand même des trucs un peu meh, genre Melvil Poupaud qui déclame son texte, le procès avec le ienche, la relation avec Lacoste qui est un peu trop fantaisiste. Mais bon, rien que pour la presta de Virginie ça vaut largement le coup d'oeil.

Je n'avais pas aimé le premier tome de la BD, j'avais trouvé ça trop lourdingue au niveau caricature du syndicaliste de gauche. Du coup je ne m'attendais pas à grand chose pour le film et finalement j'ai été bien surpris. Je pense que ça tient surtout grâce au casting. On voit que Pierre Richard s'éclate dans son rôle de syndicaliste relou, Giraud est un cran en dessous mais Mitchell ne se fait pas beaucoup chier. Par contre Henri Guybet j'étais trop content de le revoir, et surtout dans ce rôle de vieux gâteux qui part en couille sur sa chaise roulante. Alice Pol par contre c'est pas l'actrice de la décennie. Ça évite tout de même de ressembler à une comédie française lambda sur des vieux à la Kev Adams, c'est un peu plan plan mais ça a l'avantage de durer moins de 2h.

J'ai trouvé ça correct sans plus. Vraiment y'a finalement pas grand chose à dire sur le film, tout est bien mais sans briller non plus. C'est très random tant au niveau de la forme que du fond. Oui le vieux se comporte comme un vieux, mais c'est tout, ça ne dit rien de très profond finalement, et la relation père/fils n'est qu'à peine développée. Puis y'a cette galerie de portraits de l’Amérique rurale qui encore une fois est très basique pour ce genre de cinéma, ça gratte un peu mais on s'en branle finalement.

Le premier était sympa dans mes souvenirs. Et pourtant c’est pas le genre de films que j’apprécie particulièrement. Pour dire celui là j’avais arrêté au bout de 10 minutes.

Ouais j'avoue le BR est léger. Le BR Shout Factory possède pas mal de bonus.

Je n'y allais pas avec une confiance solide et finalement j'ai beaucoup aimé. Alors certes ça patine un peu au départ et on croit que ça va être ultra cheap mais ça s'améliore assez rapidement. En fait y'avait tout pour que ça parte en couille. Le gars à une main possédée et doit jouer avec ça. Ça aurait pu faire très nase mais on sent l'acteur impliqué à mort pour rendre le truc ultra golmon et assumé. Même les cascades sont folles. Pareil les potes bédaveurs, on aurait pu avoir des sidekicks shiteux pas drôles et en fait toutes leurs vannes sont sympas et c'est pas lourdingue. Le perso de Jessica Alba aurait pu être ultra classique aussi, bah là non, elle joue une meuf un peu slutty sur les bords mais aussi légèrement nunuche, et du coup au bal on la voit danser comme une poupée désarticulée qui va bien dans le ton du film. Alors c'est clairement pas parfait, la fin est un peu bof, le perso de Vivica est nase, et comme dit plus haut, la réalisation au début est hésitante. Mais en vrai ça m'a rappelé Evil Dead 2 sur les bords. Quand l'horreur gogol est assumée c'est ce qu'il y a de meilleur.

Oui bah j’ai pas vérifié mes sources voilà qu’est ce que vous voulez que je vous dise.

Oui mais il n’a plus tourné pour personne d’autre que lui après celui là.

Je voulais le montrer à ma concubine qui ne l'avait jamais vu, bah ça a été la douche froide, pour elle comme pour moi. C'est pas un Smith que je plaçais très haut mais il y a 10-15 ans je le regardais avec plaisir. Aujourd'hui faut avouer que ça a très mal vieilli, déjà à l'époque c'était pas fou mais 30 ans après ça l'est encore plus. La faut à un scénario finalement pas très intéressant, des love story pas bien écrites du tout et qui se concluent merdiquement (les 2 gars ont fait quand même zéro progrès à la fin du film pour mériter que leurs meufs reviennent vers eux en fait), et les parties avec Jay & Silent Bob en mode slapstick font ultra ringardes aujourd'hui. Puis le passage et la diatribe de Stan Lee est quand même mal branlée et totalement vide de sens. Après il reste quand même l'ambiance des malls de l'époque, des acteurs cools comme Jason Lee, Ben Affleck et Michael Rooker et les filles sont cutes. Je sais que le film a souffert de l'omniprésence d'Universal sur les épaules de Smith donc le scénario en a pâti. Néanmoins avec un regard d'adulte aujourd'hui c'est dur de voir un film qui a l'air d'avoir été écrit par un mec de 16 ans qui lit trop de comics.

J'y allais avec de bonnes intentions mais non finalement c'est pas ouf. Perso j'aime bien quand des acteurs qu'on voit souvent sérieux s'amusent à faire les golios dans des films, comme De Niro dans Mad Dog & Glory ou Nous ne sommes pas des anges. Ça ne me dérange pas si ils s'amusent. Ici le père Clint se déguise pour choper les criminel et parfois fait des grimaces, comme quand il joue un patron de casino gominé ou quand il joue un bouseux pour infiltrer un gang. C'est vraiment les seuls moments qui suscitent l'interet dans le film. Parce que sinon le reste c'est pas terrible. Les méchants sont pas assez méchants, et pourtant le chef du gang des néonazi c'est Murdock de MacGyver, mais quand faut sanctionner un membre du groupe bah c'est un peu mou du gland. Bernadette Peters convainc moyennement. Et Buddy Van Horn ne sait pas insuffler du dynamisme à son film qui dure pas loin de 2h. Et on regarde souvent sa montre parce que le road trip est finalement peu intéressant et que l'escapade de la fin est tellement à chier. C'est pas totalement nase, comme dit plus haut il reste les moments ou Clint fait le clown (assez rare dans sa carrière), on aperçoit Jim Carrey dans un coin, Murdock est présent mais trop sage, et puis y'a Sven Ole Thorsen qui joue un gros nazi. Clint a eu raison de prendre en main sa carrière après ça, de réaliser les films dans lesquels il joue et de laisser Van Horn gérer les cascades.