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Jeremie

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  • Date de naissance 25/11/1988

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Paul Verhoeven

Paul Verhoeven (5/6)

1

Réputation sur la communauté

  1. Je trouvais que c'était un film qui parlait de tout, sauf de son sujet (le son, la musique, la radio...). Ce qui est assez bête. Y'a bien la scène de l'enregistrement ou celle avec la mixtape, y'a aussi une très belle photo, de chouettes comédiens, mais on reste vraiment sur du drame à la française pas très intéressant (triangle amoureux...encore ??) qui utilise sa toile de fond pour pas grand chose. Quand même curieux de voir ce que Cardona fera, mais je me suis pas mal senti floué...
  2. Oui mais là on s'en clairement qu'ils perdent le contrôle (d'ailleurs le 6 vient d'être officialisé, wouhou.........)
  3. Comme pour Ready or Not, c'est pas nul, mais c'est totalement réussi non plus. Pas de grandes scènes (pire intro après celle du 3), des victimes qui ne se battent même plus et un nouveau casting naze (la fausse Gal Gadot là, help), excepté Jasmin Brown (enfin un perso lgbt dans la série, ouf...) et Mikey Madison qui ont une super énergie. Quant aux anciens, Dewey est le seul à avoir un arc à peu près intéressant (par contre la scène de l'hôpital, au secours...). Tout le discours autour des requel et des reboots justifie la place de ce volet là et en même temps...tirer sur la mode tout en surfant dessus, ça reste d'une hypocrisie hallucinante Le final dans la maison est sympa, ça passe le temps, voilà quoi. On a encore une photo gracieuse comme un sopalin et le fiston Quaid peut se passer de test ADN
  4. Je comprends pas l'idée de filmer un Ghostbusters comme un film Amblin : le film a une belle tenue visuelle, mais ça donne vraiment un côté mash-up des enfers (et incohérent vis à vis du matériau de base). Non seulement c'est long, mais le pire c'est que 98% des éléments fantastiques sont ceux du premier cet aveu d'absence d'idées, c'est hallucinant. Très étonné par contre de l'utilisation de l'animatronique pour les chiens...par contre le nouveau Gozer, purée quelle infamie. Bref poubelle.
  5. Je sais jamais quoi penser de PTA...mais là j'avoue avoir passé un bon moment. Tout la retranscription de l'époque est vraiment dingue, le casting des seconds rôles est foufou, le rythme bizarre qui débouche sur des moments wtf (le camion ), la b.o est splendide... Pas toujours très convaincu par certains raccourcis avec les personnages, comme Alana qui se met à la politique sur un coup de tête. Mais globalement, une super expérience
  6. J'ai eu vraiment l'impression de voir CINEMA ITALIEN THE MOVIE, ou Italie the movie, bref, vous aurez compris Entre les scènes d'hystéries devant le foot, le rapport ambigu aux femmes, les réunions de famille tendance monstrueuse parade, l'obsession pour la tante milf... La scène du casting pour Fellini est super Quant ça bascule vers le drame, j'avoue avoir bien décroché...et puis bon, encore un Chalumeau-like en perso principal, merci bien. Bref, toujours plus convaincu que Sorrentino ne fera jamais mieux que sa Grande Bellezza...
  7. Jeremie

    Top / Flop 2021

    Donut Smash : Titane After Blue Bruno Reidal Annette Oranges Sanguines Bad Luck Banging Loony Porn The French Dispatch Les démons de Dorothy Cool : Benedetta Candyman Mad God Playdurizm The Suicide Squad Seance Belle L'événement Les olympiades Les magnétiques The Deep House The Scary of Sixty First Inexorable There's someone inside your house Je sais pas / Meh : France Petite Maman VHS 94 Prisonners of Ghostland Luca Mandibules Madres Parralelas Old Compartiment n°6 Clair Obscur La Main de Dieu Last Night in Soho Spencer Oxygen Censor Au fucking secours : The Power of the Dog Dune West Side Story A Classic Horror Story The Conjuring 3 The Green Knight Halloween Kills Malignant Malcom & Marie Lamb
  8. J'avais détesté Baby Driver, bon là c'est quand même mieux... L'heroïne est assez touchante (superbe intro) et la réalisation de Wright suit la ligne pop désirée : c'est fluide et plein de jolies idées de mises en scènes. Malgré les références (Le voyeur, Répulsion, Ne vous retournez pas...), j'ai trouvé que le film réussissait à jouer sa propre petite musique (la b.o est d'ailleurs sublime). Très cool de voir Diana Rigg et Terence Stamp dans des rôles qui n'ont rien d'un caméo. Je trouve ça assez hallucinant que le film soit trainé dans la boue par les Inrocks en mode "va crever film d'incel" alors que ça parle justement de l'emprise du monde sur les jeunes filles d'ailleurs c'est pas très subtile mais soit... Malheureusement, on est vraiment sur du tant tout ce qui se rapporte à l'horreur est assez paresseux (les fantômes...) ou ne fait jamais peur. En fait, tout ça reste assez propre, jamais vénéneux ou troublant... Quant à la photo de Chung-hoon Chung (chef op de Park Chan Wook), je l'ai trouvé assez bof (là où vu la direction pop, on aurait dû avoir quelque chose d'assez waouh). La scène des escaliers à la fin est même carrément moche Bref un peu partagé, mais loin d'avoir passé un mauvais moment...
  9. Jeremie

    Malignant - James Wan (2021)

    Aucune promo, pas de projection presse....on sent que personne n'était à l'aise dans l'affaire
  10. Jeremie

    Malignant - James Wan (2021)

    J'ai trouvé ça nullissime J'y allais vraiment de bonne volonté, vu comme Wan s'était amélioré sur The Conjuring : au final je pense juste qu'il était encadré sur ceux là... On y retrouve son humour hyper discret et merdique, sa tendance aux twists interdits, sa direction d'acteur à chier (je sais pas où il les a péché mais ça fait pitié (On se croirait sur TF1 un lundi aprem), ses auto-clins d'oeil à deux sous (le boogeyman c'est littéralement Jigsaw )...), son 1er degré à côté de la plaque, le générique qui date de 2004... J'ai capté le twist au bout de 20 minutes (rien que le titre...) et j'ai prié pour ce ne soit pas ça. Hélas... Alors oui la fin lâche les chiens et rue dans les brancards, c'est à la fois n'importe quoi, osé et très gênant...mais en vrai je trouve ça très très bête. J'avoue que ça m'attriste beaucoup de voir que l'avis général c'est "Waouh c'est méga nul mais c'est trop bien ". Quand le mec assumera vraiment ses délires (comme un Raimi), je serais ok... Sinon je sauverais un truc : la direction artistique est très chouette, avec des décors stylisés, des mouvements de caméra foufous...mais alors c'est tout hein
  11. Jeremie

    FRANCE - Bruno Dumont - 2021

    Je saurais même pas dire si j'ai aimé en fait C'est bancal on va dire, mais ça a le mérite d'être une vraie anomalie dans le cinoche français (Ma Loute aussi l'était, mais pas pour les mêmes raisons...)
  12. Dumont revient avec un nouveau malaise-movie, où il décide de mitrailler tout l'univers du PAF et des médias, de ceux qui les constituent, à ceux qui regardent. Des promesses Lea Seydoux incarne France De Meurs (we love subtilité), une journaliste hyper populaire, à la fois sur toutes les débats et sur tous les terrains. Et puis un jour, pendant un embouteillage à la con, elle renverse (gentiment) un livreur. Bien que gênée et terriblement coupable, allant jusqu'à réparer sa faute à coup de biftons et de cadeaux, elle ne supporte pas que la presse la fasse passer pour une chauffarde sans coeur. France se met alors à douter et à fuir la célébrité... Bien connu pour ses films contemplatifs et radicaux, Dumont avait passé la vitesse supérieure avec Ma Loute, où il confrontait des acteurs bourgeois à ses périples trash dans les hauts de france, le tout mêlé à un humour à la Philippe Clair. Pour France, il met de côté le comique troupied (sauf dans la scène d'intro, featuring Macron (!!!), où Seydoux et Gardin miment pipe et sodo pendant une conférence de presse), mais continue sa voie vers un cinéma plus "tradi". Il essaye même de nous faire croire qu'il a un peu de coeur. Ce qui l'empêche pas de diriger ses comédiens n'importe comment, avec la fameuse technique du texte balancé dans l'oreillette, et d'utiliser une pléiade de non acteurs (et ça se voit bien sûr) : France est un film très faux sur le faux, et on ne sait pas vraiment si ce qu'on voit est fabuleux ou tout simplement nul. Le choix de Seydoux renforce d'ailleurs cette impression : loin d'être un miscast, puisqu'on a toujours eu du mal à savoir si elle était belle ou moche, bonne ou mauvaise actrice, à toujours trop ou pas assez en faire. Il y a beaucoup de moments dans le film où elle n'est pas aidée par le texte, souvent naze et trop écrit...et ça va en même temps avec ce personnage dépassé, qui ne sait pas où se placer dans ce monde. Dumont enfonce le clou en la filmant autant comme une icône Chanel qu'un vieux chewing-gum écrasé, avec des gros plans parfois dégeulasses. Prendre une actrice à la fois populaire et peu aimée, fascinante mais très bête : au final, elle amplifie à elle seule le côté too much du film. Blanche Gardin en assistante ordurière, est évidemment parfaite de son côté. On ne sait pas toujours où Dumont veut en venir non plus, entre les aléas de son perso (il suffit qu'elle se fasse gaufrer dans les alpes pour revenir à la télé ? c'était pas long...), les rebondissements stériles ou ce qu'il entend attaquer du réel : perso j'ai jamais vu une journaliste jouer la carte de la présentatrice glamour ET de la journaliste d'investigation hyper casse-cou...ou alors j'ai raté un épisode. Après ça reste du cinéma on me dira mais bon... Petit clin d'oeil à sa filmo aussi, avec un retour (dans la dernière partie) dans son nord boueux plein de pedo psychopathe chassez le naturel... Ah et la musique de Christophe est sublime !
  13. Jeremie

    Annette - Leos Carax - 2021

    Ah oui en effet j'ai trouvé ça superbe Comme à peu près tous les Carax, le film manque toujours de se casser la gueule, tant par le rythme que les parti-pris visuels, et en même temps voir cet espèce d'opera rock qui n'a peur de rien, et aussi profondément noir, ça detonne dans le paysage actuel. D'ailleurs la scène finale absolument incroyable rattrape largement la seconde partie beaucoup moins aimable... J'avais pas vu Cotillard aussi touchante depuis longtemps et la musique des Sparks
  14. Retour estival à point pour Shamalow avec ce club med horror à l'idée assez réjouissante et originale. Pas tant que ça, puisqu'il s'agit de l'adaptation d'une bande-dessinée bien de chez nous, Châteaux de Sable. Je ne sais pas jusqu'où le réalisateur de Sixième Sens s'est approprié la chose en tout cas... Une famille sur le point d'éclater (papa et maman veulent se séparer, maman est malade...) prennent des vacances dans un hôtel paradisiaque. On leur propose une journée sur un coin de l'île plus sauvage et isolé, dissimulant une crique à la beauté renversante. Pas seule sur le coup, la petite famille se réjouit de l'invitation avant de découvrir, avec effroi, que le temps ne se déroule pas de la même manière et qu'ils ne peuvent sortir de la baie... Tourné en 35 mm, filmage très élégant, dynamique familiale bien croquée : Shyamalan prend très vite ses marques, et nous avec. Un peu comme Phénomènes, éclaté par la critique lui aussi en son temps, on a la sensation de voir un film un peu cabossé, mais traversé de moments bien déstabilisants. Bien aimé en fait, excepté le fatal twist final, pas vraiment amené finement d'ailleurs, un peu comme si Shyamalan commençait clairement à s'en foutre. Entre les incohérences, le clin d'oeil méta, la surexplication...c'est assez pathétique hélas. Pour le reste, ça reste un drôle de film, au concept vraiment étrange et à l'approche toute aussi singulière : Shyamalan a cédé aux sirènes du PG-13 et on ne sait pas trop si c'est voulu ou pas, puisque le film se permet quelques délires de body-horror mais se montre d'une pudeur parfois décalé ailleurs (attention, on ne filme pas un squelette ni une chute brutale !). Certains perso disparaissent/réapparaissent un peu n'importe comment, ou ne servent à R : mention spéciale à la belle-mère qui aurait pu nous donner un bonne scène de transformation (étant la plus âgée, on imagine bien qu'elle va sauter les étapes de manière fulgurante) mais Le film semble parfois avoir peur de son sujet, n'arrive pas toujours à véhiculer l'émotion souhaitée...mais l'expérience a un côté hors-cadre assez plaisant malgré sa dernière partie à la noix.
  15. Jeremie

    Code of Hunting Jorge Grau (1983)

    Avant sa sortie chez Mondo, j'en avais jamais entendu parler... C'est solide, mais assez éloigné d'un pur film d'exploitation : le film s'intéresse beaucoup aux répercutions de la première agression, tout ce que ça va engendrer du côté de la justice, la culpabilité qui remonte jusqu'aux enfants témoins du drame...ça le mérite de ne pas être bourrin, mais au final on s'ennuie pas mal. La fin va en effet assez loin (avec une scène probablement intournable aujourd'hui) mais on se dit tout un long-métrage pour en arriver là...pas de quoi se relever la nuit non plus... L'affiche originale, superbe, qui résume tout en deux traits
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