Aller au contenu

tawhek

Members
  • Compteur de contenus

    17
  • Inscription

  • Dernière visite

Converted

  • LOCATION
    Montpellier

tawhek's Achievements

Rob Zombie

Rob Zombie (1/6)

0

Réputation sur la communauté

  1. Du bon polar comme on en fait plus ma bonne dame. Beh ouais, pas de gun fights ébouriffants qui te décollent le tympan, point de poursuites de bagnoles qu'arrachent la culotte, que nenni des kilos de morceaux de viscères et de cervelles déversés dans ta rétine. Mais un sacré bon film (qui est en fait un remake ) signé Barbet Schroeder. Toute la force du métrage réside dans son scénar malin en diable, qui tourne autour d'un repenti qui se trouve à la fois obligé d'assouvir à plusieurs reprises son désir de vengeance et de jouer la grosse balance auprès de flics en pleine guerre interne et d'un procureur à la morale élastique. Ca parle aussi d'amour filial, d'honneur, de justice, mais surtout ça montre la connerie de l'homme comme peu de films noirs l'ont fait, en tapant à la fois et aussi fort sur les "bons" et sur les "méchants". Le film doit aussi beaucoup à sa distribution idyllique. Le casting est très bon comme toujours chez ce réalisateur qui terminait à cette époque son trip hollywoodien: Caruso est parfait, trop habité, trop la classe. Samuel L. Jackson est parfait (le tic des yeux, le mouchoir qui essuie la larme), froid, mais avec un coeur qui bat en-dedans. Nicolas Cage (l'homme au un visage) est parfait, on y croit dur comme fer, il fait quarante tractions en soulevant une petite poupée de son dance club (ce rôle d'héritier semi débile fils de son parrain de père lui va comme un gant, il l'habite tout le long avec maestria). Dans les seconds rôles, que du bon : Helen Hunt, Michael Rapaport, Stanley Tucci, Ving Rhames. Du pur bonheur, vous dis-je. Niveau DVDZ2 ça vaut pas cher (5 euros tout neuf), mais l'image est pas géniale. Un tramage est perceptible tout le long sur mon téléviseur. Soit je deviens difficile, soit c'est mister magoo qui a assuré le transfert comme il a pu. Coté son ça roule avec du 5.1 qui fait pas trop d'excès (on entend même très bien le score un peu pompier, il faut le reconnaitre, de Trevor Jones). Pas vus les bonus annoncés (Interview des acteurs et de l'équipe de tournage) mais rien de bien excitant a priori. Bref un film noir malin qui procure beaucoup de plaisir et qui pourra toujours vous en procurer un soir de disette télévisuelle...
  2. tawhek

    La Porte d'Entrée

    Purée. En ces temps de disette, je peux même pas aller voir les sujets chauds du nandré... Apparemment, la date de péremption est largement passée. Mais moi j'aime bien la viande un peu faisandée... Ce message est destiné à Allan Théo, sans qui je n'existerais pas, et aussi, sans qui, je n'aurais pas pu me défaire de Donnie Darko version director's cut (si-si souviens toi...) Allan, je t'aime. J'aime Eric aussi (notamment pour Maladolescenza découvert grâce à lui, même si je me crois incapable d'en publier un jour une critique), pis Wonkley itou. D'Amato m'insupporte, quel type arrogant ... Donne moi un accès complet au site SVP. Promis, je ferais au moins un post constructif par mois .
  3. Le Z2 est mien, acheté dans une foufouille à DVD/CD pour 15 euros (gaspp..). Introuvable, je n'en suis pas si sûr, faut fouiller. Le film: Okay avec Dragonball pour le rapprocher de Clark. Mais, même si... on est dans même dans la même sphère, la démarche artistique est foncièrement différente, il n'est qu'à comparer les deux film mainstream des deux auteurs, à savoir respectivement Mysterious skin et Another day in paradise, pour toucher du doigt cette différence de traitement. La trilogie Teen apocalypse d'Araki m'a sauté au visage en même temps que la découverte de Brett Easton Ellis alors j'ai souvent tendance à les rattacher (surtout Nowhere), même si là aussi le traitement et le rendu sont bien différents. Un vrai questionnement intelligent sur la jeunesse américaine (occidentale) c'est ça qui fait point commun entre ces 3 univers. Je suis fan, absolument.
  4. tawhek

    Caligula - Tinto Brass - 1979

    Le problème de la version expurgée, c'est qu'elle gicle () les inserts hard de Guccione, mais aussi les scènes jugées trop violentes ou trop érotiques de Tinto Brass, et qui restent vous vous en doutez assez corsées... Il faut donc acheter la version longue. Les inserts hard se remarquent très facilement puisqu'ils sont en fait constitués de deux séquences montées alternativement avec la bobine tournées par Tinto, ce qui se voit dans la différence de traitement des matériaux d'origines de manière flagrante sur le DVD de Metropolitan: - une scène entre deux jeunes filles peu farouches (de Guccione) montée en parrallèle avec celle où ce bon empereur se tape sa femme et sa soeur (de Brass) - la scène de l'orgie de la galère (avec les femmes des sénateurs traitées en prostituées) qui comporte, là aussi inclus dans la scène originelle tournée par Brass, de multiples plans de pénétrations variées, de limages, et une fellation qui va au bout du bout. Au final, sur cette version longue il est possible de retrouver tel un archéologue la version initiale tournée par Tinto Brass. Dommage que le film n'intègre pas la possibilité d'écarter les inserts hard, tout en gardant la version osée. Le seamless benching ne permet peut être pas de virer les brefs plans de coupe, qui sont très présents dans la très (trop ?) longue scène de partouze sur la galère? Sinon le film est un véritable chef d'oeuvre, une production riche, baroque, inimaginable de nos jours. Je répète donc, si vous avez la possibilité, voyez le dans la version la plus complète possible, même si elle est un peu dénaturée. Un dossier très instructif est dispo sur DD.
  5. Je viens de poster ma review péniblement écrite sur une autre planète, et comme y'a beaucoup de gens que j'apprécie ici aussi, je vous la livre. Nous sommes aux Etats Unis d'Amérique, en 1988 un peu avant Halloween, en plein pendant la campagne électorale qui voit s'affronter Bush Senior et Dukakis pour le poste de maître du monde. Voilà pour l'ambiance. Donnie, lui, vit au milieu de sa famille américaine faussement souriante, trois enfants-deux parents, dans une High School type avec des profs catastrophiques et d'autres très bons, qui se font virer, des potes un peu niais, une gentille fille bizarre qui pourrait devenir sa petite amie, tout ça dans un petit suburb de banlieue verdoyante comprenant quelques figures locales bien allumées. Il est maître de son monde à lui, car il sait quelque chose que personne d'autre ne sait. Un lapin géant nommé Franck lui apprend pendant ses escapades somnanbuliques que la fin du monde est prévue pour dans 28 jours et des brouettes. Durant ses 28 jours, on va suivre Donnie, qui fait tomber les masques, même si lui même semble un peu perdu, et c'est bouleversant et magique. Une bande-son originalement pop et merveilleuse, des seconds rôles (Noah Whyle, Drew Barrymore, Patrick Swayze...) à contre-emploi et géniaux, un scénario non seulement très opportuniste (un lynch movie de teenagers, un Back to the future tragique ?) mais, de plus, extrêment brillant, une mise en scène à l'avenant, pleine d'idées. Donnie Darko est un film fant(asma)tique sur l'adolescence, sur l'émancipation (école, adultes, famille, médecins), il est aussi et surtout un film sur les voyages dans le temps (voyages que nous avons tous connus avec un peu de volonté (mmh.. ou d'artifices)) Un mélange des genres qui provoque irrémédiablement en moi énormément de débordements lacrymaux, tellement je suis à chaque vision, remué au plus profond. Surtout, si vous êtes anglophone, ne vous précipitez pas sur les éditions DVD américaine et anglaise du "director's cut" (que j'ai vendue pour de vrai à Allan Theo). Cet ersatz est irregardable et sacrilège. Les scènes coupées de la version originale, présentes sur les DVD des premières éditions en Europe suffiront à votre bonheur. DONNIE DARKO IS GOD
  6. Y'a quand même moyen de trouver deux trois oignons, de la merde de chien, des chamallows, et fabriquer tout ça chez soi avant diffusion. Ca c'est du home cinema
  7. Tu vas vraiment te régaler.
  8. Euh faut pas exagérer là. Y'a quand même foule de choses plus que regardables qui sortent encore en série, et qui pour certaines passent à la télé: Evangelion, Fruits Basket, L'Autre Monde (oui c'est vrai, pour cette dernière c'est surtout une diffusion sur ma TV qui a été prévue... mais un jour cette série fera un vrai carton, c'est sûr) pis bien d'autres encore. Les éditions en DVD pallient d'ailleurs le peu de choix à la TV: Boogie pop, S.E. Lain... C'est quand même pas de la merde... D'ailleurs, à part quelques trucs inoubliables pour de vrais raisons (cobra, les cités d'or...), il faut quand même reconnaitre que pour certaines séries de notre enfance le poids des ans commence à se faire sentir (Flam, Albator 78 sur certains épisodes).
  9. L'est quand même bien tendu et craspec quasiment tout le long. Très bon film.
  10. tawhek

    La Porte d'Entrée

    Bonjour, tawhek, 25 ans, maître nageur. J'étais à coté, chez devildead, on m'a dit qu'un nouveau truc avait ouvert, alors je suis passé pour voir. Marrant, ça sent pas trop la peinture... Pour moi ce sera une bière SVP.
×
×
  • Créer...